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2030 : et si la mobilité du futur était rurale ?

ET SI…

2030 : et si la mobilité du futur était rurale ?

Avril 2030. L’arrivée massive dans nos campagnes de toute une génération désertant la ville a pris une telle importance qu’elle a radicalement transformé son visage. Avec, au cœur de cette transformation, une mobilité qui passe, pour beaucoup, par un véhicule électrique qui n’a plus rien d’individuel. Projetons-nous dans ce scénario qui n’a rien de la science-fiction ! La mobilité rurale est devenue un élément central de cohésion et de renouveau des territoires à grand renfort de solutions techniques, de démarches solidaires et de partage des ressources. La preuve. Nous assistons aujourd’hui à la réouverture d’une épicerie de village. Avec en magasin plein d’idées pour faire de la mobilité électrique un renouveau du dynamisme local.

  • connectivité
  • transport à la demande

Jamais le village n’avait connu telle effervescence. C’était en tous les cas ce qu’en disaient ses habitants, qui étaient pourtant presque tous nés ici. Jamais non plus ils ne pensaient voir un jour l’épicerie rouvrir ses portes. Celle qui avait fermé au tournant des années 2000 faute de repreneur, venait tout juste d’être acquise par Ludivine et Paul, un jeune couple fuyant la ville sans toutefois renoncer à sa modernité, avec la ferme ambition de faire de ce lieu le centre du renouveau local. Et c’est aujourd’hui son inauguration.

le renouveau des territoires ruraux

Depuis quatre ans maintenant, la région tout entière est en pleine transformation. Elle qui était, hier encore, menacée de désertification faute d’habitants est aujourd’hui un exemple de renaissance des territoires ruraux. S’il est soudain, ce dynamisme ne tient toutefois en rien du hasard. Il est le fruit de la persévérance des collectivités locales et des efforts des entreprises, parvenus à convaincre toute une population lassée par la ville et ses commodités de s’installer dans la région. Développement des infrastructures, soutien au travail à distance, réouverture des services de proximité, … ont peu à peu changé la physionomie des campagnes. Et l’évolution des moyens de mobilité était structurante dans cette transformation profonde.

la voiture et la campagne : amies pour la vie

Il faut dire que le dynamisme du territoire s’est pendant longtemps heurté à la question du transport, dans un paysage rural où les habitations sont souvent éloignées les unes des autres et où la densité de la population rend le transport collectif peu adapté. La voiture individuelle reste généralement le principal moyen de déplacement et représente une part conséquente du budget de la population rurale, pour qui l’accès à un véhicule est conditionné par un coût d’achat, d’entretien et de carburant élevé.

 
“Le constat était clair : l’équilibre du territoire ne peut désormais être imaginé que dans le cadre d’une réflexion de fond sur la manière de se déplacer.”
 

Et les acteurs économiques et politiques de la région avaient su s’en saisir à bon escient. D’une certaine manière, celles et ceux qui sont présents aujourd’hui à l’inauguration de l’épicerie en sont les témoins autant que les acteurs.

des innovations techniques mais surtout sociales

La mobilité s’est donc muée, par envie ou nécessité, en un geste profondément solidaire qui ne relève plus du déplacement individuel, mais du mouvement collectif, visant à désenclaver les habitats isolés, à connecter les personnes et à redynamiser les bourgs menacés d’abandon. Des solutions de mobilité partagées et décarbonées donnent lieu à un mouvement inédit en matière d’innovations technologiques, mais aussi sociales. Certaines portées par la collectivité territoriale. D’autres issues d’initiatives individuelles entraînées par le sens civique et les besoins d’une génération de « néo-ruraux » toujours connectés aux activités urbaines. Un grand nombre de plateformes de partage ont ainsi spontanément vu le jour, souvent promues par les entreprises locales, développant les systèmes de covoiturage, la mutualisation des véhicules. Sont venus se greffer des services de véhicule à la demande et de location courte durée, qui n’avaient jusqu’à présent pas réussi à se développer en zone rurale pour des questions de logistique pures. La mobilité, propulsée par la volonté des entreprises locales et les outils numériques, redevient un levier puissant de solidarité. D’autant plus que le déploiement du réseau numérique par satellite contribue à éradiquer les dernières zones blanches du territoire et à rendre l’accès à Internet définitivement universel.

rendez-vous à la recharge électrique

La réouverture de l’épicerie du bourg participe de ce dynamisme. Pour Ludivine et Paul, il s’agit aujourd’hui de faire de ce commerce de proximité une solution au principal frein du véhicule électrique en zone rurale : la question de l’autonomie et du réseau de recharge électrique disponible. L’amélioration constante des capacités des batteries avait déjà résolu une partie du problème. Restait le réseau. Au travers de leur épicerie, les nouveaux propriétaires ont pour volonté de participer activement à un mouvement mis en œuvre quelques années auparavant dans les campagnes, visant à densifier le maillage de points de recharge disponibles sur le territoire. Leur épicerie est donc pensée comme un hub de mobilité, doté de deux bornes de recharge rapide et, à l’occasion, d’un espace de restitution des véhicules à la demande. On y viendrait donc non seulement pour faire le plein de victuailles, mais aussi au passage celui de sa batterie. Un moyen d’attirer les touristes et de les garder quelques instants, le temps de prendre un café, lire la presse locale et échanger avec les locaux sur les choses à voir dans la région. Un moyen pour entretenir un peu du lien social et développer l’attractivité du territoire. Un cercle vertueux qui fait partie de tout un écosystème.

le garage solidaire, nouveau tiers lieu

Quelques mois auparavant s’était installé, dans un ancien entrepôt agricole du bourg, un garage solidaire tenu par Andia, ancien électricien converti dans la maintenance des véhicules électriques. Initié sur le principe des ateliers associatifs de réparation de vélos, son garage permet à celles et ceux dotés de peu de ressources de trouver le matériel adéquat pour entretenir leur véhicule à moindre coût et d’être formé, le cas échéant, par un mécanicien professionnel. Aujourd’hui, Andia emploie cinq salariés à temps plein et son garage héberge désormais un pôle de mobilité où on peut trouver des véhicules utilitaires et agricoles à louer pour de très courtes durées et un système de mutualisation de véhicules partagés. Et même des vélos. De quoi venir compléter l’offre de l’épicerie voisine et enrichir un peu plus cet écosystème.

la campagne, mais en mieux

Cette concentration des services en mobilité est un mouvement de fond indissociable du renouveau des territoires ruraux. L’innovation en matière de mobilité s’est ainsi ouverte à de nouvelles occasions de sociabiliser. Il est d’ailleurs désormais courant de voir, à l’entrée des villages, l’émergence de ces pôles de mobilité, hébergeant à la fois des bornes de recharge et d’autres services, comme des parcs de véhicules partagés ou des points de rencontre pour le covoiturage. Des pôles couramment combinés à des espaces de dépôt de colis et de conciergerie. La mobilité électrique change peu à peu l’apparence même des villages traversés. En mieux. Portés par ce nouveau dynamisme, des restaurants, des boulangeries, des coiffeurs recolonisent progressivement les centres-bourgs qu’ils avaient autrefois abandonnés faute de visiteurs. La mobilité électrique est la vectrice principale du renouveau de l’espace rural et de la dynamique des territoires. D’une certaine manière, la voiture redevient l’élément de lien social et de liberté qu’elle a toujours voulu être.

les NFT sont-ils l’avenir du véhicule d’occasion ?

REALITY CHECK

les NFT sont-ils l’avenir du véhicule d’occasion ?

Les NFT, c’est le truc qu’on adore détester. Rien que le nom déjà, Non-fungible token, semble avoir été inventé juste pour brouiller les pistes. Que vient donc faire cette technologie dans le marché des véhicules d’occasion ? Tout simplement garantir ce qui, jusqu’à présent, représentait un frein majeur à ce marché : la confiance.

