mobilité individuelle : les codes ont changé

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mobilité individuelle : les codes ont changé

Le monde du transport n’a jamais été autant en ébullition. Le choix des modes de transport et des applications de mobilité permet à chaque utilisateur de ne plus subir ses déplacements, mais d’en devenir le pilote. On se croirait presque dans un jeu de Mario Kart ! Souscription automobile, location à la demande, choix multimodal, mobilités partagées… Ce ne sont plus les moyens de transport qui comptent, mais leur finalité de réduction du trafic et des émissions de gaz à effet de serre associées. Pour une mobilité plus durable, Mobilize propose des solutions qui vous propulsent directement en tête de la course. En voici quelques-unes.

  • mobilité partagée
  • transport à la demande
  • vision de marque

Zity by Mobilize : l’autopartage citadin quand et où vous le voulez

Fondé sur le principe du free floating, qui libère tous les véhicules de leurs stations de dépôt et de retrait, Zity, c’est 1 300 véhicules – Renault Zoé et Dacia Spring – 100% électriques, disponibles en libre-service dans les rues de plusieurs capitales européennes, comme Madrid, Paris, Lyon et Milan. L’autopartage de courte durée n’a jamais été aussi simple ! Car Zity by Mobile, c’est aussi une application pour localiser, réserver, déverrouiller et restituer le véhicule en un clic.

Mobilize Share : l’autopartage flexible dans tous les territoires

Pour 1 heure, 1 jour ou 1 mois, louer le véhicule adéquat pour répondre à un besoin ponctuel est facile, via l’application Mobilize Share. Les voitures auto-partagées sont disponibles dans de nombreux points du réseau Renault Group… c’est-à-dire non loin de chez vous ! Les déplacements de tous ordres se gèrent ainsi sans contrainte.

Bipi : la voiture individuelle « à la demande »

Imaginé sur le principe d’une plateforme d’accès à un large choix de véhicules, Bipi offre la possibilité à l’utilisateur de changer de voiture au gré de ses besoins et de ses envies. L’abonnement mensuel est tout compris – véhicule, assurance, entretien, assistance, etc. –, géré et adaptable à tout moment en ligne. Véritable nouveau mode de consommation automobile, Bipi permet de profiter de la mobilité individuelle la mieux adaptée, sans passer par l’achat automobile.

Mobilize Fleet Monitoring : les flottes-auto des pros en un coup d’œil

Système tout intégré de gestion de flotte automobile, le service Mobilize Fleet Connect Iris Live permet au gestionnaire de garder le lien avec tous ses véhicules. Il accède en temps réel et à distance aux données collectées directement par chacun. Une solution pour visualiser le taux d’utilisation des voitures, calculer leurs consommations, évaluer le vieillissement des flottes, … et prendre ainsi les meilleures décisions.

Mobilize Duo et Bento : la voiture autrement

Véritables micro-véhicules urbains, les modèles Duo et Bento sont une nouvelle manière 100% électrique et connectée de se déplacer. Duo est un quadricycle deux places qui se faufile partout. Lancé fin 2023, il proposera une version auto-partageable et une version sans permis. Bento est sa déclinaison utilitaire, adaptée à la livraison du dernier kilomètre grâce à un caisson de 700 litres à l’arrière, qui sera commercialisée courant 2024. La mobilité urbaine libérée des contraintes ! Comme Limo, Duo et Bento ne sont pas à vendre… mais disponibles avec un package de services sous forme d’abonnement.

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covoiturage, une clé de la consommation collaborative automobile

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covoiturage, une clé de la consommation collaborative automobile

Née avec la révolution numérique, la consommation collaborative est la mise en œuvre d’une idée économique qui prône la fin de la propriété de certains biens pour un meilleur usage collectif. Ce modèle occupe notamment une place prépondérante dans la mobilité automobile avec le covoiturage.

  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • transport à la demande

REBOOT 1 : la consommation responsable prend de l’ampleur

L’avènement des nouvelles technologies a engendré une véritable révolution. D’un modèle vertical (du producteur au consommateur), la société migre vers des standards de consommation plus horizontaux, basés sur le partage et l’échange entre particuliers. Une consommation collaborative au sein de laquelle posséder un bien n’est plus aussi fondamental que de l’utiliser. L’idée qu’il puisse ainsi servir à des utilisateurs multiples est le terreau de cette révolution.

