L’avènement des nouvelles technologies a engendré une véritable révolution. D’un modèle vertical (du producteur au consommateur), la société migre vers des standards de consommation plus horizontaux, basés sur le partage et l’échange entre particuliers. Une consommation collaborative au sein de laquelle posséder un bien n’est plus aussi fondamental que de l’utiliser. L’idée qu’il puisse ainsi servir à des utilisateurs multiples est le terreau de cette révolution.
Dans cette économie de la fonctionnalité, on partage désormais sous une forme gratuite ou payante l’usage de biens et particulièrement de services. Incontournables du modèle classique, des biens comme une maison ou une voiture sont de moins en moins soumis à la propriété exclusive puisqu’ils se louent à de multiples utilisateurs ou s’échangent pour des périodes plus ou moins courtes via des plateformes dédiées. Les exemples les plus probants de ce type de consommation collaborative étant à ce jour Airbnb, Carpoolworld ou Blablacar.
Au-delà des avantages sociaux (on partage avec ceux qui en ont besoin) et financiers qu’elle représente pour les particuliers, la consommation collaborative répond également à des enjeux environnementaux. Quatre passagers dans une même voiture ont une empreinte carbone bien plus réduite que si chacun se déplaçait dans son propre véhicule. Et consommer de manière collaborative participe au développement durable en redonnant une seconde vie à certains objets, via la vente d’occasion comme sur eBay, Back Market, etc.