  • connectivité
  • mobilité partagée

c’est quoi un NFT ?

Pour comprendre les NFT, il faut d’abord passer par la blockchain, qui est un réseau Internet sur lequel s’échangent et s’archivent des données de manière décentralisée, c’est-à-dire sans intermédiaire. Ce sont les utilisateurs qui garantissent la circulation et la vérification de ces données. Les NFT (« non-fungible tokens ») sont des objets cryptographiques, comme une image, des contrats ou des créations originales, qui sont stockés sur cette blockchain. Tout ce qui peut être numérisé en fait. On peut comparer un NFT à une œuvre d’art : elle peut être transmise, copiée, mais reste résolument unique et indivisible. « Non-fongible » en termes économiques. Chaque NFT est donc doté d’un identificateur qui en garantit l’intégrité et la propriété sans falsification possible. À ce titre, les certificats de propriété et d’entretien qui suivent un véhicule sont des données comme une autre. Il fallait donc s’attendre à ce que l’automobile et les NFT se rejoignent un jour.

pourquoi un système décentralisé serait plus sécurisé qu’un autre ?

L’avantage d’un système centralisé, c’est qu’il converge toujours vers une entité qui assure son bon fonctionnement. Dans le cas d’un réseau informatique, cela signifie que tous les postes pointent vers un même serveur central. Plus facile à administrer, mais en cas de panne ou de piratage, c’est tout le réseau qui ne fonctionne plus. Un système décentralisé permet d’éviter un tel risque. Le dysfonctionnement d’une partie du réseau n’empêche en rien le restant de continuer à fonctionner. Ce qui ne suffit pas pour autant à garantir que les informations ne puissent être falsifiées. Pour cela, la blockchain apporte une solution. Elle est souvent comparée à un grand livre partagé par ses utilisateurs : tout le monde peut y écrire, vérifier ce qui est inscrit, mais personne ne peut décider de changer ou effacer une information de manière unilatérale. Un tel système repose sur la transparence de la donnée, c’est-à-dire son accès libre à l’ensemble des utilisateurs. On comprend assez facilement quels avantages le marché du véhicule d’occasion, en recherche de traçabilité, peut tirer cette fonctionnalité. C’est cette accessibilité partagée couplée à l’interconnexion des données qui assure la plus grande intégrité d’un tel système décentralisé.

pourquoi acheter un NFT automobile ?

Un NFT est avant tout une donnée. Ça n’est pas forcément quelque chose qui s’achète. Un NFT automobile concerne donc une information relative à un véhicule. Dans les faits, il s’apparente à une forme de carnet d’entretien numérique qui consigne directement sur la blockchain les différentes opérations mises en œuvre tout au long de sa vie, comme son kilométrage, l’ajout de nouvelles pièces détachées, les révisions ou les changements de pneumatiques. Toute intervention vient ainsi enrichir automatiquement le NFT qui lui est associé, sans rectification possible. De quoi assurer l’historique complet de l’automobile auprès des acheteurs, des garages et des assureurs. Ce qui change évidemment pas mal de choses, notamment pour le marché de l’occasion. Tout trafic de kilométrage, toute modification des réparations effectuées devient dès lors impossible. Au moment de la revente, le NFT automobile constitue une plus-value pour le vendeur et une traçabilité des réparations pour l’acheteur.

est-ce qu’il sera vraiment impossible de frauder avec ce système ?

Oui, une fois que l’information a été renseignée dans le NFT, impossible de la frauder. Le risque de dissimulation volontaire d’informations étant d’autant plus rare que les interventions suite à un accident ou à une panne sont fortement numérisées, on peut légitimement en conclure que le NFT est sûr.

est-ce déjà expérimenté ?

Les premiers véhicules dotés d’un certificat numérique NFT sont d’ores et déjà sortis. Un positionnement plutôt haut-de-gamme pour lequel le NFT renforce le caractère unique des modèles. Les véhicules aujourd’hui commercialisés auront donc cette garantie d’origine qui les suivra toute leur existence. Les NFT sont pour le moment surtout mis en avant comme argument de vente pour attirer les conducteurs early adopters adeptes des technologies numériques. Mais un marché est indéniablement en train de naître. Pas vraiment étonnant quand on voit à quel point un véhicule est aujourd’hui connecté au monde numérique. Demain, sans doute, plus un véhicule ne sortira sur le marché sans son certificat…

et ailleurs ?

Les NFT ne pouvaient pas s’arrêter là. Des initiatives liées se développent désormais dans l’univers de la voiture. Pour célébrer les 50 ans de son emblématique R5, Renault a ainsi lancé une expérience sur la blockchain. Avec, au programme, la commercialisation de la Racing shoe5, des sneakers designées sur le modèle mythique de la Renault 5 Turbo disponibles à l’achat sur la première boutique virtuelle et immersive de la marque. Tout acheteur se voit ainsi attribuer un collectible digital, une représentation artistique de ses chaussures enregistrée sous forme de NFT, qui contient également l’ensemble des informations liées au produit, comme le circuit de production, les matières utilisées, leurs provenances ou encore la date d’achat. Les sneakers peuvent ensuite être récupérés « dans la vraie vie » grâce à ce titre de propriété exclusif. Un mariage réussi du réel et du virtuel qui prouve que l’usage des NFT n’est pas réservé aux seuls initiés, mais peut avoir des applications dans nos vies courantes. Et montre que son univers en expansion n’a sans doute de limite que celle de nos propres imaginations.

bornes de recharge de véhicules électriques : où et quand charger sa voiture ?

bornes recharge electrique
NOTICE

bornes de recharge de véhicules électriques : où et quand charger sa voiture ?

Pour faire le plein de carburant d’une voiture thermique, les stations-service font partie du paysage familier, notamment péri-urbain. Leurs architecture, signalétique et implantation les rendent repérables et accessibles par tous les automobilistes. Et pour faire le plein d’énergie d’une voiture électrique ou hybride rechargeable ? Les solutions sont à la fois plus diverses et moins visibles. Les bornes de recharge électrique ont autant de caractéristiques qu’elles ont de types de localisation, et donc de typologies d’usage… Suivez le guide.

  • véhicule électrique

1) stations de recharge sur voie rapide : profiter d’une pause sur le parcours

Quand elles sont installées sur des voies rapides, comme des autoroutes ou des grands axes, les stations de recharge offrent une puissance élevée, d’au moins 43 kW, adaptée à une pause de courte durée. Bientôt, le réseau de recharge ultrarapide Mobilize Fast Charge proposera 200 nouvelles stations à travers l’Europe… L’angoisse de la panne n’est plus de mise ! Les bornes de recharge rapide peuvent charger les voitures électriques en moins de trente minutes, soit de quoi passer d’une batterie quasi-vide à une batterie quasi-pleine. Le temps pour le conducteur, lui aussi, de recharger ses batteries avant de reprendre la route. Notons que le coût de l’électricité ainsi délivrée est supérieur à celui d’une recharge plus lente, car le prix du kW/h est intimement lié à la puissance du courant.

 

Les infrastructures de recharge rapide délivrent généralement un courant électrique continu (DC), et les véhicules électriques conçus pour faire de la route sont équipés de chargeurs DC. Par exemple, grâce à la puissance de recharge élevée permise par leurs chargeurs DC, la recharge des Renault E-TECH Électrique Mégane et Zoé, s’insère dans le déroulé naturel du trajet. Départ en vacances ou déplacement professionnel au long cours, les grands trajets routiers sont ponctués de pauses qui permettent de se reposer et de se restaurer. Sur autoroute, la charge rapide de Mégane ou de Zoé E-TECH Électrique met à profit ces arrêts pour récupérer, en quelques dizaines de minutes, une autonomie suffisante pour atteindre la prochaine étape ou la destination finale.