Dans cette économie de la fonctionnalité, on partage désormais sous une forme gratuite ou payante l’usage de biens et particulièrement de services. Incontournables du modèle classique, des biens comme une maison ou une voiture sont de moins en moins soumis à la propriété exclusive puisqu’ils se louent à de multiples utilisateurs ou s’échangent pour des périodes plus ou moins courtes via des plateformes dédiées. Les exemples les plus probants de ce type de consommation collaborative étant à ce jour Airbnb, Carpoolworld ou Blablacar.

Au-delà des avantages sociaux (on partage avec ceux qui en ont besoin) et financiers qu’elle représente pour les particuliers, la consommation collaborative répond également à des enjeux environnementaux. Quatre passagers dans une même voiture ont une empreinte carbone bien plus réduite que si chacun se déplaçait dans son propre véhicule. Et consommer de manière collaborative participe au développement durable en redonnant une seconde vie à certains objets, via la vente d’occasion comme sur eBay, Back Market, etc.

REBOOT 2 : l’économie collaborative s’organise

Face au modèle de consommation classique, l’économie collaborative se développe de deux manières. La première en dupliquant ce qui existe déjà comme prendre un taxi, louer un appartement ou une voiture. À cela elle greffe des services absents de l’offre générique.

Les exemples les plus évidents de ces ajouts étant les applications mobiles, le retour critique sur la prestation ou – et c’est peut-être sa caractéristique la plus importante – des tarifs plus attractifs que ceux du circuit standard.

La seconde manière est de créer directement un nouveau service – comme le covoiturage – qui permette aux particuliers d’organiser entre eux leur propre mobilité en dehors des contraintes imposées par les transports traditionnels.

REBOOT 3 : des consommateurs « collaboratifs » nombreux et divers

Mais qui sont les consommateurs de cette économie collaborative ? Pour les identifier il faut prendre en compte les deux principales habitudes de consommation de cette population, à savoir : la raison pour laquelle ils consomment de manière collaborative (pour posséder ou utiliser un bien à plusieurs) et le contexte dans lequel ils la pratiquent : à des fins individuelles ou collectives.

Au croisement de ces deux démarches on peut identifier 4 grandes familles de consommateurs collaboratifs : les Co-Owners, les Co-Users, les Single-Owners et les Single-Users.

Ainsi, les Co-Owners qui cherchent à consommer de façon plus responsable. Adeptes des achats groupés, on les retrouve en majorité sur les plateformes du secteur alimentaire.

Les Co-Users sont eux motivés par la dimension économique de la consommation collaborative. Mais si l’aspect financier les attire, l’idée d’une consommation plus respectueuse et synonyme de lien social les concernent également. C’est pourquoi on en retrouve une grande partie sur les sites internet de covoiturage.

Les Single-Owners cherchent autant à réaliser des économies qu’à éviter le gaspillage. C’est la raison pour laquelle ils fréquentent plutôt les sites de don et de revente.

Enfin, les Single-Users apprécient la dimension sociale et le partage de savoir que propose la consommation collaborative, généralement sur des sites de locations d’objets et d’échanges de compétence.

REBOOT 4 : covoiturage écologique, l’exemple d’un mode de consommation collaborative automobile

Parfois confondu avec l’autopartage, le covoiturage revêt une dimension plus sociale, puisqu’il met en relation un conducteur et des passagers souhaitant effectuer un trajet identique en commun. C’est donc aussi l’occasion d’une rencontre, d’un partage autour du trajet. Et comme le covoiturage doit s’adapter aux contraintes des passagers et du conducteur, il se prévoit en général à l’avance, laissant peu de place à l’imprévu. Cela le rend idéal pour des parcours quotidiens réguliers, comme pour des voyages plus exceptionnels. Il reste la solution préférée des consommateurs en quête d’une solution économique, sociale et raisonnée, particulièrement pour leurs longs trajets.

Premier chapitre du passage à la consommation collaborative par le secteur automobile, le covoiturage doit son essor à ses avantages économiques. Mais son bénéfice écologique est, lui aussi, notable.

 

Copyrights : LPETTET, pixelfit

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l’écomobilité réinvente les trajets

L’écomobilité touche l’ensemble des questions de mobilité et de modes de vie à l’heure de la transition énergétique. Mais comment l’intégrer dans le quotidien des habitants des villes et des zones rurales ? Et par quels moyens la concrétiser pour que chacun se l’approprie ? Voici quelques recettes à tester.

