la nouvelle borne de recharge connectée : Mobilize PowerBox

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la nouvelle borne de recharge connectée : Mobilize PowerBox

Spécialiste des services qui favorisent une mobilité toujours plus décarbonée, Mobilize innove, grâce à des partenaires technologiques de pointe, afin de proposer une borne de recharge pour véhicules électriques au meilleur niveau de connectivité : la Mobilize PowerBox.

  • connectivité
  • transition énergétique
  • véhicule électrique

★ ☆ ☆
un borne de recharge de véhicules électriques adaptée à chaque usage

Mobilize PowerBox est une solution de recharge qui s’adapte à toutes les installations électriques, monophasées ou triphasées. Elle peut être installée aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, sur un mur ou sur un pied.  

Sûre, l’utilisation de la Mobilize PowerBox s’intègre dans l’écosystème électrique du lieu où elle est implantée. Sa gestion dynamique de l’énergie module la puissance de charge en s’adaptant à la puissance disponible, évitant ainsi de faire disjoncter l’installation. 

La borne Mobilize PowerBox fonctionne en courant alternatif (AC). Selon l’installation électrique et la capacité de charge du véhicule, elle délivre une puissance de charge allant jusqu’à 22 kW. Mobilize PowerBox est compatible avec tous les véhicules électriques et hybrides rechargeables équipés d’une prise de type 2. 

Pour répondre aux différents besoins, que ce soit pour les particuliers ou les professionnels, Mobilize PowerBox se décline en quatre versions : 

  • La version UNO est une solution de recharge à domicile simple et sécurisée.
  • La version UNO PLUS concerne les infrastructures installées en entreprises ou copropriétés. Elle intègre un lecteur de carte RFID pour s’assurer que seuls les utilisateurs autorisés aient accès à la charge. Le gestionnaire dispose ainsi d’une meilleure traçabilité de l’exploitation de la borne.
  • La version UNO PRO est une borne accessible au grand public ou installée chez les collaborateurs d’une entreprise. En plus d’un lecteur RFID, cette version dispose d’un compteur MID (Measurement Instruments Directive) qui permet la refacturation de l’électricité auprès des usagers du service et qui simplifie le remboursement des frais professionnels des collaborateurs en certifiant l’électricité consommée lors de la recharge à domicile. 
  • La version VERSO est la borne Mobilize PowerBox bidirectionnelle. Elle recharge le véhicule bien sûr, mais elle peut, aussi, renvoyer de l’électricité au réseau domestique et au réseau public. Un rêve qui deviendra très bientôt réalité, avec la Renault 5 E-Tech electric. Nativement équipée d’un chargeur bidirectionnel, la citadine iconique est le premier véhicule d’une longue série à bénéficier de la réversibilité de la charge – une fois associée à la borne Mobilize PowerBox Verso et au contrat d’électricité Mobilize –.

Toutes les versions Mobilize PowerBox se verrouillent et se déverrouillent à distance, peuvent se mettre à jour automatiquement et être diagnostiquées à distance si besoin (FOTA, firmware over the air) via connexion WiFi ou Ethernet. Les versions UNO PRO et VERSO bénéficient d’une connexion 4G.

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recharge intelligente bidirectionnelle : une réalité grâce à Mobilize PowerBox Verso

À la pointe des dernières technologies de gestion de l’énergie et de la data, la Mobilize PowerBox Verso communique directement avec la voiture, mais aussi avec le réseau domestique et avec le réseau public d’électricité.  

L’usager ne se soucie absolument de rien. L’intelligence et la connectivité du système permettent au service de prendre la main sur les actions de charge ou de décharge de son véhicule.  

D’une part la charge de la voiture a lieu aux moments où l’électricité est la moins carbonée et la moins chère, c’est-à-dire aux moments où elle est le plus disponible sur le réseau par rapport à la demande globale. C’est notamment le cas quand le soleil brille sur les panneaux photovoltaïques et que le vent souffle dans les éoliennes. En plus de contribuer à réduire la part des énergies fossiles dans le mix électrique, cela engendre une baisse de la facture énergétique de l’usager, jusqu’à 50% pour une charge à domicile. 

D’autre part la décharge de la voiture a lieu aux moments où la fourniture d’électricité est insuffisante par rapport à la demande. L’électricité bas-carbone emmagasinée dans le véhicule grâce aux phases intelligentes de charge, peut alors bénéficier au réseau électrique domestique de l’usager ou au réseau public d’électricité. En palliant l’intermittence des énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien, le système bidirectionnel encourage le réseau à les solliciter au maximum, pour produire une électricité décarbonée 

Vue par Mobilize, la recharge intelligente bidirectionnelle, ou V2G (vehicle to grid) ne doit pas concerner quelques happy few. Elle est vouée, au contraire, à être accessible, afin de maximiser son impact sur le mix énergétique des territoires. Mobilize PowerBox fonctionne en courant continu (AC), ce qui en réduit considérablement le coût d’acquisition par rapport aux bornes fonctionnant en courant alternatif (DC). Si l’on y ajoute sa capacité à générer des économies significatives pour son utilisateur, Mobilize PowerBox contribue activement à l’adoption de la recharge électrique bidirectionnelle par le plus grand nombre.

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combiner les expertises au service de la mobilité électrique décarbonée

La Mobilize PowerBox est le fruit de la force de frappe et de l’expertise technologique d’un véritable écosystème : la Software République, et plus précisément 4 de ces membres – Orange, Renault Group, STMicroelectronics et Thales –, ainsi que leur partenaire IoTecha Corp.  

La borne Mobilize PowerBox est ainsi au cœur de l’innovation en matière de mobilité intelligente, sécurisée et durable. Deux exemples parmi d’autres ? Elle a été conçue pour garantir à l’usager un niveau maximal de cybersécurité, notamment grâce au savoir-faire de Thalès. Et ses prestations sont toujours à la pointe de la technologie, par le biais d’un système de mise à jour à distance.  

Pour la fabriquer, il fallait aussi un spécialiste. Le lancement industriel de la borne de recharge Mobilize PowerBox a eu lieu en février 2024, sur la nouvelle ligne de production de l’usine électronique « Symbiose » de Lacroix, située en France dans le Maine-et-Loire. Lacroix, acteur international de la production électronique de systèmes embarqués et d’objets connectés industriels, met ainsi sa stratégie d’industrie 4.0 automatisée et digitalisée au service de Mobilize. 

Le choix de ce partenaire s’inscrit dans la volonté de Renault Group de contribuer à la relocalisation de la filière électronique en France. Par ailleurs, l’usine bénéficie d’un tissu de fournisseurs locaux qui réduit l’impact carbone de la chaîne d’approvisionnement. 

La borne de recharge Mobilize PowerBox sera commercialisée prochainement dans le réseau Renault pour tous les véhicules électriques des marques de Renault Group, à commencer par Renault 5 E-Tech electric bien sûr. Le réseau Renault, véritable « guichet unique », permet au client de commander son véhicule et sa borne en même temps. La Mobilize PowerBox sera ainsi installée et prête à être utilisée dès la livraison du véhicule. 

La marque de Mobilize dédiée aux solutions de recharge, Mobilize Power Solutions, s’occupe de la mise en place de la Mobilize PowerBox. Son expertise est particulièrement précieuse pour accompagner les clients professionnels, que ce soit pour évaluer au mieux les besoins du ou des usagers, installer la version de borne adéquate, et suivre son exploitation.

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recharge de voiture électrique : la simplicité Mobilize au service de Renault 5 E-Tech electric 

POINTS FORTS

recharge de voiture électrique : la simplicité Mobilize au service de Renault 5 E-Tech electric

L’iconique petite citadine née en 1972 se réinvente. Elle ambitionne, à nouveau, de marquer son époque. Comment ? En incarnant, de façon à la fois engagée et réjouissante, une réponse aux enjeux technologiques, sociétaux et environnementaux de la mobilité d’aujourd’hui. Mobilize, la marque de Renault Group dédié aux nouvelles mobilités décarbonées, contribue à relever ce défi.