2) bornes de recharge électrique dans les centres commerciaux : charger sa voiture en temps masqué

Pourquoi ne pas faire le « plein » de sa voiture électrique en même temps que son « plein » de courses ? Cela est d’autant plus séduisant que l’utilisation des bornes de recharge situées sur les parkings de grandes surfaces et de centres commerciaux est bon marché, voire gratuite. Pour de nombreuses chaînes de magasins, la recharge des voitures électriques s’annonce comme le « nouveau wifi », c’est-à-dire un service incontournable pour leur clientèle au quotidien.

 

Les commerçants répondent déjà à cette attente, ou se préparent à y répondre, de diverses manières : avec des bornes classiques en courant alternatif (AC), généralement entre 7 et 22 kW, comme avec des bornes rapides en courant continu (DC), capables de libérer des puissances de plus 50 kW. Plus la borne est puissante et plus le rythme de recharge est soutenu pour l’automobiliste, mais plus sa mise en place est coûteuse pour l’enseigne. La puissance de chaque point de charge est donc adaptée au juste nécessaire de la durée moyenne de stationnement dans le lieu. À titre d’exemples, la Renault Mégane E-TECH Électrique récupère jusqu’à 160 kilomètres de conduite urbaine en une heure de charge sur une borne publique AC 22 kW et la Dacia Spring a besoin de moins d’une heure pour se recharger à 80% sur une borne DC 30 kW.

3) bornes de recharge pour voitures électriques en voirie : récupérer de l’autonomie à chaque stationnement

Le chiffre de 400 000 bornes d’accès public présentes en Europe est impressionnant mais cache de nombreuses disparités géographiques. En étoffant les réseaux de recharge en voirie, les collectivités territoriales jouent un rôle important dans le développement de la mobilité décarbonée. Le déploiement de ces infrastructures publiques facilite les recharges des usagers de véhicules électriques ou hybrides, notamment pour les citadins qui, à domicile, n’ont ni leur propre emplacement de stationnement, ni – a fortiori – leur propre solution de recharge. Les centres-villes disposent d’opportunités de recharge, dans la rue ou dans les parkings, fréquemment assorties d’un stationnement gratuit. De quoi mettre à profit un repas au restaurant ou une pause shopping pour recharger la batterie de sa voiture électrique. Et pour le futur, Mobilize Iléo Concept propose un aménagement urbain pour recharger son véhicule, assis à l’abri des intempéries ou de la canicule.

 

Les bornes de recharge de véhicules électriques que l’on trouve sur la voie publique délivrent du courant alternatif (AC) dont la puissance varie de 7 à 22 kW. Une simple pause d’une demi-heure branchée à une borne de 22 kW suffit à la Twingo E-TECH Électrique pour regagner environ 80 kilomètres d’autonomie, et la Zoé E-TECH Électrique récupère jusqu’à 125 kilomètres de rayon d’action en 2 heures de recharge sur une borne de 11 kW, pour effectuer des trajets mixtes.

4) prise renforcée ou wallbox : bénéficier d’une station de recharge à domicile

Quoi de plus agréable que de ne pas avoir à faire un détour par la station-service, ni à faire la queue pour faire le plein ? Avec la mobilité électrique, tous les lieux privés peuvent potentiellement se transformer en « station-service », que ce soit, bien sûr, le domicile dans lequel on vit, mais aussi le bâtiment de l’entreprise dans laquelle on travaille ou, pourquoi pas, la maison des grands-parents, chez lesquels on passe la journée. Si brancher sa voiture sur une prise de courant classique n’est pas conseillé, il est facile de faire installer une prise renforcée, d’une puissance de 3,2 kW, voire une borne murale, encore appelée « wallbox », capable de délivrer des puissances allant de 3,7 à 22 kW en courant alternatif (AC). Les services de Mobilize Power Solutions accompagnent les particuliers comme les professionnels dans la conception, l’installation et l’entretien de leur propre solution de recharge.

 

La grande majorité des recharges de voiture électrique se font à domicile, en maison individuelle ou en copropriété ; une recharge complète étant alors souvent réalisée pendant la nuit. Pour une Dacia Spring par exemple, moins de neuf heures sont nécessaires pour une charge de 0 à 100% sur une wallbox de 3,7 kW et moins de quatorze heures sur une prise domestique de 2,3 kW. La Renault Megane E-TECH Électrique, quant à elle, récupère jusqu’à 400 kilomètres en conduite mixte en huit heures sur une wallbox 7,4 kW. Outre la praticité évidente de ce mode de recharge, c’est aussi un moyen particulièrement économique de faire le plein. Quand on a toute la nuit devant soi, on peut se contenter d’une charge lente, c’est-à-dire d’une faible puissance… pour un faible coût ! De plus, la charge à domicile permet à l’automobiliste de facilement la programmer pour qu’elle se lance quand le tarif de l’électricité est le plus bas si son contrat prévoit des heures creuses. Il peut même profiter de la recharge intelligente qui ajuste le rythme de charge du véhicule à la disponibilité de l’électricité sur le réseau, de manière à consommer une énergie la moins carbonée et la moins chère possible. L’application Mobilize Smart Charge s’occupe de tout.

 

Mobilize propose des solutions de recharge adaptées au quotidien de chacun, que ce soit pour les particuliers et les entreprises ou pour les professionnels de la mobilité des secteurs de l’autopartage ou de la voiture avec chauffeur. De quoi faire de la mobilité électrique une évidence pour tous.

comment la voiture électrique épouse l’évolution des nouvelles mobilités

voiture electrique
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comment la voiture électrique épouse l’évolution des nouvelles mobilités

Acheter une voiture, en profiter et l’entretenir pendant quelques années, puis en changer ? Objectivement, le schéma traditionnel de la possession automobile n’est pas toujours le plus intéressant pour l’utilisateur. Sans compter qu’il impacte négativement les ressources naturelles. Autopartage, transport à la demande, covoiturage… Des solutions émergent, qui se fondent sur l’objet « voiture », tout en dépassant le modèle de la voiture individuelle. Pour minimiser les coûts d’usage et les impacts environnementaux, les nouvelles mobilités sont essentiellement électriques.

  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • transport à la demande
  • véhicule électrique

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le véhicule électrique, allié de l’autopartage, de la location automobile de courte durée et de la voiture avec chauffeur

Faire l’expérience de l’autopartage automobile, c’est bien souvent découvrir les atouts de la mobilité électrique, tant les véhicules 100% électriques sont surreprésentés dans le parc de voitures partagées. Qu’il s’agisse d’un autopartage en free floating majoritairement présent dans les grandes villes car la voirie y est dense, ou d’un autopartage avec stations de retrait et de dépôt assimilable à de la location de courte durée accessible sur smartphone, les offres d’autopartage font la part belle à la mobilité électrique. Mobilize déploie une palette de solutions de nouvelles mobilités, de l’autopartage à la location automobile de courte durée, grâce à ses offres Zity by Mobilize et Mobilize Share. Savez-vous qu’un véhicule reste garé en moyenne 95% du temps, dont un quart correspond à un stationnement hors domicile ? L’autopartage électrique met à profit ces périodes d’immobilisation, car chaque stationnement est potentiellement une opportunité pour recharger le véhicule.

Le secteur d’activité de la voiture de transport avec chauffeur, aussi, est en pleine expansion. Il devrait quasiment doubler en 10 ans en Europe. Taxis et VTC sont particulièrement représentés dans les grandes agglomérations. Ils viennent, en complément des transports en commun urbains, répondre à des besoins ponctuels de transport flexible, sûr et confortable. Les entreprises du secteur comme les chauffeurs indépendants, sont séduits par l’électrique, notamment pour des raisons de coût d’usage contenu. Mais aussi parce qu’une voiture électrique permet de circuler dans les centre-villes et les Zones à Faible Émission (ZFE) réservés aux véhicules les moins polluants. Un avantage concurrentiel certain ! Mobilize Driver Solutions accompagne ces professionnels dans leur activité.