  • connectivité
  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • transport à la demande
  • véhicule électrique

Recette n°1 : comprendre l’écomobilité avec une pincée d’imagination

Le principe de l’écomobilité regroupe à la fois les initiatives et les infrastructures permettant une mobilité durable, que ce soit en ville, en zone périurbaine ou rurale. Imaginez ainsi les services publics, les commerces, les écoles, près les uns des autres et facilement accessibles alors que, dans les rues, circuleraient des tramways, des véhicules électriques en autopartage, des gyropodes et des vélos sur des pistes cyclables. De nouvelles habitudes de mobilité voient progressivement le jour dans ce sens.

Tous ces véhicules pourraient par exemple rouler sur une chaussée qui absorberait 10 à 20 % des rayons du soleil. Le revêtement de sol pourrait ensuite transmettre cette énergie aux bâtiments adjacents afin de chauffer l’eau. Sur les trottoirs, le végétal reprendrait sa place et créerait de l’ombre pour diminuer le rayonnement solaire en période de canicule. Chacun se partagerait alors la chaussée avec une mobilité douce qui s’inscrirait dans une démarche de développement durable. L’écomobilité, pour la faire advenir il faut d’abord la rêver un peu !

Recette n°2 : mélanger écomobilité et électromobilité à feu doux

Si les deux notions ne sont pas équivalentes, les solutions apportées par l’écomobilité incluent celles apportées par l’électromobilité. Elles vont de l’autopartage, aux vélos, en passant par les gyropodes et tous les autres moyens de locomotion durables. L’écomobilité aborde aussi la question des infrastructures qui facilitent les trajets. Elle couvre ainsi, à la fois l’usage de véhicules propres, et tout ce qui permet leur fonctionnement : les bornes électriques, l’origine renouvelable de l’électricité, l’aménagement de la chaussée, etc.

Recette n°3 : associer les trois principaux ingrédients de l’écomobilité

Le présent et le futur de l’écomobilité reposent sur trois principaux piliers :

 

la multimodalité et l’intermodalité

Pour atteindre l’idéal de l’écomobilité, une diversité de transports disponibles est indispensable. Où qu’il se trouve, chacun devrait avoir accès, à n’importe quel moment du jour ou de la nuit, à un ou plusieurs modes de transport adaptés à son besoin, c’est-à-dire à une offre multimodale. L’intermodalité concerne, quant à elle, la possibilité d’utiliser des moyens de transport différents sur une même zone, un même parcours. Ces deux concepts complémentaires sont une base pour améliorer les solutions de mobilité durable. Les villes, espaces densément peuplés par excellence, sont logiquement les mieux dotées et font figure de laboratoires des nouvelles mobilités.

les véhicules propres et partagés

La multimodalité et l’intermodalité reposent en priorité sur des véhicules propres, c’est-à-dire électriques ou électrifiés, et/ou partagés. Des usages rendus possibles – et surtout simplifiés à l’extrême – par l’omniprésence de la connectivité. Le free-floating offre, par exemple, un avantage dans l’autopartage : il permet de laisser et de récupérer le véhicule presque n’importe où.

Mobilize, la marque de Renault Group qui voit la mobilité au-delà de la possession d’un véhicule, se positionne sur ces nouvelles mobilités. Son service d’autopartage en free-floating Zity by Mobilize, par exemple, est 100% électrique et particulièrement adapté aux centre-villes des métropoles. Et sa solution Mobilize Share de location et de partage de véhicules répond à de multiples besoins de déplacements, au plus près des habitants, et plutôt en dehors des grandes agglomérations.

les nouvelles technologies

Aujourd’hui, l’écomobilité se concrétise aussi à travers les applications mobiles reliant les humains aux véhicules en un clic. Et tout ce qui a été imaginé dans la littérature de science-fiction pourrait bien devenir réalité !

Par exemple, Mobilize s’appuie sur une plateforme technologique pour propose des offres de mobilité adaptées au besoin de chaque utilisateur. Elles comprennent l’usage d’un véhicule et un ensemble de services associés, Mobilize Duon’est pas qu’un micro-véhicule électrique pour la circulation en ville, Mobilize Bento n’est pas qu’un mini-utilitaire électrique pour la livraison de biens et de services en zone urbaine… Chacun est une interface connectée entre l’utilisateur et l’infrastructure, qui ouvre mille et une possibilités en termes de services pour fluidifier la mobilité, optimiser son coût et réduire son impact sur l’environnement.

Recette n°4 : inviter les acteurs de la transition énergétique à partager la table

Chacun est finalement acteur des solutions d’écomobilité. Mais, pour y parvenir, il est nécessaire que les politiques publiques soient suivies d’effets. Selon une étude du groupe Arcadis, c’est Hong Kong qui a la palme des endroits du monde où la mobilité est la plus durable, notamment grâce à son métro particulièrement efficace. En Europe, c’est Vienne, en Autriche, qui fait figure de modèle avec un centre-ville piéton et des transports en commun en majorité électriques.