  • transition énergétique
  • véhicule électrique
  • vision de marque

UNE OFFRE AUX CONFLUENTS DES EXPERTISES DE RENAULT GROUP

Son design singulier et émotionnel n’est pas son seul atout. Renault 5 E-Tech electric est une parfaite expression de la stratégie multi-spécialiste de Renault Group.  

Tout d’abord, elle porte fièrement l’image de marque Renault et ses innovations à valeur ajoutée humaine. Renault 5 E-Tech electric est intuitive et chaleureuse, confortable, sécurisée, connectée, simple, …

Ensuite, elle embarque les technologies avancées et les avantages compétitifs issus d’Ampere, l’entité de Renault Group spécialisée dans le véhicule électrique et le software. Sa plateforme inédite dédiée aux petits véhicules 100% électriques et la force de son écosystème industriel européen font de Renault 5 E-Tech electric une voiture à la pointe, tout en autorisant un prix de vente accessible. 

Enfin – et ça n’est pas la moindre des ressources pour ce modèle 100% électrique – elle bénéficie de tout le savoir-faire de Mobilize en matière de recharge électrique.  

L’ÉCOSYSTÈME MOBILIZE POUR CHARGER FACILEMENT UNE VOITURE ÉLECTRIQUE

Mobilize offre un panel de produits et de services qui accélèrent la transition vers une mobilité moins émettrice de gaz à effet de serre et moins consommatrice de ressources naturelles. Les voitures conçues par les marques de Renault Group s’appuient sur Mobilize pour enrichir l’expérience de leurs utilisateurs. Renault 5 E-Tech electric en est sans doute l’exemple le plus marquant.

Pour brancher sa Renault 5 E-Tech electric chez soi ou au bureau, Mobilize Power Solutions propose l’installation de bornes de recharge dans les lieux d’accès privé. C’est notamment le cas de la toute nouvelle borne, Mobilize PowerBox, aux pouvoirs insoupçonnés, que nous détaillerons plus loin.

À domicile, Mobilize Smart Charge offre une solution de recharge intelligente et à moindre coût. Il s’agit en effet d’une application qui pilote la charge du véhicule pour qu’elle coïncide avec les moments où l’électricité est la plus disponible sur le réseau, c’est-à-dire les moments où elle est principalement bas-carbone et bon marché. De quoi économiser de l’ordre de 20% sur le coût de la recharge électrique.

Quant à la recharge sur la route ou dans la rue, Mobilize Charge Pass la rend la plus facile possible. Une unique carte autorise l’accès à plus de 600 000 points de charge publics dans 25 pays d’Europe, pour un paiement à la recharge. De plus, l’activation de Mobilize Charge Pass sur l’application My Renault permet de bénéficier de la fonction Mobilize Plug & Charge sur de nombreuses bornes en courant continu (DC), présentes sur les voies rapides. Avec ce véritable mode « mains libres », il suffit de brancher Renault 5 E-Tech electric pour lancer la recharge et la facturation sécurisée, sans sortir de carte ni de code.

LA RENAULT 5 E-TECH ELECTRIC : VÉRITABLE ACTEUR ÉNERGÉTIQUE VIA LES SERVICES MOBILIZE

La nouvelle plateforme Ampere dédiée aux véhicules électriques du segment B confère à Renault 5 E-Tech electric des avantages concurrentiels marqués en termes d’architecture et d’innovations électriques et électroniques. C’est en particulier le cas au niveau du chargeur embarqué par le véhicule.

Renault 5 E-Tech electric inaugure un nouveau chargeur 11 kW bidirectionnel en courant alternatif (AC). Associé à la borne bidirectionnelle Mobilize PowerBox et au contrat d’électricité Mobilize, il propose à l’usager de bénéficier d’une recharge bidirectionnelle. Une partie de l’électricité stockée dans la batterie du véhicule permet ainsi d’alimenter un appareil électrique du domicile, comme un barbecue ou un aspirateur par exemple. On appelle cela le “V2L” (vehicle-to-load, ou “du véhicule vers des appareils électriques”). Mais la R5 va encore plus loin : son chargeur est également compatible avec le service V2G (vehicle-to-grid, c’est-à-dire “du véhicule vers le réseau électrique”) qui permettent à la voiture de réinjecter de l’électricité décarbonée dans le réseau. Grâce à ce nouveau chargeur, la Renault 5 E-Tech electric peut, non seulement se charger aux moments où l’offre d’électricité est supérieure à la demande sur le réseau, c’est-à-dire avec une électricité la moins carbonée possible, mais aussi « charger le réseau » quand l’offre d’électricité y est inférieure à la demande. Le véhicule électrique lisse ainsi les pics d’offre et les pics de demande du réseau énergétique. Conséquence ? L’intermittence de la production électrique provenant des sources d’énergies renouvelables (solaire, éolien, …) n’est plus un frein à leur utilisation ! De quoi encourager la production d’électricité bas-carbone et améliorer le mix énergétique des territoires.

Le système V2G, précurseur sur la Renault 5 E-Tech electric et appelé à se généraliser sur tous les véhicules Renault Group, met le véhicule au cœur de l’écosystème énergétique. S’appuyant sur les services Mobilize évoqués plus haut, une Renault 5 E-Tech electric équipée du chargeur AC bidirectionnel devient un véritable levier de décarbonation.

LA MOBILIZE POWERBOX, INDISPENSABLE À LA RECHARGE BIDIRECTIONNELLE

Mobilize lance la borne de recharge Mobilize PowerBox et sa version bidirectionnelle, baptisée Mobilize PowerBox Verso. Cette innovation a été conçue en collaboration avec des équipes de la Software République, un écosystème collaboratif européen permettant une mobilité sûre et durable, fondé par plusieurs grandes entreprises dont Renault Group. Fabriquée en France, Verso développe une puissance allant jusqu’à 22 kW en courant alternatif (AC) et est compatible avec tous les véhicules électriques et hybrides rechargeables.

Mobilize PowerBox Verso communique avec le chargeur bidirectionnel de Renault 5 E-Tech electric et le cloud pour – selon les circonstances – soit recharger la batterie du véhicule, soit renvoyer de l’électricité au réseau. En fonction du besoin de recharge de la batterie, des besoins domestiques et des incitations du marché de l’énergie et du réseau public, Mobilize PowerBox Verso fait circuler le courant entre la voiture et la maison, au meilleur niveau de sécurité électrique, de durabilité des installations et de la batterie, et de cyber sécurité.

UN CONTRAT D’ÉLECTRICITÉ MOBILIZE COMPLÈTE LE DISPOSITIF V2G

Pour profiter de la fonction bidirectionnelle V2G (vehicle to grid), la borne Mobilize PowerBox Verso doit être associée à un contrat d’électricité spécifique. Commercialisé par Mobilize, et conçu en partenariat technologique avec The Mobility House, ce contrat garantit une électricité verte et permet de monétiser l’énergie restituée au réseau grâce au pilotage automatisé de la charge bidirectionnelle. D’une part, l’usager profite d’une électricité à un tarif aussi compétitif que le prix de référence du marché, et d’autre part il peut bénéficier de revenus liés à la revente de l’électricité. En France par exemple, ces revenus pourront correspondre jusqu’à 50% du coût de la recharge à domicile. Le service Mobilize V2G sera disponible dès le lancement de Renault 5 E-Tech electric en 2024, en France et en Allemagne, puis en 2025 au Royaume-Uni.

De concert avec les différentes parties prenantes de l’écosystème Renault Group – les entités Ampere et Software République, mais aussi bien sûr la marque Renault et son réseau – Mobilize joue un rôle pivot pour donner une autre dimension à l’automobile. Pour la première fois, avec Renault 5 E-Tech electric, un véhicule individuel devient acteur de notre écosystème énergétique. 