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la mobilité électrique, au centre du modèle de Mobility as a Service (MaaS)

Regarder n’importe quels film ou série n’importe quand ? Écouter un album ou une playlist dans toutes les circonstances ? Rester informé via différents canaux selon les périodes de la journée ou de la semaine ? Choisir son repas et se le faire livrer dans l’heure ? Dans de multiples domaines, chacun s’habitue progressivement à tout consommer à la demande. Pourquoi en serait-il différemment pour la mobilité ? Les innovations technologiques, fondées sur la connectivité en général et l’emploi du smartphone en particulier, ouvrent le champ des possibles.

Le modèle traditionnel de la possession d’une voiture individuelle peut être perçu comme contraignant, car associé à des problématiques d’entretien, d’assurance, de parking, etc. La liberté ressentie au volant de son véhicule pourrait être éclipsée par la charge mentale et financière supportée. La marque de Renault Group dédiée aux nouvelles mobilités, Mobilize, répond à cette problématique. La voiture – bien sûr 100% électrique – est conçue comme l’élément central de l’offre, sans pour autant être vendue. La berline Mobilize Limo est d’ores et déjà disponible pour les chauffeurs de VTCs ou de taxis. La micro-citadine Mobilize Duo le sera dès 2024. La voiture est surtout indissociable d’une panoplie de services complémentaires, qu’ils soient liés à l’assurance, à l’entretien, à la charge du véhicule, etc. Le package est commercialisé sous la forme d’un abonnement et s’adapte en fonction de l’évolution des besoins de l’utilisateur, pour une flexibilité maximale.

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la voiture électrique, symbole de l’automobile propre

Le véhicule électrique est donc le plus adapté aux nouvelles mobilités, qui remplacent la notion de possession automobile par la notion d’usage automobile. Il ne s’agit plus de puiser dans les ressources naturelles pour fabriquer un produit, de consommer ce produit, puis de le jeter, selon le modèle traditionnel de l’économie linéaire. Le principe d’économie circulaire prend alors tout son sens. Un même véhicule servant à plusieurs personnes, les études montrent qu’une voiture en autopartage remplace 5 à 8 voitures particulières.

L’électro-mobilité est aussi intimement liée à l’écomobilité. Malgré l’impact environnemental de la production de sa batterie, une voiture électrique qui roule en Europe émet, tout au long de son cycle de vie, quasiment 3 fois moins de gaz à effet de serre qu’un véhicule thermique équivalent. La mobilité électrique est donc un levier non négligeable de la lutte contre le réchauffement climatique.

Zéro émission à l’usage, hors pièces d’usure, la voiture électrique n’émet pas de CO2… mais elle n’émet pas, non plus, de polluant ! Cet atout est particulièrement appréciable en ville, où densité du trafic et densité démographique se superposent. Les modélisations montrent que l’électrification de 20% du parc roulant en centre-ville y fait baisser de 45% la concentration en composants volatiles et de 25% la concentration en particules fines. Le véhicule électrique a donc un rôle à jouer sur le plan environnemental comme sur le plan de la santé publique, notamment en matière de mobilité urbaine.

de la mobilité douce à la mobilité durable, les solutions émergent

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de la mobilité douce à la mobilité durable, les solutions émergent

La mobilité douce s’impose de plus en plus comme une alternative crédible à la voiture individuelle. Mais est-elle aussi simple, flexible et synonyme de liberté que sa rivale ? Toute une panoplie de mobilités douces émergent, pour couvrir un maximum d’usages. La réduction de l’impact environnemental de nos trajets prend plusieurs chemins.

  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • transport à la demande

les mobilités douces : une famille qui s’agrandit

À l’origine, la définition de la mobilité douce était simple. Elle regroupait l’ensemble des mobilités non motorisées, c’est-à-dire les modes de déplacements dépendants de l’activité physique. Elle s’est ensuite élargie pour intégrer toutes les formes de mobilités alternatives à la voiture individuelle.

Les mobilités douces comprennent donc les mobilités actives, telles que la marche et le vélo. Elles incluent les innovations issues de la mobilité électrique : vélos à batterie, trottinettes électriques, gyroroues, hoverboards, etc. Dans ces cas, l’énergie motrice n’est pas uniquement, voire pas du tout, fournie par un effort physique. Aujourd’hui, les nouvelles formes de mobilités durables comme l’autopartage ou le covoiturage font aussi partie des mobilités douces.

Leurs points communs ? Par rapport à la voiture individuelle ou au transport en commun thermiques, elles réduisent les émissions de gaz à effet de serre et de polluant au roulage… ainsi que les nuisances sonores, ou encore olfactives. Mobilité douce et mobilité durable, encore appelée « éco-mobilité » se confondent. Sans compter que les mobilités actives ont aussi un bienfait sur la santé, pour rééquilibrer un mode de vie souvent sédentaire.

mobilités durables et trajets courts : le mariage idéal

Moins de pollution et moins de bruit. C’est tout ce dont les citadins peuvent rêver, surtout dans les centre-villes et les rues étroites, rapidement congestionnés par le trafic automobile. Les mobilités douces, qu’elles soient actives ou électriques, sont idéales pour assurer des courtes distances. La ville est donc leur terrain de jeu le plus évident. Les citadins ont recours aux mobilités douces essentiellement pour des trajets inférieurs à 2 kilomètres. Elles permettent de relier un point A à un point B, plus efficacement qu’à bord d’une voiture, car elles évitent une bonne partie des problèmes d’embouteillages et de stationnements.

Au-delà de cette courte distance moyenne, le maillage des transports en commun est suffisamment performant en ville pour opter pour le bus, le métro ou le tramway. Les mobilités douces sont donc complémentaires des transports en commun. Et leurs usages peuvent même se combiner : il n’est pas rare de voir une personne monter dans le bus avec sa trottinette électrique en bandoulière.

nouvelles mobilités individuelles : une cohabitation à inventer

La cohabitation entre cette panoplie de modes de déplacement ne va pas toujours de soi. Sur les trottoirs, la marche reste la mobilité douce la plus répandue. Les piétons doivent cependant partager ce précieux espace avec les rollers, skateboards, et trottinettes sans moteur… Les pistes cyclables, quant à elles, ne sont plus empruntées par les seuls vélos. On y voit aussi rouler tous les engins de déplacements électriques (trottinettes, hoverboards, gyropodes, monoroues, cyclomobiles légers, …).

La préoccupation de la sécurité est le corolaire de l’essor de ces « engins de déplacement personnel » (EDP), tant cette nouvelle forme de mobilité individuelle porte parfois mal le qualificatif de « douce ». Pour éviter la multiplication des accidents, les modes de déplacements électriques en agglomération ne doivent être utilisés que sur les pistes cyclables et par un conducteur âgé d’au moins 12 ans. En dehors des agglomérations, ils peuvent être autorisés sur les routes limitées à 80 km/h, et l’utilisateur doit alors porter un casque, un équipement rétro-réfléchissant et rouler avec les feux de positions allumés.

mobilités vertes et trajets plus exigeants : à chaque besoin sa réponse

Si de nombreux citadins sont comblés par les mobilités actives et les engins de déplacement personnel, ces solutions ne conviennent pas à tous, ni à tous les usages. Obligé d’attraper le vol de 8h10 chargé de grosses valises ? Besoin de ramener chez soi les achats les meubles qu’on vient d’acheter ? Des difficultés à marcher ? La voiture individuelle n’est plus l’unique solution à ces cas particuliers.