Les constructeurs automobiles sont bien évidemment en première ligne pour concevoir des solutions de véhicules électriques et connectés, qui répondent aux enjeux de l’écomobilité et de mobilité durable. Tout comme l’ensemble des entreprises qui innovent pour un transport individuel ou en commun propres. Des nouvelles marques émergent, qui repensent le design de la mobilité au-delà de l’objet automobile, afin de prendre en compte tous les points de contact entre l’usager et sa mobilité.

L’écomobilité inclut donc toutes les possibilités de transport de chaque individu, chaque entreprise, chaque collectivité, pour parvenir à une autre forme de mobilité, durable et douce. Et cela, à travers des innovations, des initiatives publiques et privées, et une réflexion en commun entre les différentes parties prenantes.

 

Copyright : LeoPatrizi, Tramino, Elektronik-Zeit

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les mobilités du futur sur la piste de l’inclusion

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les mobilités du futur sur la piste de l’inclusion

Comment penser les mobilités du futur sans réfléchir à leurs dimensions inclusives ? Systèmes autonomes, accompagnement dans les territoires, applications… Des solutions émergent pour offrir demain, à tous et à toutes, les moyens de se déplacer. Petit florilège d’initiatives motrices d’inclusion.

  • connectivité
  • transport à la demande

En France, selon l’enquête « Mobilité et modes de vie en 2020 » réalisée par le Forum Vies Mobiles : 3 personnes sur 4 déclarent être contraints dans leurs déplacements. Une inégalité qui peut produire des conséquences sociales terribles au quotidien. Et pour cause : 1 Français sur 4 a déjà renoncé à un emploi à cause de difficultés à se déplacer. Mais les acteurs du secteur redoublent d’effort pour imaginer des modèles accessibles à tous et – pourquoi pas ! – revenir à la promesse initiale de la mobilité : se mouvoir en toute liberté. Les enjeux ? Réduire les conséquences sociétales de telles inégalités, décloisonner les territoires et potentiellement s’ouvrir à de nouveaux marchés…

REBOOT 1 : la refonte des transports territoriaux

« La première urgence est de s’interroger sur les fractures sociales et territoriales, et in fine sur l’égalité de l’offre de mobilité en France », déclarait Valérie Dreyfuss, déléguée générale du laboratoire de la mobilité inclusive. Ces fractures sociales, au cœur de l’espace public, soulèvent le rôle des collectivités territoriales et de leur accompagnement dans l’émergence de nouveaux services inclusifs. Mais agir sur l’égalité de l’offre nécessite souvent de repenser nos infrastructures. Transdev, opérateur de mobilités français, propose par exemple des solutions pour accompagner le transport des personnes en situation de handicap. Comment ? En aménageant des stations et rampes d’accès de tramways et bus, en déployant des véhicules à plancher bas,​ et en travaillant la signalétique et les canaux de communication visuelle, sonore ou sensible.

REBOOT 2 : l’accompagnement au cœur de la mobilité

« Compagnon de route », un métier du futur ? Tout porte à croire que l’accompagnement des personnes en situation de handicap dans leur déplacement sera un service indispensable dans nos territoires si l’on souhaite entamer la transition inclusive des mobilités. La plateforme Mon Copilote l’a bien compris. Son modèle est d’accompagner les personnes à mobilité réduite dans leurs déplacements, qu’ils soient professionnels, quotidiens ou de loisirs. La plateforme permet aux pilotes et copilotes de choisir leur mode de transport : voiture, train, avion, bus, métro ou même à pied, et de se faire accompagner pour le voyage. Autre initiative : Wheeliz. Créée par Charlotte de Vilmorin, cette start-up se définit comme le Airbnb du véhicule aménagé, et permet des véhicules aménagés pour les personnes à mobilité réduite, le tout entre particuliers.

REBOOT 3 : le véhicule autonome en guise de voiture pour personne à mobilité réduite ?