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V2G : le double effet Mobilize Power de la charge bidirectionnelle

POINTS FORTS

V2G : le double effet Mobilize Power de la charge bidirectionnelle

Si l’on vous dit Mobilize Power, V2G, Vehicule to Grid, ou encore « du véhicule vers le réseau », ça vous parle ? Il s’agit d’un service inédit de recharge de véhicule électrique bidirectionnelle qui permet de charger la batterie de votre voiture à la maison avec une énergie propre, au meilleur tarif, et d’en restituer une partie dans le réseau électrique, aux heures de pointe. De quoi réaliser de belles économies avec le contrat d’électricité Mobilize, tout en soulageant le réseau, avec de l’électricité non carbonée. C’est un peu le double effet de la technologie V2G.

  • transition énergétique
  • véhicule électrique

le V2G, comment ça marche ?

Imaginez-vous au volant de votre nouvelle Renault 5 E-Tech electric, première voiture d’une longue série compatible avec le service Mobilize Power de recharge bidirectionnelle V2G…

Vous rentrez tranquillement chez vous ; vous branchez votre Renault 5 à votre borne de recharge Mobilize Powerbox ; vous indiquez sur l’application de votre smartphone votre prochaine heure de départ et le niveau de charge que vous désirez ; et, c’est tout.

C’est maintenant que le double effet Mobilize V2G débute.

une recharge de véhicule électrique source d’économies

Le premier effet est à la fois très futé et très intelligent.

Très futé car, dans le cadre de votre contrat, Mobilize fournit à votre véhicule et à votre maison une énergie neutre en carbone, avec la garantie de diviser par deux le coût de la recharge à domicile.

Très intelligent, car votre voiture et votre borne Mobilize Powerbox sont bidirectionnelles.

Sans que jamais votre batterie ne descende en-dessous du niveau minimum de charge que vous avez défini, elle permet à l’électricité stockée d’être réinjectée chez vous et dans le réseau électrique, lorsque la demande en électricité est forte. Mobilize se charge de revendre cette électricité au meilleur moment, une bonne façon d’alléger votre facture globale.

Ce “geste“ automatique vous rapporte donc de l’argent.

quand charger sa voiture développe l’électricité verte

Ce “geste“ automatique apporte aussi à la planète.

C’est le deuxième effet Mobilize V2G, encore plus futé, encore plus intelligent.

Encore plus futé car l’électricité remise sur le réseau est non carbonée. Vous soulagez le réseau avec une énergie propre.

Encore plus intelligent car à l’échelle d’une seule voiture, ce geste est déjà significatif : encore plus efficace qu’éteindre la lumière chez vous ou que baisser vos radiateurs de 1 degré.

À l’échelle de 30 000 véhicules, on obtient la puissance d’une centrale thermique de taille moyenne.

A l’horizon 2035, des dizaines de millions de véhicules électriques circuleront en Europe. Une formidable réserve potentielle d’énergie ! Avec le V2G, la voiture électrique devient une opportunité pour le réseau électrique.

Transformer sa propre voiture électrique en réserve d’énergie, c’est donc possible…

Mobilize Power mise sur la simplicité et priorise en toute circonstance votre besoin de mobilité. Son double effet est clair : vous faites des économies et la planète vous dit merci !

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passage à l’électrique des véhicules utilitaires et poids lourds : une recharge 100 % pensée par Mobilize Power Solutions

NOTICE

passage à l’électrique des véhicules utilitaires et poids lourds : une recharge 100 % pensée par Mobilize Power Solutions

Contrairement à une idée reçue, l’électrique ne concerne pas que les voitures des particuliers. La technologie des véhicules à batterie rechargeable convient parfaitement aux véhicules plus volumineux et à des usages professionnels. Quant à la recharge, s’effectuant souvent sur le site de l’entreprise, elle s’avère même moins contraignante au quotidien que le détour par la station-essence.

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1) pourquoi opter pour une flotte utilitaire électrique

C’est une évidence ! À l’échelle mondiale, un quart des émissions de gaz à effet de serre est imputable aux transports. Dans cette équation, le transport routier n’est pas seul responsable, puisque les émissions de CO2 de l’aérien et du maritime vont croissantes. La part du transport routier reste néanmoins à ce jour majoritaire.

Les véhicules utilitaires légers et les camions sont à l’origine de plus de 40 % des émissions de CO2 du transport routier. Une fois rapporté à la circulation, c’est-à-dire aux kilomètres parcourus par les véhicules, cela représente un impact plus important que celui des voitures particulières.

L’électrification des transports routiers est un levier majeur pour réussir la décarbonation de la filière et atteindre l’objectif ambitieux de neutralité carbone à horizon 2050, fixé par la Commission européenne.

Pour y parvenir, développer les possibilités, pour les véhicules utilitaires légers et les poids lourds, de se recharger en cours de déplacement est en ligne de mire. Des corridors de recharge dédiés à ces types de véhicules seront déployés entre 2025 et 2030 à travers l’Europe, le long des principaux axes routiers, conformément au règlement AFIR (Alternative Fuel Infrastructure Regulation) adopté par l’Union européenne. Ces stations de recharge auront l’immense mérite de rassurer les professionnels quant au fait que le passage à l’électrique ne les empêchera pas de poursuivre leur activité. Ce qui créera les conditions favorables à une décarbonation progressive de leur parc, y compris pour des trajets de longue distance.

2) comment assurer la recharge au quotidien des véhicules professionnels ?

Si les infrastructures de recharge prévues par les pouvoirs publics joueront un rôle-clé dans le passage à l’électrique des flottes professionnelles, les solutions de recharge sur site sont, dès maintenant, la première brique vers la décarbonation du parc. La recharge au quotidien, pour les professionnels comme pour les particuliers, se fait majoritairement là où le véhicule reste stationné le plus longtemps.

Pourquoi faire un détour par la station-essence après sa mission, quand on peut tout simplement revenir se garer sur le parking de l’entreprise et en profiter pour brancher son véhicule ?

Ceci est particulièrement le cas pour une entreprise qui utilise des véhicules utilitaires et/ou des poids lourds. En fonction du type de véhicules et de leurs utilisations, il sera intéressant de se doter par exemple de bornes AC pour charger la nuit si les véhicules ne bougent pas pendant ce laps de temps, ou de bornes DC si les véhicules ont besoin d’être rechargés rapidement entre 2 tournées.

3) rouler en électrique : un choix éclairé

L’intérêt de la mobilité électrique est clair au regard des enjeux environnementaux, mais aussi du contexte règlementaire qui en découle. Se doter d’un véhicule électrique est encouragé par diverses incitations, souvent financières, alors que la règlementation est de plus en plus contraignante pour les utilisateurs de véhicules polluants.

À l’usage aussi, rouler en électrique s’avère intéressant, que ce soit du fait du différentiel entre le coût de l’électricité et le coût des carburants fossiles, ou grâce à un entretien mécanique moins onéreux que sur les voitures thermiques.

Pour maximiser les avantages économiques que présente le choix d’une mobilité électrique, les constructeurs automobiles partenaires de Mobilize, comme Renault pour les véhicules utilitaires légers et Renault Trucks pour les poids lourds, et bien sûr sa filiale spécialisée dans la recharge – Mobilize Power Solutions – analysent précisément les besoins actuels et futurs de l’entreprise : De quels types de véhicules cette société a-t-elle besoin au regard de son activité ? Quel volume de chargement ou de capacité de charge utile ? Quelles versions ou options de batteries pour garantir l’autonomie adaptée aux distances quotidiennes parcourues et aux temps de pause ? Son marché et les attentes de ses clients sont-ils susceptibles d’évoluer dans les prochaines années, ce qui changerait potentiellement son organisation interne, ses implantations géographiques, ses flux… ?

En fonction de cette analyse, Mobilize Power Solutions propose une sélection de prestations et de matériels pour que l’entreprise bénéficie, directement sur son site, des infrastructures de recharge les plus adaptées.

Nombre et puissances des bornes, localisation des points de charge, gestion des accès à la recharge, ainsi que différents services spécifiques pour faciliter et optimiser l’usage, … Tous les aspects de la recharge sont couverts.