Pour des trajets intra-muros ou en banlieue, d’autres offres de mobilité prennent le relai, comme les taxis et les VTC, ou encore les véhicules en autopartage. Zity by Mobilize, le service d’autopartage 100% électrique, est présent dans les grandes villes de France, d’Espagne et d’Italie. Son application mobile et son accès en free-floating, c’est-à-dire sans station de retrait ni de dépôt, permettent à chacun de trouver un véhicule à proximité de son point de départ, et de le stationner après usage à proximité de son point d’arrivée.

Quant aux personnes ayant besoin de rayonner sur des distances plus longues ou dans des lieux moins dotés en transport en commun, elles peuvent aussi trouver des alternatives au schéma classique de possession d’une voiture individuelle. À l’écart des grandes agglomérations, l’autopartage automobile prennent la forme de services de location de courte durée, comme Mobilize Share. Sans oublier, le covoiturage, qui s’organise efficacement pour des trajets pendulaires domicile-travail, comme pour les déplacements plus exceptionnels et plus longs.

demain, repenser la ville en profondeur

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demain, repenser la ville en profondeur

Trop dense, trop chaude, trop polluée. La ville d’aujourd’hui n’est plus en phase avec les nouveaux enjeux sociétaux et environnementaux. L’heure n’est plus au constat, mais désormais à l’adaptation. Elle doit se mettre à jour, pour faire la part belle à la mobilité, la connectivité et la durabilité. Bonne nouvelle, les solutions sont globalement connues ! Mais elles nécessitent de revoir en profondeur la manière de penser la ville. En concevant une mobilité et une transition énergétique au-delà du schéma automobile traditionnel, Mobilize compte bien participer à l’évolution positive de la ville, en mode « reboot ».

  • mobilité partagée
  • transition énergétique
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REBOOT 1 : apaiser l’espace urbain

La ville de demain n’ayant plus vocation à être traversée par d’importants flux automobiles, une partie de l’espace jusque-là dédié aux voitures est réalloué à d’autres besoins. Cela bénéficie surtout à la décarbonation de la mobilité, notamment avec le développement des pistes cyclables et des infrastructures permettant de stocker les vélos ou de les entretenir, des emplacements de stationnement et de recharge pour véhicules électriques, des équipements de stockage des colis, des voies piétonnes, etc.

Cet espace reconquis en voirie étend les possibilités de végétalisation, mais les arbres et autres bosquets verdissent aussi d’autres formes d’espaces libres, comme les toitures ou les recoins. La végétalisation des espaces urbains a plus d’un avantage. Elle permet tout à la fois de dépolluer l’air, de favoriser un retour de la biodiversité en ville et de créer des îlots d’ombre et de fraîcheur en temps de grosse chaleur. Le recours à la climatisation, néfaste pour l’environnement, baisse en conséquence, pour les bâtiments comme pour les automobiles. L’apparition des systèmes d’ombrières photovoltaïques sur les zones de stationnement, abritant les voitures des rayons du soleil tout en rechargeant leurs batteries, participe de cette « ville tempérée ».

REBOOT 2 : répondre à chaque besoin de mobilité

Rester immobilisé dans les embouteillages, chercher longtemps une place pour se garer une fois à destination, ou encore assumer les coûts fixes de sa voiture quelles que soient les circonstances, sont autant de freins à une mobilité fluide et sereine en ville. Le développement de la multimodalité, via une offre de transports en commun et de mobilités douces de plus en plus étoffée, répond à ces problématiques… Sans être, pour autant, la seule solution.

Le développement du « Vehicle as a Service » (VaaS) est une réponse complémentaire efficace. La voiture individuelle n’est plus l’alpha et l’oméga de la mobilité. Avec le VaaS, chacun choisit le véhicule le plus adapté à son besoin, par le biais de la souscription, de la location, ou encore de l’autopartage ; et opte – de façon tout aussi flexible – pour les services dédiés qui lui simplifient la vie, réduisent ses coûts et son empreinte carbone. Transports collectifs ou vélos pour les trajets pendulaires, voiture électrique compacte pour un déplacement porte-à-porte et sans effort, voiture hybride familiale pour un trajet long à plusieurs, etc. La mobilité se fait flexible, au sein de la ville, comme pour en sortir.

REBOOT 3 : optimiser le quotidien par la donnée

La ville de demain est une smart city : une ville rendue « intelligente » par la gestion appropriée de la data, dans une démarche de service rendu aux personnes. La cartographie en temps réel de l’utilisation de l’espace public permet aux différents acteurs locaux d’ajuster au mieux leurs réponses aux besoins des usagers, que ce soit en matière de mobilité, d’énergie, de propreté, de sécurité, … Pour la mobilité par exemple, en connaissant les flux de circulation dans un lieu et à une période donnée, on peut modéliser la situation et construire l’offre de services qui améliorera l’expérience de tous.

La data joue aussi un rôle crucial dans l’équilibrage du réseau électrique, afin de maximiser l’utilisation des énergies renouvelables bas-carbone dans le mix énergétique de la ville. Le smart charging des véhicules électriques en est le parfait exemple. Grâce à la connexion entre la voiture et le réseau électrique – via la borne de recharge et une application smartphone – la voiture se charge au moment où l’électricité est la plus disponible sur le réseau, c’est-à-dire la moins chère et la moins carbonée. Inversement, quand la demande d’électricité sur le réseau est globalement plus importante que l’offre, la recharge du véhicule est suspendue. Le système de recharge bidirectionnelle permet même au véhicule de restituer de l’électricité au réseau, pour éviter le recours à la production d’électricité à partir d’énergies fossiles. La data est ainsi au service du confort des usagers comme de la transition énergétique.

REBOOT 4 : mutualiser les ressources

Dans ce territoire dense et géographiquement circonscrit qu’est la ville, il est à la fois plus souhaitable et plus facile de partager les espaces et les services. La mutualisation des ressources est une évidence en milieu urbain. Les logements exigus offrent des prestations limitées aux besoins fondamentaux. Pour répondre à des besoins toujours plus divers, les citadins profitent de l’espace public ou de tiers lieux. Le développement du télétravail et des activités professionnelles nomades encourage la création d’espaces partagés de « coworking », la consommation de loisirs et de divertissement s’appuie sur de nombreux espaces communs dédiés, etc.

En matière de mobilité, un citadin est rarement loin d’une solution de transport. L’autopartage des voitures, vélos et trottinettes, est ainsi particulièrement approprié, que les véhicules soient déposés dans des stations de retrait, ou qu’ils soient laissés en voirie après utilisation. Un simple smartphone permet à chacun de localiser autour de lui le mode de transport disponible le plus approprié. Selon les cas, il joue également le rôle de pass pour faire fonctionner le véhicule et payer le trajet. Le partage des espaces et services urbains répond à une multitude de besoins de façon flexible.

Apaisée, mobile, connectée, partagée… la vie sera riche au sein de la ville de demain ! La cité a vocation à réconcilier les bénéfices individuels – notamment un mode de consommation « à la demande » – et les bénéfices collectifs de respect de l’environnement, de santé publique, etc. Les solutions de Mobilize existent déjà : un reboot vers une mobilité plus simple, plus résiliente, plus collective, qui s’affranchit des carcans de la voiture individuelle et participe activement à la neutralité carbone de la ville.

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Les futures mobilités des employés – Les futures mobilités des employés – 

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Les défis actuels exigent de nous une optimisation de nos ressources. En tête de liste : les véhicules professionnels, dont l’utilisation peut être largement améliorée. Dans ce contexte, les chefs d’entreprise ont accès à de nouveaux partenaires qui les aident à trouver d’autres utilisations pour leurs flottes. Quelles sont les grandes tendances en matière de mobilité, face aux enjeux environnementaux et aux différents besoins dans le domaine professionnel ?