Ses promesses de rapidité et de fiabilité nous ont peut-être fait oublier sa dimension inclusive mais la voiture autonome a beaucoup à offrir en la matière ! Shelley Lin, une professeure en génie électrique et informatique à Northeastern, aux États-Unis, s’est donnée pour objectif d’utiliser l’intelligence artificielle pour révolutionner le transport des personnes aveugles et malvoyantes. Mais le défi est de taille ! Il s’agit d’analyser les données en temps réel et de donner des instructions fiables avec la nécessité de comprendre les mouvements et les comportements des passagers. En résumé, il faut pouvoir créer des communications bidirectionnelles entre le véhicule et les passagers : « Dans un véhicule autonome, les personnes voyantes seront très distraites. Ils ne seront pas conscients de leur environnement, tout comme une personne aveugle le sera, alors dans ce cas, nos travaux pourraient également les soutenir, ce qui représente un nombre énorme de personnes », explique Nicholas Giudice, professeur d’informatique spatiale à l’Université du Maine.

Les mobilités du futur devront penser la question du genre, du handicap, de l’âge, ou encore de la diversité des territoires et de leurs réalités économiques. La pandémie pourrait-elle accélérer le virage inclusif des mobilités ? C’est l’espoir du Forum Économique Mondial qui évoque la notion de mobilité universelle et qui mise sur l’innovation, les partenariats publics-privés et la coopération pour faire de la mobilité une réalité pour tout le monde, sans exceptions…

 

Vincent Thobel, journaliste L’ADN

L’ADN est le média de l’innovation qui analyse chaque jour les meilleurs concepts de la nouvelle économie sur le web et en format revue.

 

Copyrights : Unsplash – Joshua Hoehne, Unsplash – Robert Ruggiero

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une nouvelle génération sans voiture ?

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une nouvelle génération sans voiture ?

  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • transport à la demande

Podcast Mobilize

Zoom sur les jeunes. Une nouvelle génération sans voiture ? – Zoom sur les jeunes. Une nouvelle génération sans voiture ? – 

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La jeune génération souhaite vivre sans voiture, mais sans pour autant rester sur place… Alors, comment le secteur automobile peut-il répondre à leurs attentes ? Les nombreuses applications sur smartphone de mobilité peuvent-elles suffire à combler leurs déplacements ? À quoi ressemblera la mobilité du futur ?

Isabelle Rio Lopes, directrice senior chez Kantar en France, et Jean-Christophe Labarre, directeur de la stratégie des services chez Mobilize, vous emmènent explorer l’avenir de la mobilité, vu par la jeune génération.

Intervention d’Isabelle Rio-Lopes, Directrice Senior chez Kantar.

Dans cet épisode, on se demande s’il existera justement un jour, une génération sans voiture. Qu’en pensez-vous, vous, au regard de vos études ?

Aujourd’hui, si l’on regarde la génération des plus jeunes, des moins de 25 ans, celle que l’on appelle la génération Z, c’est vrai que c’est probablement la première génération véritablement multimodale, c’est-à-dire qui utilise tous les différents modes possibles. Ces jeunes passent aisément de la voiture au bus, au vélo, au covoiturage ou encore à d’autres services de partage, que ce soit la trottinette, le vélo, les scooters, etc. Cette multimodalité est facilitée par le fait qu’ils ont un usage intensif des applications de mobilité. Pour vous donner un chiffre, ils utilisent deux fois plus les applications de mobilité que les générations X par exemple, donc leurs aînés.

Néanmoins, cela ne signifie pas que cette génération rejette complètement la voiture. En réalité, la voiture reste pour eux un objet aspirationnel et une étape du passage à la vie adulte. Ainsi, nos études montrent que pour 28 % de ces jeunes, posséder une voiture reste une étape importante à atteindre dans la vie. Finalement, c’est seulement cinq points de moins que la génération Y, par exemple, où ils sont 33 % à le dire.

Ceci dit, il y a tout de même deux changements majeurs dans le rapport de la nouvelle génération à la voiture et à la mobilité au sens large, qui vont profondément impacter l’avenir de la mobilité.

Quels sont ces changements à votre avis ?

Tout d’abord, la voiture du futur devra être une voiture verte. En 2021, les jeunes sont 73 % à nous dire que pour leur prochaine voiture, ils envisagent un véhicule tout électrique. C’est sept points de plus qu’il y a deux ans. Donc sept points de plus qu’avant la pandémie. On voit l’impact que la pandémie a eu sur cette perception, cette urgence, cette nécessité de vraiment aller vers une voiture du futur qui soit une voiture moins polluante.

Le deuxième point qui me semble important, c’est que ces jeunes sont ouverts à tous les modes de transport et en parallèle de cela, ils souhaitent vivre une expérience de mobilité qui soit la plus fluide possible. Pour résumer, ils veulent pouvoir choisir pour chaque trajet, dans chaque situation, le mode de transport qui va être le plus adapté pour répondre à leurs besoins du moment dans un contexte donné.