 

4) investir de façon optimum dans la recharge des véhicules utilitaires sur site

Comme toujours, la clé d’une bonne gestion réside dans l’analyse amont et l’anticipation, pour faire les bons choix et réduire le montant des investissements globaux.

 

« En dimensionnant l’installation des points de charge aux besoins actuels, mais aussi en planifiant leur évolution future, plusieurs postes de coûts peuvent être réduits. »

Irina Khodossova – Présidente Mobilize Power Solutions France

 

Tout d’abord, le raccordement au réseau de distribution est une dépense à envisager si la puissance électrique disponible sur site n’est pas suffisante. L’analyse des cycles de charge des véhicules utilitaires et camions est déterminante pour optimiser, voire supprimer ce poste de coût.

Ensuite, les travaux de génie civil (tranchées, fondations, …) peuvent se révéler lourds. Pour les limiter, les emplacements des futures bornes doivent être étudiés avec soin, notamment pour privilégier des distances de raccordement courtes. Les emplacements sont également choisis en fonction des contraintes de circulation des véhicules, ainsi que des contraintes de stationnement et des manœuvres nécessaires en fonction du gabarit du véhicule, de la présence d’une potentielle remorque, du nombre de véhicules à recharger en même temps… Le positionnement de la prise sur la carrosserie et la longueur de câble nécessaire entrent également en ligne de compte pour déterminer précisément les emplacements des bornes. Sans oublier d’intégrer en amont les pré-équipements des extensions futures pour mutualiser les coûts.

Autre poste à ne pas négliger, les travaux de génie électrique (câbles, chemins de câbles, protections électriques) dépendent directement de la puissance de recharge et des distances entre le point de raccordement et les infrastructures de recharge. Son montant sera d’autant plus limité que les autres postes seront calibrés au juste nécessaire.

Pour finir, il convient de considérer l’investissement dans le matériel : les bornes, mais aussi les armoires électriques, voire les postes de transformation. Dans ce domaine, gare aux idées reçues ! Un poids lourd n’a pas forcément besoin d’une borne de recharge à haute puissance. C’est l’usage qui définira la puissance adaptée. Par exemple, les bennes à ordures ménagères effectuent habituellement des tournées d’environ 150 km par jour puis restent stationnées 8 à 10 heures consécutives. Des bornes de recharge de 22 kW suffisent donc parfaitement.

L’économie est alors substantielle : le budget d’investissement dans une borne AC 22kW est 10 fois moindre que celui d’une borne DC 150kW, notamment du fait du coût du matériel.

A contrario, si les flux logistiques nécessitent une rotation de plusieurs véhicules et des cycles de recharge courts, les infrastructures de recharge à haute puissance (de 100 à 350 kW) sont à privilégier. Pour alléger et lisser la facture, les aides financières des pouvoirs publics sont complétées par les solutions de financement proposées par Mobilize Power Solutions, telles que le crédit-bail ou la location financière.

5) des coûts d’exploitation et un budget énergie maîtrisés

La mission des experts de Mobilize Power Solutions ne s’arrête pas une fois les bornes de recharge installées. Ils accompagnent l’entreprise pour maîtriser les frais liés à l’exploitation et à la maintenance. Ces coûts sont optimisés dès que plusieurs véhicules peuvent utiliser à tour de rôle la même borne. Une borne peut même devenir source de revenu, si le professionnel qui la possède en ouvre l’accès à un tiers moyennant finance. Plus les points de recharge sont accessibles à de nombreux véhicules et plus l’écosystème auquel appartient l’entreprise s’électrifie, encourageant les synergies.

Et pour le coût de l’électricité ? Le gestionnaire a différents leviers pour maîtriser son budget énergie. Mobilize Powers Solutions analyse la consommation énergétique effective sur le site (puissance souscrite, profil de consommation électrique et pics observés), estime les besoins en énergie découlant des besoins d’exploitation des camions et des véhicules utilitaires, et propose des solutions techniques optimisées pouvant intégrer la gestion dynamique de l’énergie, voire de la production d’énergie renouvelable locale.

En résumé, le passage à l’électrique des véhicules utilitaires légers et des poids lourds fait sens d’un point de vue environnemental comme d’un point de vue économique, et la question de la recharge en est le point central. C’est pourquoi Mobilize Power Solutions accompagne les professionnels, sur un périmètre européen, en prenant en compte à 360° leurs enjeux opérationnels, financiers et énergétiques.

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la voiture a-t-elle encore sa place dans la ville ?

Poussée par les impératifs climatiques, la ville doit se réinventer. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la voiture ne fait pas souvent partie du plan. En raison des objectifs de décarbonation tout d’abord, qui rendent les moteurs thermiques incompatibles avec les ambitions européennes. Par la multiplication des offres de mobilité douce ensuite, qui implique une redistribution des espaces de circulation entre les différents moyens de transport. Alors, comment trouver une nouvelle place à la voiture ? La réponse en 3 étapes…

  • mobilité partagée
  • véhicule électrique

★ ☆ ☆
écarter les véhicules les plus polluants

Le problème avec la voiture, c’est avant tout celui des émissions de gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement climatique, et des dégagements de particules fines, responsables selon l’Organisation Mondiale de la Santé de maladies respiratoires et cardiovasculaires. C’est donc plutôt une question de motorisation que de véhicule qu’il faut résoudre. En écartant les véhicules les plus polluants des centres-villes, le déploiement des « Zones à faible émission » (ZFE) en France, des « low emission zone » en Grande-Bretagne ou des « Zona a Traffico Limitato » (ZTL) en Italie est une réponse réglementaire efficace. Débarrassée des moteurs les plus vétustes, la ville respire mieux. Et dans le cas de cœurs de villes historiques où la voiture a parfois du mal à se faufiler, les solutions multimodales permettent de troquer son véhicule contre le vélo, la marche à pied ou de mini-véhicules électriques. En 2007, le bannissement des voitures du centre-ville de Ljubljana, la capitale Slovène, a ainsi permis à la ville de diminuer ses émissions de carbone de 70%1 et rétabli le plaisir de déambuler dans ses ruelles. En la matière, toutes les initiatives sont bonnes à tester et la ville doit rester un laboratoire ouvert de nouvelles mobilités.

★ ★ ☆
favoriser le partage de l’espace urbain

La voiture doit apprendre à partager la voirie avec d’autres modes de déplacement comme les transports en commun ou le vélo. Elle tend par conséquent à se restreindre à des usages spécifiques. L’important est d’apprendre à partager sereinement l’espace en gardant à l’esprit les spécificités de chaque ville, une ville vallonnée comme Zurich pouvant difficilement être comparée à Amsterdam, par exemple. Déployé dans des pays comme la Suisse, la Belgique, la France, le Luxembourg ou l’Autriche, le principe de « zone de rencontre » réconcilie tous les modes de transport en partageant la chaussée à une vitesse limitée pour les véhicules. D’autres systèmes, comme les zones 30, reposent sur le même principe d’une conduite apaisée favorisant la cohabitation de tous les usagers de l’espace urbain. Autre principe, la « vélorue » qui donne la priorité aux cycles, développée notamment dans les pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique ou le Danemark participe également à cette accalmie du trafic. Enfin, le partage de l’espace peut aussi être temporel, en fonction de l’heure de la journée (livraison le matin, transports en commun aux heures de pointe, véhicules le reste du temps) ou de l’année (voiture en hiver, piéton en été). L’important est de partager équitablement.

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adapter la voiture aux nouveaux usages de la ville

Si la ville cherche à abandonner le « tout voiture », les automobiles font aussi un bout du chemin pour s’adapter à la cité.

Tout d’abord, elles deviennent plus « propres ». Dans ce domaine, l’électrification rapide du parc auto montre la voie. Selon les chiffres de l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles2, 21,6% des immatriculations au sein de l’UE en 2022 concernent les véhicules électriques. Elles étaient 10,5% en 2020.

Elles se mutualisent, ensuite, par le biais notamment de formules d’autopartage pour lesquelles de plus en plus de villes proposent des espaces dédiés.