Virginie Boutueil, Directrice adjointe du Laboratoire Ville Mobilité Transport (Ecole des Ponts ParisTech), et Guillaume Naegelen, Responsable Programme Mobilize Share chez Mobilize, vous font découvrir les nouveaux usages de ces employés multimodaux.

Intervention de Virginie Boutueil, Directrice adjointe du Laboratoire Ville Mobilité Transport (Ecole des Ponts ParisTech) :

Quelles sont les grandes tendances en matière de mobilité professionnelle ?

Si on se concentre plus spécifiquement sur la question des flottes automobiles d’entreprises, il y a quelques grands enjeux à positionner et on peut le faire, par exemple, à l’échelle de la France, qui est un cas d’étude intéressant. En France, les flottes automobiles de l’entreprise, c’est à peu près 15 %-16 % de la flotte totale de véhicules légers, donc de la flotte totale en circulation, mais quand on a dit ça, il ne faut pas oublier que dans la mesure où ces véhicules sont utilisés de façon particulièrement intensive par rapport à d’autres véhicules possédés par les ménages, par exemple, ces 15 %-16 % du parc se transforment en 25 % des kilomètres parcourus par les véhicules légers et en 25 %-30 % des émissions de gaz à effet de serre de la flotte de véhicules légers en circulation en France.

En fait, on est sur un parc avec d’importants impacts sur les plans environnementaux et énergétiques. On est également sur un parc avec d’importants impacts en termes sociaux. Dans la mesure où ces mobilités sont intensives, il y a des problématiques d’accidentologie, de sécurité des déplacements, de fatigue également pour les salariés concernés et il y a, enfin, des impacts économiques importants parce que dans un grand nombre d’entreprises, et en particulier des grandes entreprises, mais pas uniquement, la mobilité et les flottes automobiles dans la mobilité représentent le troisième poste de dépense après les salaires et l’immobilier.

Ces entreprises, elles ont perçu les évolutions en cours sur le plan des réglementations et puis, les évolutions commandées par les changements climatiques et les problématiques de santé publique associées à la pollution locale. Les entreprises se sont positionnées assez tôt sur une diversification des motorisations de leurs flottes, notamment en introduisant des véhicules électriques dans leurs parcs, mais également d’autres types de motorisation : au gaz naturel véhicules, plus récemment et de façon plus limitée à l’hydrogène, etc.

On est sur des flottes qui se renouvellent relativement rapidement par rapport aux flottes des ménages français et donc, pour les pouvoirs publics, ce sont des flottes qui sont intéressantes parce qu’elles constituent un levier de diffusion de ces innovations, justement, véhicules électriques et autres véhicules à motorisation alternative, dans le parc automobile français plus large, c’est-à-dire que ce sont des véhicules qui, après avoir été utilisés deux, trois, quatre ans par les entreprises, vont se retrouver sur le marché du véhicule d’occasion et donc, à disposition, notamment, des ménages français et donc, en faciliter la diffusion auprès des ménages français.

Pourquoi est-il important de souligner les catégories professionnelles lorsque l’on parle de mobilité ?

La mobilité professionnelle, de façon générale, ‘est une part importante de nos mobilités quotidiennes. Pour ne parler que du domicile-travail, le domicile-travail représente un peu plus de 20 % des déplacements totaux à l’échelle de la France. Les trois quarts de ces déplacements-là s’opèrent en voiture et donc, on est sur une partie significative des enjeux environnementaux et énergétiques des transports.

Quand on a fait une étude, il y a quelques années, sur « Quel était le portrait type des ménages équipés en véhicules d’entreprise en Île-de-France ? », par exemple, on s’est rendu compte que le profil de ménage le plus représenté, c’est ménage à haut revenu, ménage multimotorisé, ménage vivant en zone urbaine, ménage avec un chef de ménage âgé entre 35 et 55 ans.

Ceci étant dit, ce à côté de quoi il ne faut pas passer, c’est que 40 %, donc pas loin de la moitié des ménages équipés en véhicules d’entreprise en région francilienne, sont des ménages de catégorie socioprofessionnelle intermédiaire ou ouvrière. Et là, on a un autre profil, si je puis dire, de véhicules d’entreprise qui se dessine, qui est celui du véhicule du technicien de maintenance, de l’ouvrier du bâtiment, du représentant commercial, du véhicule outil qui certes, dans certains cas, peut servir à effectuer des trajets domicile-travail et peut, dans certains cas également, être utilisé pour des mobilités privées, mais de façon beaucoup plus limitée que pour ce qui concerne le véhicule d’entreprise dont je parlais au départ, à savoir celui du cadre ou des catégories socioprofessionnelles supérieures.

Avoir en tête la diversité des métiers et des catégories socioprofessionnelles qui sont concernées par ces véhicules d’entreprise permet d’éviter un certain nombre de raccourcis concernant l’utilisation qui en est faite, concernant la possibilité de basculer sur d’autres moyens de déplacements pour les gens qui y sont concernés.

Qu’en est-il des entreprises qui fournissent des voitures à leurs collaborateurs aujourd’hui ? Vous diriez qu’il y a des changements ?

Il y a des changements. Il y a des changements de diverses natures, si je puis dire. A fortiori, en période de crise, mais avant même la crise que nous connaissons actuellement sur les prix de l’énergie, sur les échanges économiques mondiaux, les entreprises avaient entrepris de rationaliser les coûts associés à leurs flottes. Qui dit rationaliser, voulait dire à la fois, pour ce qui était des véhicules de fonction, essayer de ramener les « Politiques voiture », en anglais « Car polices », à des choses plus raisonnables en termes, par exemple, de taille de véhicule, d’émissions de véhicules, avec à la clé des gains importants en termes de fiscalité pour les entreprises concernées.

Il y avait également des efforts de rationalisation sur les flottes de véhicules de service, avec notamment des débuts de mise en poules de véhicules qui, au préalable, étaient peut-être affectés plus directement à tel ou tel service, telle ou telle unité. Mise en poules, voire même mise en auto-partage interne d’entreprises. Ça, ce sont des évolutions qu’on voit à l’œuvre depuis une dizaine d’années en France et qui sont en train de s’accélérer.

Il y a d’autres évolutions, notamment l’introduction, et là aussi de façon un peu accélérée sur les dernières années, de véhicules à motorisation alternative, notamment pour en réduire les coûts à l’exploitation, c’est-à-dire qu’une partie de ces véhicules peuvent représenter des coûts d’investissement plus importants pour les entreprises, mais les entreprises, quand elles les affectent aux usages adéquats, peuvent se retrouver financièrement bénéficiaires à l’acquisition de véhicules plus onéreux, parce que les coûts d’exploitation, et notamment les coûts d’énergie, mais pas uniquement, les coûts d’assurance, les coûts de maintenance en sont plus avantageux.

On le sait, la révolution numérique transforme largement la mobilité. De votre côté, vous avez observé beaucoup de nouveaux usages grâce aux nouvelles mobilités et aux nouveaux services ? Et peut-on espérer une accélération et de nouvelles plateformes à venir ?

Il faut resituer les évolutions en cours dans la mobilité professionnelle, dans le cadre plus large des évolutions en matière de mobilité quotidienne, en France, en Europe, dans le monde. Une des transformations à l’œuvre, c’est la multiplication de plateformes numériques de mobilité partagée, notamment des services de mobilité partagée, qu’il s’agisse de taxis, de VTC, de services de partage de véhicules, de services de covoiturage, donc de partage de trajets, adossée à des applications smartphone, par exemple.