Pour répondre à votre question de départ, je pense qu’aujourd’hui, on peut parler d’une nouvelle génération véritablement multimodale, ouverte aux alternatives de mobilité innovantes et diverses, mais pour laquelle la voiture gardera toujours une place centrale.

En effet, c’est une question qui paraît un peu plus complexe. Quelles sont les attentes des jeunes générations aujourd’hui quand on parle des offres de mobilité ?

Les jeunes d’aujourd’hui sont pragmatiques et ils cherchent avant tout à répondre à leurs besoins de mobilité de manière pratique et dans le respect de leur enveloppe budgétaire. Car cette question du budget, cette tension budgétaire, est en effet cruciale et est fortement présente. Ensuite, ils vont se tourner tout naturellement – ça, c’est un point très important pour eux –vers des modes de transport moins polluants et plus inclusifs. Là, on va penser notamment aux transports en commun ou encore aux services partagés. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, ce sont des modes qui souffrent d’une expérience utilisateur moins bonne que d’autres modes et ceci a été amplifié par le contexte de la Covid.

Au-delà de ses dimensions pratiques, financières et responsables, ces jeunes sont également en quête de modernité, de solutions innovantes et ils veulent rendre leurs expériences de trajets agiles, ludiques, vivantes, agréables. Finalement, c’est sur ces aspects, aujourd’hui, que les modes individuels tels que le vélo, la voiture ou encore la marche à pied – qui a beaucoup augmenté avec la pandémie – sont ces façons de se déplacer qui procurent le plus grand plaisir. On le mesure dans nos études, à travers l’expérience de trajets, l’expérience déclarée de trajets.

Finalement, au global, quand on interroge cette jeune génération sur la solution de mobilité qu’elle attend pour l’avenir, la demande est clairement pour une mobilité plus verte et douce, pour plus d’interconnexion entre les modes. Donc pour une expérience véritablement multimodale qui va se faire en toute fluidité. On n’est pas sur une solution unique, mais sur une multiplicité de solutions qui vont s’interconnecter entre elles.

Est-ce que ces attentes de cette jeune génération sont différentes en fonction de là où l’on vit ?

Oui. Vous soulevez ici un point effectivement très important. En réalité, les comportements de mobilité varient beaucoup en effet en fonction du lieu d’habitation. Il s’agit, en fait là, de la dimension la plus déterminante pour comprendre les besoins et les attentes en matière de mobilité. Au final, une dimension qui va être plus importante que l’effet générationnel dont nous venons de parler.

En effet, les comportements de mobilité sont logiquement fortement dépendants des offres de mobilité disponibles. De ce point de vue, il y a de grandes différences selon la densité et les territoires. En France, par exemple, en 2020, alors que le taux moyen de motorisation automobile est de 86 % au niveau national, il n’est que de 28 % dans le centre-ville de Paris – ce que l’on appelle Paris intramuros – où finalement, de nombreuses autres alternatives sont disponibles. À l’inverse, dans les zones rurales, il atteint 96 %.

Je dirais qu’on tient là, un enseignement vraiment clé que nous observons dans toutes nos études de mobilité : c’est que si les défis de la mobilité sont globaux – dont des défis de l’ordre d’une recherche, d’une mobilité plus durable, accessible à tous, avec moins de congestion dans les grandes villes notamment – si ces défis sont globaux, les solutions, elles, sont toujours locales.

Justement, Isabelle, est-ce qu’il y a une étude qui montre des particularités entre les villes ?

Oui, effectivement, nous avons réalisé une étude qui s’appelle Mobility Futures : nous nous sommes intéressés à 31 grandes métropoles dans le monde, sur tous les continents. Cela nous a permis d’identifier six types de villes dans lesquelles deux dimensions clés expliquent les comportements et les attitudes de mobilité. Le premier, on en a parlé tout à l’heure, c’est la taille de la ville, la densité de sa population, mais aussi son organisation, son histoire, ce qui l’a construite.

La deuxième dimension, c’est vraiment la manière dont les villes gèrent la mobilité. De ce point de vue-là, le rôle des collectivités territoriales est en effet crucial pour aider au développement de nouvelles offres, donc aussi au développement de comportements plus multimodaux. Pour vous donner un exemple : en Europe, des villes comme Paris, Madrid ou Milan appartiennent au groupe des villes que l’on a appelées des villes qui sont encore dépendantes de la voiture.