Elles proposent, également, plus de flexibilité. Les systèmes de location de courte durée, permettant d’adapter sa voiture à ses envies, limitent l’usage et la taille du véhicule aux seuls besoins du moment, pour une vraie optimisation des ressources.

Enfin, elles sont de plus en plus connectées. L’analyse des données transmises par les véhicules permettent de connaître l’état du trafic, les zones de congestion ou les espaces de stationnement. Un moyen pour que la voiture s’intègre avec plus de souplesse et de sérénité au trafic.

Pour toutes ces raisons, l’automobile a sa place dans la ville au même titre que d’autres modes de déplacement. L’une et l’autre se repensent en profondeur pour ne laisser personne sur le bas-côté de la route. Une dynamique dans laquelle Mobilize, la marque de Renault Group qui propose un écosystème de solutions pour atteindre la neutralité carbone de la mobilité, s’inscrit activement.

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Ankinee Kirakozian : “Grâce aux nudges, nous parvenons à modifier les préférences environnementales des individus”

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Ankinee Kirakozian : “Grâce aux nudges, nous parvenons à modifier les préférences environnementales des individus”

Ankinee Kirakozian est docteur en économie et chercheuse associée au BETA (Bureau d’Économie Théorique et Appliquée). Son travail se situe à l’intersection de l’économie de l’environnement et de l’économie comportementale. Elle a récemment participé au projet [Imp]²ulce, une expérimentation à grande échelle – réalisée en partenariat avec Lucile Janssoone du Réseau Alliances et de Noémie Rogeau de 2R Aventure – dont l’ambition était de tester l’efficacité des nudges sur la mobilité durable. Elle revient sur le sujet pour Mobilize.

  • transition énergétique
  • véhicule électrique

Tout d’abord, qu’est ce qu’un nudge ?

“Un bon nudge doit préserver la liberté de choix de l’individu et éviter d’entrer dans une logique de manipulation”

Traduit littéralement, le terme nudge signifie coup de pouce ou coup de coude.

Dans son essence, un nudge est un outil qui permet de changer la perception d’une situation. Sur la base de ce changement, l’individu est libre de changer ou non de comportement. Il s’agit de modifier l’architecture de choix proposée à un individu dans une situation donnée. En offrant de nouvelles options de choix, une entreprise, un décideur public ou même un individu peut encourager la prise de décision dans une direction considérée comme souhaitable. Un bon nudge doit préserver la liberté de choix de l’individu et éviter d’entrer dans une logique de manipulation. Un exemple concret célèbre est celui du cendrier urbain présenté sous forme de vote. Initialement développé en Angleterre, il proposait aux fumeurs de voter pour Messi ou Ronaldo en jetant leur mégot. Le dispositif capte l’attention des individus en changeant leur perception de la situation pour les inciter à adopter un comportement bénéfique à l’environnement.

Au sujet de la mobilité, quels sont les types de nudge que l’on peut utiliser ?

Les nudges s’appuient sur le constat que notre prise de décision n’est pas toujours basée sur une rationalité parfaite, mais influencée par des biais cognitifs. Ces biais comportementaux sont très nombreux, mais nous pouvons en isoler un certain nombre, testés dans le cadre du projet [Imp]²ulce. Nous avons par exemple testé le biais “d’aversion à la perte”. Un nudge basé sur ce biais consiste à mettre en avant la perte – financière, de temps ou de santé – que l’individu risque s’il ne modifie pas son comportement. De manière générale, les individus ont une aversion plus importante au risque de perte qu’au risque de gain. Une étude montre que la douleur perçue lorsque l’on perd 1000€ est 2 fois supérieure au plaisir de gagner une somme équivalente. Un second biais de perception important est “l’appel moral”, qui rappelle aux individus qu’à travers leur comportement ils contribuent à la lutte contre le dérèglement climatique, à l’aménagement public, etc… C’est un nudge qui peut être critiqué parce qu’il est moralisateur. Ensuite il y a le biais de la “norme sociale”, qui est sans doute le nudge le plus connu du grand public. Il est souvent mobilisé sur les sujets de consommation d’énergie ou pour le tri des déchets. Il s’agit par exemple de comparer la consommation d’un foyer à la consommation moyenne de l’entourage sur une facture d’énergie. Dans le cadre de la mobilité, cela peut passer par un classement de l’impact environnemental des déplacements des employés ou sur les parts d’usage des différentes mobilités… Nous avons également testé le biais du “changement de présentation”, qui consiste à présenter des informations connues de façon plus ludique, à travers le jeu.

Pourquoi les nudges sont importants pour la mobilité ?

“Les décideurs politiques et les entreprises doivent porter une attention particulière aux nudges qui stimulent une aversion à la perte”

Il faut répondre à cette question avec précaution. Tous les nudges ne marchent pas, ils ne sont pas tous prometteurs. Dans l’étude que nous avons réalisée, nous avons montré que seuls l’appel moral, l’aversion à la perte et la combinaison des deux avaient un effet positif sur le changement de comportement en matière de déplacements. Parmi eux, le plus efficace est celui de l’aversion à la perte. Cela montre que les décideurs politiques et les entreprises doivent porter une attention particulière aux nudges qui stimulent une aversion à la perte, notamment s’ils souhaitent promouvoir les modes alternatifs. Nous avons également constaté que l’exposition à des nudges de type « appel moral » doit être suffisamment longue pour maximiser ses effets et toucher un maximum de personnes. C’est en contradiction avec les pratiques que l’on observe dans les collectivités aujourd’hui, où la majorité des initiatives sont des expérimentations relativement courtes, sur deux, trois ou quatre semaines. Nous avons enfin observé que les résultats obtenus grâce aux nudges persistent dans le temps : nous parvenons à modifier les préférences environnementales des individus. Ce n’est pas le cas avec la mise en place d’une taxe par exemple, qui crée une réaction à un effet prix mais n’est pas durable une fois la taxe supprimée. De ce point de vue, les nudges sont très prometteurs. Il faut néanmoins rester prudent car sur les 6 nudges présentés, trois n’ont pas fonctionné dans notre expérimentation, et notamment la comparaison sociale, qui est le plus utilisé pour des comportements de type consommation énergétique, eau ou recyclage des déchets.

Quelles sont les limites du nudge ?

Contrairement à un instrument financier classique, on ne peut pas dire qu’un nudge soit efficace dans tous les contextes. C’est une politique qui doit être localisée et testée, sans être nécessairement réplicable d’une région à l’autre. Les individus ont des cultures différentes et ne sont pas tous sensibles aux mêmes biais. Au vu du faible coût des nudges comparé aux subventions ou aux mécaniques de récompenses, nous obtenons des effets très intéressants à moindre coût, mais nous ne pouvons pas toujours passer à l’échelle. En tant qu’économiste je pense que le nudge est un très bon outil complémentaire aux politiques incitatives classiques, mais qu’il ne peut pas les remplacer.

Pour Mobilize, l’utilisation des nudges est une piste prometteuse. Ils permettent en particulier de favoriser les comportements vertueux afin de tendre vers la neutralité carbone. Bien utilisés, ils constituent des alliés puissants dans la lutte contre l’autosolisme ou contre les énergies fossiles. Lorsque l’automobile n’est pas nécessaire, ils peuvent également favoriser la prise de décision en faveur des mobilités légères ou des transports en commun. De manière plus générale, ils permettent de mettre en valeur toute une gamme d’options de mobilité chères à Mobilize : plus durables, accessibles et abordables.

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2040 : et si rouler en voiture coûtait de moins en moins cher ?

ET SI…

2040 : et si rouler en voiture coûtait de moins en moins cher ?

La perspective d’une automobile plus accessible est contre-intuitive. Les prix du carburant ont atteint des records en 2022, jusqu’à provoquer des manifestations dans plus de 90 pays1. Les prix des véhicules – neufs ou d’occasion – atteignent également des sommets. Le régulateur, dans son ambition de réduire les émissions automobiles, multiplie les projets de péages urbains ou routiers, de taxes environnementales ou de zones à faibles émissions. Autant de dispositifs qui peuvent se traduire par une augmentation des coûts d’usage, alors que l’automobile représente déjà le 3e poste2 de dépenses pour les ménages en Europe. Cumulé à l’augmentation des tarifs de stationnement et des frais d’entretien, c’est l’avènement d’une automobile trop coûteuse pour toute une partie de la population et réservée à un public privilégié qui risquerait de se dessiner.