Le Laboratoire Ville Mobilité Transport a mis en place un observatoire mondial des plateformes numériques de mobilité partagée qui montre qu’en trois ans, simplement, si on regarde 2019-2021, on a eu à l’échelle mondiale un triplement du nombre de ces plateformes numériques de mobilité partagée dans le monde. C’est un phénomène mené par l’Europe et les États-Unis, mais dans lequel les grands émergents jouent un rôle très important et dans lequel énormément de pays en développement sont également impliqués.

Ce qui est intéressant, c’est qu’au-delà des services de mobilité partagée un peu traditionnels que je viens de citer : taxi, VTC, partage de véhicule, qu’il s’agisse de voiture, de vélo, de trottinette, de scooter, ce qu’on voit se développer dans les toutes dernières années de façon plus rapide, c’est le covoiturage, d’une part, mais également les services que les Américains appellent « Services de transport alternatif ».

Il faut entendre « Service de transport alternatif au transport public capacitaire » et donc, des services de transport à la demande, des services de navettes avec une qualité de service très fortement améliorée par le recours aux applications numériques et qui rendent possible de nouvelles évolutions en matière de mobilité pour accéder à son emploi le matin, pour accéder à ses clients dans la journée, etc., y compris dans des zones où le transport public capacitaire : le RER, le métro et même le bus, ne font pas de sens parce qu’ils ne pourraient pas bénéficier de remplissage suffisant.

Sur ces segments-là de services de mobilité : transport à la demande, transport par navette, par taxi partagé, par mini-bus taxi, qui sont des segments en très forte croissance dans un certain nombre de pays en développement, notamment, on pourrait observer des évolutions intéressantes et favorables dans nos pays développés, dans les villes et dans les campagnes, du fait de ces nouvelles applications.

Intervention de Guillaume Naegelen, Responsable Programme Mobilize Share chez Mobilize :

La transformation du secteur de la mobilité est un fait, mais diriez-vous que c’est lié aux changements d’attentes des consommateurs ou à la diversification des offres, notamment grâce au numérique ?

Cette évolution vient un peu des deux et finalement, si on regarde un peu, il y a quatre grands facteurs qu’on a pu identifier qui viennent faire évoluer la façon dont on consomme la mobilité. Le premier, qui est le facteur environnemental, où on se rend clairement compte que les gens sont de plus en plus sensibles à cette thématique, aussi bien le grand public, mais aussi les entreprises qui sont invitées de plus en plus à décarboner les trajets des collaborateurs. On pourrait citer, par exemple, ici le plan de mobilité qui est l’ancien plan de déplacements d’entreprises.

Un autre facteur qui fait évoluer cette mobilité, qui est le facteur sociétal, notamment, qu’on peut voir au travers de la Covid qui a fait émerger très fortement le télétravail et donc, a créé des rythmes d’alternance entre présence à domicile et présence sur le lieu de travail. Si on regarde un petit peu, ici, il y a une enquête de TraCov qui a été faite en France qui montre qu’en 2019, on était à peu près 4 % des travailleurs faire du télétravail et puis, en 2021, on passe à 27 %. C’est des années qui ont été un peu perturbées forcément par la Covid, ce sera intéressant de voir l’évolution des chiffres, mais en tout cas, il y a une tendance qui s’inscrit dans le temps long.

Un autre facteur important aussi qui est le facteur économique. Tout le monde regarde, en règle générale, le coût inhérent aux déplacements, aussi bien le particulier, et c’était d’ailleurs très bien illustré par le précédent podcast qui montrait que le coût du déplacement rentre dans des facteurs prépondérants dans le choix de sa mobilité. Ce facteur économique, on le retrouve aussi encore une fois au sein des entreprises, ça reste un cas PI de tête important pour un gestionnaire de flotte de maîtriser et d’optimiser le coût de déplacement des collaborateurs.

Puis, le dernier point qui est le facteur technologique. Le smartphone, aujourd’hui, est présent partout. On l’utilise pour communiquer, on l’utilise pour faire des achats, on l’utilise pour utiliser le transport en commun, on l’utilise pour s’informer. Il y a encore une fois cette tendance un peu du « Tout, tout de suite, partout ». On voit notamment le concept « ATAWAD » qui signifie « Any time, anywhere, any device » qui, je trouve, reflète assez bien la façon dont on utilise ces outils digitaux, à savoir n’importe quand, n’importe où et sur n’importe quel device, donc avec son téléphone, avec son ordinateur. En tout cas, la technologie fait clairement partie prenante de la façon dont on vit dorénavant et donc, par conséquent, nous, on doit s’adapter au regard de ces facteurs, adapter nos offres pour répondre à ces différents besoins et à cette évolution de la mobilité.

Dans quelle mesure cette transformation est-elle également accélérée par les préoccupations environnementales ?

Ce facteur environnemental est prépondérant et c’est d’ailleurs chez Mobilize, en tout cas, on en est complètement convaincu, plus qu’une conviction, que c’est une nécessité, finalement. La genèse de la création de cette marque se veut être une marque activiste qui veut jouer un rôle pour optimiser l’impact carbone de nos déplacements en réunissant le meilleur de la tech, de l’ingénierie, du design, de la finance, pour offrir une mobilité qui soit plus durable.

Ce facteur environnemental est hyper fort et quand on parle aussi avec nos clients, en l’occurrence, les entreprises, qui ont aussi ces problématiques de mobilité, on se rend compte qu’on est clairement dans la même optique. Les entreprises ont un double objectif aujourd’hui, c’est à la fois diminuer l’impact carbone des déplacements, et cette volonté aussi poussée par les pouvoirs publics et en parallèle de ça, optimiser les coûts de ces déplacements. Bien évidemment, cette bascule vers l’électrique et vers l’optimisation de l’usage va soulever plein de questions : des questions de la recharge, des questions de l’installation des bornes, des questions des technologies d’auto-partage, etc., et c’est là où, justement, qu’on souhaite se positionner pour accompagner les entreprises dans cette transition, au travers de solutions qui viennent s’adapter finalement à leur contexte à elles.

Nous parlons dans cet épisode des employés migrateurs, c’est-à-dire des personnes qui travaillent en utilisant plusieurs modes de transport. Pensez-vous que cela puisse être bien plus qu’une tendance, surtout dans le contexte du Covid ?

Clairement, oui. Comme on le disait, le Covid a bouleversé la façon dont on travaille et la façon dont on se déplace. Aujourd’hui, je pense qu’il y a encore un équilibre à trouver. On voit, d’ailleurs, qu’il y a une assez forte hétérogénéité de la façon dont on fait du télétravail en Europe. Si on regarde un petit peu les chiffres, je suis tombé sur une statistique d’Eurostat qui montre qu’en 2020, année perturbée puisqu’on a eu deux phases de confinement, mais quand même, en 2020, on avait d’un côté du spectre le UK qui avait à peu près 5 % de sa population en télétravail et puis, de l’autre côté, la Finlande qui avait 25 % de sa population en télétravail.

On se rend compte qu’il y a quand même une assez forte hétérogénéité au sein des pays, ce qui nous pousse à proposer des solutions flexibles et en tout cas, qui vont nous permettre de s’adapter aux contextes dans lesquels on les déploie. À côté de ça, le télétravail a apporté énormément de points positifs qui laissent penser que c’est beaucoup plus qu’une tendance. On peut en citer quelques-uns qui vont être l’équilibre vie privée/vie perso, passer moins de temps dans les transports, plus de temps en famille ou, tout simplement, pouvoir habiter plus loin.

Cet équilibre vie privée/vie perso, on constate aussi que les périodes de confinement, elles ont permis de montrer finalement que le télétravail fonctionne. Il y a un institut, l’Institut Sapiens, qui a réalisé une étude en 2020, qui montre que les phases de télétravail ont permis d’augmenter de 22 % la productivité. Encore une fois, année un peu exceptionnelle, assez particulière, donc je ne sais pas s’il faut prendre ces chiffres tels quel, mais en tout cas, on se rend compte que le télétravail fonctionne et c’est un point assez positif de ces périodes-là.