Pourquoi encore dépendante de la voiture ? Parce que ce sont des villes qui ont développé de façon assez forte une politique pour réduire l’accès de la voiture au centre-ville et développer de nouvelles offres accessibles à tous. Mais ce sont des villes qui, au global de l’agglomération, ont encore une part modale de la voiture assez importante ; supérieure à 40 ou 50 % pour chacune de ces villes, alors que, par exemple, dans Paris intramuros, la part modale de la voiture est de l’ordre de 16 %, à Milan ou à Madrid, elle est de l’ordre de 27 %.

En fait, ce sont des villes qui vont petit à petit réduire encore la part de la voiture grâce à des réglementations, grâce au développement de nouvelles offres et d’infrastructures. Finalement, les habitants de ces villes vont pouvoir bénéficier de nouvelles solutions et adapter les solutions qu’ils vont utiliser au quotidien pour répondre à leurs différents besoins de mobilité. Et dans ce contexte, le transport public a évidemment un rôle central.

Au-delà de l’enjeu des nouvelles mobilités, est-ce qu’on peut dire, aujourd’hui, que les jeunes générations sont à la recherche de nouvelles expériences. Quelle est, par exemple, la place des réseaux sociaux dans leurs déplacements quotidiens ?

Comme nous l’avons mentionné tout à l’heure, la génération Z est née avec le numérique. L’utilisation des applications de mobilité et des réseaux sociaux dans le cadre de leurs déplacements est quelque chose de tout à fait naturel pour eux. De même, par exemple, que l’utilisation du paiement numérique. En parallèle de cela, c’est une génération, effectivement, qui est en attente de solutions innovantes qui vont être positives vis-à-vis de l’environnement. Mais qui veut garder le plaisir du trajet et pour qui, le plaisir reste quelque chose de primordial. Finalement, cette génération n’est pas responsable du passé et ne veut pas se sentir coupable. Donc, elle attend aussi des autorités et des acteurs publics des solutions de mobilité innovantes qui vont lui permettre aussi de se déplacer de façon plaisante et dans le respect de l’environnement.

De ce point-de-vue-là, la notion d’expérience de mobilité est clé puisqu’elle va représenter du coup un vrai défi pour les pouvoirs publics et les acteurs de la mobilité. D’une part, il s’agit d’offrir une expérience de trajet qui permet aux plus jeunes de répondre, à la fois, à leurs contraintes budgétaires et à leur engagement pour l’environnement, tout en permettant de profiter au maximum de leur trajet. C’est-à-dire finalement transformer ce trajet en un moment de vie. Ces jeunes sont ouverts et en même temps sont en attente de nouveaux services et d’offres innovantes qui seraient pertinents pour répondre à leurs attentes tout en respectant leurs valeurs.

Pour terminer, Isabelle Rio-Lopes, si vous deviez dresser le portrait d’un jeune qui vit dans une grande ville européenne dans 10 ans, que diriez-vous de ses habitudes de mobilité ?

Nous avons identifié finalement cinq leviers clés qui ont fortement impacté l’évolution de la mobilité dans les grandes villes européennes d’ici à dix ans : le développement du travail à domicile, l’amélioration des infrastructures cyclables, l’avènement de la mobilité zéro émission, la mise en place de pôles de mobilité à l’entrée des villes et l’évolution de la valeur du temps dont nous venons de parler.

Eh bien, dans ce contexte, je pense que d’ici à 10 ans, un jeune vivant dans une grande ville européenne vivra effectivement pleinement cette multimodalité. Il aura à la fois un état d’esprit approprié, un accès facile aux différents modes de transport et l’agilité pour choisir le meilleur mode pour chaque occasion de déplacement.
Vous me direz : « Dans ce contexte-là, finalement, quelle sera la place de la voiture ? » Eh bien, ils aspireront toujours à la voiture pour son confort et sa commodité, surtout pour les jeunes familles. Mais cette voiture sera effectivement certainement différente d’aujourd’hui. Une voiture électrique, peut-être un jour, une voiture autonome, partagée, et elle sera utilisée uniquement pour des occasions spécifiques bien particulières.

Intervention Jean-Christophe Labarre, directeur de la stratégie des services de mobilité chez Mobilize.

Vous représentez Mobilize, impulsée par Renault Group et qui a vocation à imaginer les mobilités de demain. De votre point de vue, est-ce important de prendre en compte les attentes de la jeune génération ?