  • mobilité partagée
  • véhicule électrique

Pour autant, un certain nombre de signaux laissent imaginer une perspective plus optimiste. Du primat de l’usage aux nouveaux modes de partage, en passant par l’optimisation de l’électrique, l’automobile pourrait se réinventer moins onéreuse.

indice #1 – L’assurance s’adapte à l’usage du véhicule

Les usages de l’automobile évoluent. Moins systématiques, plus partagés et intégrés dans des écosystèmes multimodaux, ils correspondent de moins en moins aux offres encore monolithiques des assureurs. Dans ce contexte, l’assurance au kilomètre – indexée sur l’usage – constitue une petite révolution. On parle alors de pay as you drive (PAYD), pour désigner une assurance dimensionnée en fonction de l’utilisation réelle des véhicules, ou de pay how you drive (PHYD) pour décrire une assurance capable de s’adapter au style de conduite pour récompenser les chauffeurs prudents.

A travers son association avec Accenture, Mobilize Insurance s’inscrit dans cette logique et propose des solutions adaptées à la complexité des mobilités contemporaines.

indice #2 – La mobilité électrique se démocratise

Aujourd’hui, l’électrification reste à double tranchant pour le porte-monnaie des automobilistes. L’achat des véhicules électriques est sensiblement plus coûteux (plus de 20%3 aux Etats-Unis), alors que la recharge électrique est plus économe qu’un plein d’essence, notamment grâce à la recharge à domicile ou au bureau.. France Stratégie4 estime que les économies d’usage s’élèvent à 1200€ par an pour une voiture électrique, ce qui permet de rentabiliser un véhicule en 6 ans en comptant les aides actuellement en vigueur en France.

Dans le même temps, les constructeurs déploient des trésors d’innovation afin de réduire le coût de production des véhicules électriques. C’est un des principaux objectifs de Renault Group au sein de sa filiale Ampere. Grâce à une intégration optimisée de l’architecture logicielle, à une réduction de la diversité des pièces, ou à une production de chaque voiture en moins de 10 heures, le groupe compte réduire de 40% le coût par véhicule !

mobilite-democratise

indice #3 – Véhicules partagés, coûts partagés

Selon McKinsey, l’autopartage pourrait représenter un marché compris entre 4 et 5 milliards d’euros d’ici 2030 en Europe. D’après les chiffres de l’ADEME5, la France compte aujourd’hui 12 000 véhicules actifs en autopartage et 300 000 utilisateurs réguliers. A cela s’ajoute la pratique du covoiturage qui représente 4% des déplacements quotidiens. Cette tendance est bénéfique à bien des égards : elle permet un usage plus intense de véhicules trop souvent dormants, elle limite l’emprise foncière de l’automobile à l’heure des objectifs de “Zéro artificialisation nette6“, et elle permet de réduire fortement les émissions du secteur, tout en limitant les coûts de déplacement individuels ! Elle s’incarne aujourd’hui à travers des services comme Zity by Mobilize ou Mobilize Share, qui simplifient l’autopartage (entre particuliers ou en entreprise) ou la location rapide de véhicules…

micro-voitures

indice #4 – L’avènement (finalement) des micro-voitures ?

Face au débat sur la taille des véhicules, une tendance aux micro-voitures pourrait bien voir le jour pour certains besoins. Souvent cantonnées au rôle de curiosités (quel meilleur exemple que le célèbre “oeuf” de Paul Arzen ?) les micro-voitures pourraient bientôt se démocratiser dans nos paysages urbains. Électriques, légères et écologiques, pensées pour la ville ses usages et ses congestions, ces toutes petites automobiles présentent également l’avantage d’être abordables.

Une enquête7 réalisée par McKinsey montre ainsi qu’une majorité des personnes sensibles à la question de la “minimobilité” présentent des revenus moyens ou faibles. Dans ce contexte, les micro-véhicules Mobilize Duo & Bento – respectivement dédiés aux passagers et au transport de petites marchandises – devraient faire parler d’eux. Prévus pour 2024, ils occupent un tiers de place de parking, accèdent aux ZFE8, sont conçus avec 50% de matériaux recyclés et sont accessibles par abonnement !

indice #5 – Plus qu’une voiture

Enfin, les automobiles électriques pourraient être amenées à dépasser leur simple rôle de véhicule. Avec le développement des technologies de vehicle to grid (V2G), elles joueront bientôt un rôle de batteries complémentaires pour le réseau. Derrière l’acronyme V2G se dessine en effet une technologie prometteuse. Grâce à la charge bidirectionnelle, les véhicules se rechargeront dès que l’électricité est peu chère et la demande faible. A l’inverse, lors des pics d’usage, les automobiles pourront injecter de l’énergie inutilisée par leur véhicule dans le réseau, dans une logique d’équilibrage. Une manière de bénéficier de revenus complémentaires en vendant cette électricité aux opérateurs de réseaux.

En attendant le lancement du V2G sur les futures Renault E-Tech, l’application Mobilize Smart Charge propose déjà de prendre la main sur la recharge du véhicule, pour la démarrer quand l’électricité est la moins chère, et l’arrêter dès que ça n’est plus le cas !

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Avec une part de marché de près de 12% en Europe, le moins que l’on puisse dire est que la voiture électrique ne fait plus exception sur nos routes.

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Le monde du transport n’a jamais été autant en ébullition. Le choix des modes de transport et des applications de mobilité permet à chaque utilisateur de ne plus subir ses déplacements, mais d’en devenir le pilote.

la donnée, clé d’une mobilité durable ?

ET SI…

la donnée, clé d’une mobilité durable ?

Situées à l’épicentre de l’écosystème de la mobilité, nos voitures sont aujourd’hui devenues des gestionnaires de nos déplacements. Au cœur de cette fonctionnalité, il y a la donnée qui y transite et nous assiste sur la route, dans la ville ou lors de nos escapades. Une donnée qui peut devenir un élément crucial en matière de prévention des pannes, de réparation et d’assistance prédictive. Et si, de simple assistante à la conduite, la donnée collectée se révélait être la clé d’une maintenance plus durable des infrastructures et des véhicules ?

  • transition énergétique
  • véhicule électrique

Plus la voiture devient communicante, plus elle pourrait être comparée à un smartphone roulant. Mêmes fonctionnalités. Mêmes technologies embarquées. Mêmes capacités à communiquer avec nos environnements numériques, à mesurer les performances, à nous guider et à nous assister dans nos vies quotidiennes. Toutes ces assistances ne surprennent plus grand monde aujourd’hui. Ce qui fait un peu oublier à quel point la voiture, au même titre que le smartphone, constitue un laboratoire d’innovations technologiques. Peu à peu, elle est devenue une interface entre le conducteur et son environnement routier, susceptible de s’adapter à ses habitudes de conduite, de l’informer de l’état du trafic, de l’itinéraire le plus court vers le supermarché ou de la disponibilité des bornes de recharge. Et l’histoire ne fait que commencer. Au cœur de cet écosystème, il y a la donnée devenue massive.

la voiture comme scanner géant

Les capacités grandissantes de l’intelligence artificielle permettent désormais d’aller un peu plus loin dans l’aptitude des véhicules à nous assister dans nos déplacements. D’abord en matière de sécurité sur la route. On peut imaginer les applications qui découlent d’un véhicule capable de scanner en permanence son environnement et de remonter en temps réel l’information à une base de données routière. En superposant des jeux de données collectés par les véhicules arpentant la chaussée, il est assez facile de détecter, par traitement informatique, tous les changements et les anomalies intervenues sur la voirie. Une aide cruciale pour les urbanistes dans la fluidification des villes. De quoi également tracer une carte de l’état des infrastructures routières d’un pays et donner un sacré coup de pouce aux acteurs de la maintenance pour engager des travaux avant toute dégradation de la chaussée. Rappelons que l’Europe compte plus de 70 000 kilomètres d’infrastructures à surveiller et entretenir rien que pour son réseau d’autoroutes. Et que le coût annuel lié à l’entretien des infrastructures routières est estimé à 100 milliards d’Euros pour les pays de l’OCDE1. On touche là à un sujet économique crucial.