Cette tendance de télétravail, il y a une tendance de fond, dans le sens où chacun y trouve son intérêt, mais aussi les entreprises qui vont pouvoir, par exemple, réduire l’emprise foncière qu’elles ont au travers de leurs bâtiments, avec des personnes qui alternent entre temps de présence au bureau ou temps de présence à domicile. Elles vont pouvoir aussi élargir leur attractivité en termes de ressources humaines, en allant recruter des gens qui habitent plus loin, finalement. Le télétravail permet aujourd’hui d’habiter beaucoup plus loin que son lieu de travail. C’est vraiment l’idée de dire qu’il y a à la fois un intérêt d’un point de vue collaborateurs et aussi un intérêt d’un point de vue des entreprises, une sorte de win-win situation qui laisse penser que c’est un phénomène qui va s’inscrire dans le long. Il doit trouver encore son équilibre, mais qui est plus qu’une tendance éphémère.

Comment Mobilize peut répondre à ces nouveaux défis de mobilité ?

Je dirais, de plusieurs façons. De manière générale, en étant présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur, pour pouvoir offrir des solutions qui sont complètes et qui sont packagées, à savoir pour une entreprise, des véhicules électrifiés, accompagnés de l’installation de bornes de recharge, accompagnée de solutions de recharge en itinérance, des véhicules qui peuvent être aussi… On parlait de véhicules électriques, mais des véhicules qui peuvent être aussi adaptés à des typologies d’usage et des solutions de partage de véhicules, ce qu’on peut appeler du corporate car sharing, qui va permettre de pouvoir partager un véhicule entre les collaborateurs.

De manière peut-être plus précise, aussi avec Mobilize Share. Mobilize Share qui, en quelques mots, est une des solutions de mobilité déployées par Mobilize et opérées par le réseau de concessionnaires. Aujourd’hui, c’est à peu près 1 000 concessionnaires qui sont déployés dans près de 10 pays, avec un peu plus de 16 000 véhicules. Ici, on vient s’appuyer sur le réseau de concessionnaires qui, au-delà d’être un acteur local, finalement, qui connaît son environnement, va pouvoir adapter les offres de mobilité en fonction de ce contexte et des besoins qui sont recensés sur son territoire, aussi bien des besoins des particuliers que des besoins des professionnels.
C’est vraiment en étant en contact avec ces entreprises locales qu’il va pouvoir adapter la solution avec les besoins de cette entreprise-là. On parle aujourd’hui beaucoup plus de multimodalité, c’est-à-dire : est-ce qu’il est toujours aussi pertinent d’avoir un véhicule, alors que nos besoins de mobilité varient entre, parfois, un véhicule utilitaire, parfois un véhicule particulier, parfois une citadine, parfois un véhicule plutôt typé routier et puis, parfois pour quelques heures, voire quelques jours, voire quelques semaines ? C’est là où, vraiment, on se rend compte qu’on a besoin d’adapter nos solutions au contexte local, donc qui de mieux que le concessionnaire qui, lui, est réparti au sein du territoire et connaît les spécificités de ce contexte local pour le faire ?

Quand une entreprise utilise Mobilize Share pour partager son poule de véhicules avec ses collaborateurs, le collaborateur va passer au travers de cette application pour pouvoir réserver son véhicule à titre privé ou à titre professionnel, et le collaborateur va utiliser la même application s’il souhaite utiliser des véhicules qui sont situés, par exemple, à la gare de Nice, pour continuer son trajet professionnel. C’est-à-dire qu’il a le choix, soit de prendre des véhicules qui sont situés au sein de son entreprise, soit d’utiliser la multimodalité et de faire son trajet en train jusqu’à sa destination et finir son trajet en utilisant un véhicule Mobilize Share, qui sera la même application, encore une fois, que celle qu’il utilise pour ses véhicules d’entreprise, pour aller finaliser son trajet et aller jusqu’à chez son client ou sa destination.

Qu’en est-il des projets à l’étranger ?

Aujourd’hui, déjà, Mobilize se veut être une marque du groupe Renault international. Si je prends l’exemple de Mobilize Share dont on a parlé, comme je le disais, il est déployé dans près de 10 pays, à peu près 1 000 concessionnaires aujourd’hui utilisent ou déploient cette solution sur leur territoire. On est présent principalement en Europe, en Amérique latine, avec la Colombie ou le Brésil.

Si je prends justement l’exemple du Brésil, Renault Brésil a commencé en 2019 à déployer des solutions d’auto-partage au travers de cette solution Mobilize Share, d’abord, à destination de ses employés, pour un usage professionnel, et s’est rendu compte assez rapidement qu’il y avait une volonté particulière d’aller déployer cet usage à titre aussi personnel, c’est-à-dire le soir, le week-end, quand ces véhicules ne sont pas utilisés pour des besoins professionnels.

Très vite, on a noté un fort engouement avec une répartition d’usage qui s’est voulue être à 50/50 entre le professionnel et le personnel et finalement, le Brésil avait utilisé son expérience personnelle au travers des collaborateurs Renault pour aller proposer cette solution à d’autres entreprises. Aujourd’hui, c’est plus de 1 400 employés qui utilisent cette solution-là et ça vient contribuer à ce qu’on pouvait dire au début, l’équilibre vie pro/vie perso et d’avoir des solutions qui sont complètes et qui vont permettre, derrière, d’optimiser le taux d’utilisation de ces véhicules. Parce que pour l’entreprise, quand ces véhicules ne sont pas utilisés à titre professionnel, pouvoir les louer à ses collaborateurs, ça vient contribuer à l’optimisation du coût qu’elle recherche, ça vient contribuer, bien sûr, au confort du collaborateur et ça vient contribuer à mettre plus de gens dans une seule et même voiture, donc ça a aussi un impact environnemental, quelque part.

C’est la fin de cet épisode, merci Virginie Bouteuil et Guillaume Naegelen d’avoir partagé avec nous votre vision. Merci à vous de nous avoir suivis et à très bientôt pour de nouveaux épisodes d’Open World avec Mobilize et Usbek & Rica.

mobilité individuelle : les codes ont changé

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mobilité individuelle : les codes ont changé

Le monde du transport n’a jamais été autant en ébullition. Le choix des modes de transport et des applications de mobilité permet à chaque utilisateur de ne plus subir ses déplacements, mais d’en devenir le pilote. On se croirait presque dans un jeu de Mario Kart ! Souscription automobile, location à la demande, choix multimodal, mobilités partagées… Ce ne sont plus les moyens de transport qui comptent, mais leur finalité de réduction du trafic et des émissions de gaz à effet de serre associées. Pour une mobilité plus durable, Mobilize propose des solutions qui vous propulsent directement en tête de la course. En voici quelques-unes.

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Mobilize Share : l’autopartage flexible dans tous les territoires

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Bipi : la voiture individuelle « à la demande »

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Mobilize Fleet Monitoring : les flottes-auto des pros en un coup d’œil

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Mobilize Driver Solutions : l’offre all inclusive pour les chauffeurs

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Mobilize Duo et Bento : la voiture autrement

Véritables micro-véhicules urbains, les modèles Duo et Bento sont une nouvelle manière 100% électrique et connectée de se déplacer. Duo est un quadricycle deux places qui se faufile partout. Lancé fin 2023, il proposera une version auto-partageable et une version sans permis. Bento est sa déclinaison utilitaire, adaptée à la livraison du dernier kilomètre grâce à un caisson de 700 litres à l’arrière, qui sera commercialisée courant 2024. La mobilité urbaine libérée des contraintes ! Comme Limo, Duo et Bento ne sont pas à vendre… mais disponibles avec un package de services sous forme d’abonnement.

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