quand la route alerte

Dans la perspective inverse, la multiplication des capteurs qui abordent désormais nos infrastructures rend imaginable une « route » capable d’analyser et d’informer en temps réel sur l’état des véhicules qui les empruntent. De quoi détecter, un jour, les risques liés à la somnolence au volant, au même titre qu’on est aujourd’hui en capacité d’informer le conducteur d’une intervention de la voirie ou de la densification du trafic… Ou même, pourquoi pas, alerter d’une anomalie mécanique sur un véhicule avant qu’elle ne provoque une panne grave. Un pas supplémentaire en faveur d’un principe de maintenance prédictive. L’analyse de la donnée constitue ainsi un moyen redoutable d’anticipation. Prévenir plutôt que guérir en quelque sorte. Côté véhicules, l’extraction de ces données est aussi un moyen d’établir des recommandations précises en matière d’entretien pour chaque véhicule de chaque automobiliste ou modéliser en temps réel l’état de vétusté d’une flotte automobile. De quoi programmer les opérations de maintenance ou de réparation et mieux répartir la charge chez les réparateurs et les concessionnaires.

route-alerte

visualiser pour (mieux) sensibiliser

Partant du principe qu’on ne gère bien que ce qu’on sait mesurer, c’est aussi sur la capacité à se transformer facilement en indicateurs que repose la valeur de la donnée collectée. Elle se révèle précieuse pour estimer l’usage individuel qui est fait de chaque automobile. Une personnalisation qui ouvre des perspectives en matière d’assurance pour adapter les offres à la réalité des usages quotidiens, en les indexant sur le nombre réel de kilomètres parcourus ou le mode de conduite de chaque automobiliste par exemple. Ainsi, les bons conducteurs pourront voir leur prime d’assurance diminuer. On comprend bien, aussi, l’influence positive qu’aurait un indicateur présent sur le tableau de bord de chaque véhicule en matière de sensibilisation et d’incitation aux bonnes pratiques de conduite.

le jumeau numérique à la rescousse

La capacité de modélisation est un atout maître de la donnée, qui fait aujourd’hui émerger la notion de jumeaux numériques. Beaucoup d’industries se penchent sur ce principe, qui repose sur la réplique virtuelle d’un objet ou d’un système susceptible de réagir en fonction des données dont elle est nourrie. Un avatar un peu magique, sur lequel il est possible de tenter toutes sortes d’expériences pour mieux en comprendre les conséquences, sans toutefois se confronter aux risques qu’ils représentent dans la vraie vie. De la projection environnementale à la simulation d’aléas industriels en passant par les tests de résistance, les principes d’interaction ou le diagnostic d’usure de systèmes complexes, les champs d’application de ce principe sont encore en plein devenir.

jumeau-numerique

donnée massive et économie circulaire

Appliqué au monde de l’automobile, ce jumeau numérique est une aubaine pour comprendre les comportements de chaque véhicule tout au long de leur cycle de vie. Et ainsi intervenir avec précision au moment et à l’endroit les plus opportuns, réparer une pièce usée plutôt que changer tout un ensemble, voire optimiser la durée de vie et recycler les batteries usagées. L’idée, ici aussi, prévenir plutôt que guérir. En imaginant que chaque pièce détachée puisse être identifiable et traçable, la donnée devient alors la meilleure alliée d’une économie circulaire, favorisant la récupération et le réemploi de matériel. D’autant plus si elle intègre les fonctionnalités de la blockchain qui garantissent l’authenticité et l’historique de chaque pièce. D’un point de vue industriel, l’analyse massive de cette micro-donnée permet d’identifier toute pièce ou système qui viendrait à s’user prématurément, d’améliorer en permanence les process de fabrication, la qualité de conception et, in fine, la fiabilité des véhicules. Modélisation, projection, traçabilité. La donnée devient l’alliée d’une maintenance durable.

univers virtuels pour réparations réelles

Le mieux avec la donnée, c’est aussi sa capacité à voyager et à prendre facilement la forme qu’on cherche à lui donner. Deux prédispositions qui expliquent sa filiation avec les mondes virtuels auxquels l’automobile ne pouvait que succomber. En croisant les données individuelles de chaque véhicule, la modélisation 3D et la téléassistance, les casques de réalité virtuelle ou augmentée peuvent se révéler des outils intéressant pour une maintenance « pilotée », qui permettrait aux réparateurs de s’immerger en plein cœur du système du véhicule pour en détecter les anomalies et les dysfonctionnements éventuels. Et en tirer un diagnostic à distance. Mieux, le conducteur pourrait intervenir directement sur la panne sur ses recommandations à distance. Gain de temps, gain de déplacement. Et gain d’argent.

vers un océan de services

De la recommandation de conduite à la réparation en « libre-service » en passant par l’optimisation des plannings de maintenance ou la personnalisation des offres de mobilité, les innovations qui reposent sur la donnée, ou plutôt sur son exploitation, sont donc nombreuses. Et la plupart sans doute encore à découvrir. Au-delà d’une meilleure expérience de conduite et de sécurité à laquelle nous sommes désormais habitués, cette donnée est aussi une opportunité en matière de prévention et de maintenance. La donnée numérique nous donne à voir ce qui n’est pas toujours accessible à l’œil nu dans un système complexe comme celui de la mobilité. A savoir les innombrables interactions qui existent entre un véhicule, son conducteur et son environnement routier. Elle peut par conséquent devenir cruciale pour assurer la performance de l’ensemble de l’écosystème… et laisser à l’automobiliste le seul plaisir de la conduite.

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Dans une société confrontée aux conséquences du réchauffement climatique et de plus en plus soucieuse de son impact sur l’environnement, les voitures individuelles deviennent le symbole d’une époque dépassée.

autopartage : une nouvelle mobilité prometteuse

POINTS FORTS

autopartage : une nouvelle mobilité prometteuse

En matière de mobilité, notamment urbaine, les alternatives à la voiture individuelle se multiplient. Ces nouvelles mobilités sont souvent vécues comme des moyens de s’émanciper de la possession automobile et de son cortège de contraintes.

  • mobilité partagée
  • véhicule électrique

l’auto-partage revêt plusieurs formes

L’autopartagemet à disposition d’usagers des véhicules en libre-service, 24/7,pour la durée et la destination de leur choix. Il y a plusieurs types d’autopartage. 

En boucle : la restitution du véhicule s’effectue à la station de départ voire en concession comme c’est le cas avec le service Mobilize Share.  

En trace directe : la restitution du véhicule s’effectue dans une station possiblement différente de celle de départ.  

Ces deux types d’autopartage nécessitent une réservation préalable. 

Sans station ou en « free-floating » : le véhicule est stationné dans la rue. Il peut être emprunté sans réservation et restitué sur n’importe quelle place de stationnement, en voirie et dans la zone géographique couverte par l’opérateur du service. Dans ce cadre, le client géolocalise le véhicule via une application smartphone dédiée. L’autopartage en free-floating est particulièrement adapté aux grandes villes. Zity by Mobilize en est un exemple à Madrid, Lyon et Milan. 

À ces trois formes d’autopartage s’ajoutent celle entre particuliers, souvent facilitée par une plateforme de mise en relation. 

la mobilité partagée rencontre son public

L’autopartage est un secteur en croissance, malgré un temps d’arrêt en 2020 et 2021 observé au moment de la crise sanitaire en dépit des mesures de désinfection systématique des véhicules. On compte en Europe environ 50 000 véhicules partagés, essentiellement dans 5 pays, dont 18 500 en Allemagne et 12 000 en France.

Bien sûr, si l’on y ajoute les trottinettes et les vélos en libre-service, les chiffres explosent. La mobilité partagée concerne en effet près de 400 000 « engins » en Europe, dont plus de la moitié sont des trottinettes. Berlin et Paris bénéficient du volume le plus important, et d’une densité autour de 100 « engins » partagés pour 10 000 habitants. En revanche Oslo décroche la palme en matière de densité, avec 400 voitures, vélos ou trottinettes partagés pour 10 000 habitants.

autopartager, louer une voiture, covoiturer… les différences sont nettes

La location automobile traditionnelle s’appuie sur une remise de clé en main propre via une agence. A contrario, l’autopartage met à disposition le véhicule en libre-service. Cela lui confère une souplesse particulièrement appréciée. De ce fait, le service d’autopartage est disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour des trajets de quelques minutes à plusieurs jours. Mobilize Share est un exemple de service positionné à la fois sur la location automobile traditionnelle, grâce à la densité du maillage géographique du réseau Renault, qui offre un grand nombre de points de retrait et de dépôt, et sur l’autopartage en boucle. 

Le covoiturage, quant à lui, se rapproche de l’autopartage entre particuliers, avec comme différence que le possesseur de la voiture et le « covoitureur » font le même trajet et que le propriétaire du véhicule conduit. Le covoiturage s’organise directement entre particuliers ou via une plateforme. Il peut concerner des trajets pendulaires quotidiens comme des trajets exceptionnels plus longs. Le covoiturage connaît un véritable succès, du fait de son caractère économique. La contribution financière du passager est une participation aux frais d’usage et d’entretien du véhicule. En France, on estime aujourd’hui que le nombre de trajets en covoiturage a été multiplié par plus de 3 entre 2022 et 2023 et qu’il représente près de 0,9% des trajets automobiles. 

l’auto-partage, pour qui et pour quoi faire ?

Une enquête de l’Ademe datant de 2022 en France montre que l’autopartage en boucle fermée est le plus représenté, tant en nombre d’opérateurs que de couverture territoriale. En moyenne, il concerne des trajets de moins de 5 heures et de moins de 50 kilomètres. Pour l’autopartage en free-floating, les locations sont plus courtes, soit en moyenne de moins d’1 heure et de moins de 20 kilomètres. Mais ce sont surtout les usages qui diffèrent. L’autopartage en boucle fermée concerne des motifs non contraints voire récréatifs, alors que l’autopartage en free-floating concerne plutôt des trajets du quotidien. Dans les 2 cas, ces déplacements sont principalement effectués dans l’agglomération de résidence. 

Autre information intéressante : on observe que l’usage de l’autopartage au sein d’un foyer coïncide à près de 70% avec l’abandon de la possession automobile, autrement appelée « démotorisation ». Aujourd’hui, seuls 26%des« autopartageurs»possèdent une voiture. Ils sont ainsi plus adeptes des transports en commun et des mobilités douces que la moyenne de la population. La démotorisation est-elle la conséquence du recours à l’autopartage, ou le recours à l’autopartage est-il la conséquence de la démotorisation ? Une chose est sûre : le client le plus emblématique de l’autopartage réside dans une ville, qui propose des centres d’intérêts relativement près les uns des autres et proches des habitations, qui offre des alternatives pratiques pour remplacer la voiture, telles que des transports en commun ou des pistes cyclables, voire qui découragent l’usage de certains véhicules via des restrictions de circulations, la réduction des possibilités de stationnement, etc. 

Pour autant, l’autopartage est tout aussi bien susceptible de s’appliquer aux utilisateurs hors agglomération, grâce notamment à l’utilisation à des fins privées de flottes de véhicules professionnels, mais aussi à la mise à disposition de véhicules à la sortie de magasins… De multiples possibilités sont d’ores et déjà explorées et ne demandent qu’à se développer. 

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recharge de la voiture électrique : autonomie ou charge… mentale ?

CHECK POINT

recharge de la voiture électrique : autonomie ou charge… mentale ?

Le marché du véhicule électrique est en plein boom, mais beaucoup hésitent à abandonner le monde du véhicule thermique, car ils craignent de ne pas trouver facilement à recharger la batterie de leur voiture 100% électrique. La liberté de mouvement, que représente la voiture individuelle depuis des décennies dans l’imaginaire collectif, serait-elle remise en question par l’avènement la mobilité électrique ? La crainte d’une perte de rayon d’action est-elle justifiée ou supposée ? À chacun de se faire sa propre opinion !

  • véhicule électrique

recharge électrique : des besoins à ne pas surévaluer
★ ☆ ☆

Dans de nombreux pays occidentaux, on observe que la mobilité physique stagne, voire diminue légèrement, notamment en termes de nombre de déplacements. En France par exemple, une personne effectue en moyenne 2,8 déplacements physiques par jour, dont près de 99% sont des trajets de moins de 80 kilomètres. On estime que chaque déplacement couvre en moyenne 9 kilomètres. Sur ces trajets courts, la part modale de la voiture semble avoir atteint son pic il y a une dizaine d’années, et s’établit aujourd’hui à environ 64%.

 

99% des trajets sont courts

 

Quand on sait qu’une voiture électrique comme la Zoé E-Tech Électrique a une autonomie WLTP de près de 400 kilomètres, on comprend vite que la question du rayon d’action ne se pose en réalité pas dans 99% des cas. Analyser ses habitudes permet donc de se rendre compte de ses vrais besoins de mobilité… et de chasser l’angoisse de la panne, pour reconsidérer objectivement un passage à l’électrique.

installation de borne de recharge à domicile : l’autonomie par excellence
★ ★ ☆

Et si vous aviez votre propre station-service chez vous ? C’est ce qui se passe avec un véhicule électrique. Plus de 90% des recharges de voitures électriques ou hybrides rechargeables se font à domicile ou au travail, c’est-à-dire un lieu privé dans lequel on reste stationné relativement longtemps. C’est sans aucun doute le plus pratique, mais aussi le plus économique. Le prix de l’électricité à domicile est en effet plus bas que pour les bornes de recharge de l’espace public. De plus, la recharge à domicile est potentiellement une recharge intelligente : l’application Mobilize Smart Charge prend la main sur le timing de la charge afin de favoriser l’équilibre du réseau électrique, et donc de profiter d’une électricité la moins chère et la moins carbonée possible. Ainsi, le smart charging fait rimer économie et écologie.

 

90% des recharges de véhicule électrique se font à domicile ou au travail

 

Que vous souhaitiez profiter, en tant que particulier, d’une borne de recharge à votre domicile, ou, en tant que professionnel, d’une ou plusieurs bornes sur le parking de votre entreprise, les offres de Mobilize Power Solutions ont pour objectifs un coût optimisé et une tranquillité d’esprit maximale. Tout est compris, de l’analyse du besoin de charge, à la maintenance, en passant par l’installation des bornes, afin que recharger une voiture électrique soit réellement simplissime.

borne électrique en itinérance : l’enjeu de l’accès à la recharge publique
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Les déplacements de plus de 80 kilomètres, qui nécessitent donc potentiellement – davantage que les trajets courts – le recours à une recharge sur le trajet, comptent pour moins de 2% du nombre de déplacements, en France notamment. Le poids de ce besoin de mobilité est donc à relativiser. Cependant, comme la voiture assure en moyenne 73% de ces trajets longs, les utilisateurs de véhicules électrifiés sont tout-à-fait fondés à rechercher des solutions simples de recharges en itinérance.

 

73% des trajets longs se font en voiture

 

Pour répondre à cette demande, les professionnels et les pouvoirs publics s’organisent. On compte aujourd’hui environ 500 000 points de recharge publiques en Europe, et les objectifs de déploiement de nouvelles infrastructures sont ambitieux. Outre le nombre important de bornes, le l’autre enjeu est la durée courte de l’opération, afin de pouvoir recharger la batterie de son véhicule électrifié le temps d’une simple pause. Avec 200 nouvelles stations de recharge rapide, Mobilize Fast Charge prévoit d’apporter sa pierre à l’édifice.

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