Clairement, parce que c’est une génération qui est totalement digitale, qui utilise son smartphone, qui fait tout avec son smartphone. Si on n’est pas capable derrière de s’adapter à ce nouveau mode de consommation, on passe à côté de l’histoire. On veut, derrière, être en mesure de toucher ce public avec un niveau d’exigence strict, qui est très fort, totalement digitalisé : le moins de contraintes possibles, le plus de liberté possible et des solutions qui répondent à leurs besoins.

Ces solutions peuvent être autour d’une voiture ou pas, et c’est la raison pour laquelle on a également l’ambition de travailler avec les bons partenaires. On a annoncé, par exemple, l’année dernière, la création d’une coalition Mobilité 360 avec des partenaires de prestige comme RATP, BlaBlaCar, Uber et Mobilize, et d’autres écosystèmes qui tournent autour d’autres sujets.

Tout ça, c’est pour un peu, tous ensemble, derrière les rideaux, casser cette complexité, pour que devant le rideau, le consommateur – qu’il soit dans sa sphère personnelle ou professionnelle – ait les réponses les plus simples, les plus intéressantes par rapport à sa manière de consommer sa mobilité. En premier lieu, quand on parle d’une génération qui est dite totalement digitale, c’est vraiment la simplicité d’utilisation et la flexibilité qu’on essaie de mettre en œuvre.

Avec le lancement de Mobilize, le Renault Group ne se contente plus de construire des voitures, l’entreprise entre dans l’ère des services. Qu’est-ce qui a déclenché cela ?

Renault Group, tout au long des années, des décennies, a constamment eu la capacité de se réinventer. Quand on regarde un peu les différents produits que le groupe a créés au fil du temps, on pouvait avoir des bus, on pouvait avoir des camions, on pouvait avoir des voitures également, etc, mais avec une volonté toujours unique : quels sont les produits, quels sont les véhicules, qui répondent à des besoins ?

Aujourd’hui, on a un paysage en termes de mobilité qui est totalement chamboulé : la digitalisation, le fait que tout le monde utilise son smartphone, c’est la consommation immédiate, on veut avoir du sur-mesure, etc. Donc, on peut avoir des choses qui tournent autour des voitures. Ça tombe bien. On sait les fabriquer, on est un car maker, un fabricant automobile depuis très longtemps, mais on avait aussi envie de voir comment aborder cette nouvelle phase, ce nouveau chapitre. Et c’est ça qui a conduit à la création de Mobilize.

Mobilize, maintenant, ça a à peu près un an d’existence, ça a été créé en janvier 2021 et a la volonté, depuis sa création, de répondre à trois problématiques : le fait de vouloir participer à réduire l’empreinte carbone et de participer à cette transformation environnementale. C’est également la volonté de répondre à la question de la valeur résiduelle quand on achète un véhicule. Ça tombe bien, Mobilize, on ne vend pas de véhicule, on vend l’usage, et ça, c’est un gros différenciant. C’est-à-dire que tous les véhicules adaptés que nous pouvons avoir – j’en parlerai un peu plus tard – Duo pour la micro-mobilité, Bento pour la micro-livraison de proximité ou des choses autour du taxi avec Limo, toutes ces voitures ne seront jamais vendues.

On vend l’usage, on vend du service et on a également la volonté de s’ouvrir à des écosystèmes permettant derrière de travailler ces sujets. Des sujets qui peuvent concerner d’autres acteurs de mobilité, qu’ils soient publics comme des transporteurs, comme des RATP, comme des Uber, comme des BlaBlaCar et d’autres. C’est vraiment la volonté derrière de voir comment on peut mailler l’ADN historique de Renault Group – c’est fabriquer des voitures – comment, derrière, on peut fabriquer des voitures avec des usages spécifiques et comment derrière, on participe à apporter des solutions pour vous.

Par exemple, Marion, votre façon de consommer la mobilité diffère peut-être de la mienne. Vous avez peut-être envie de prendre plus le vélo ou le métro si vous habitez à Paris. Moi, j’ai plutôt peut-être envie de prendre un scooter ou prendre un BlaBlaCar. En fait, on ne veut pas forcer les gens à consommer de manière dogmatique la mobilité, mais on doit s’adapter en ayant une offre la plus accessible possible. Accessible d’un point de vue tarification, accessible également d’un point de vue géographie. Et ça également, on veut le faire, pas que nous seuls dans notre coin, mais avec les meilleurs partenaires.

Nous voyons maintenant exploser de nombreux et nouveaux moyens de transport, comme les nouveaux services. Comment aider les grandes villes et donc les plus jeunes urbains qui y vivent à intégrer ces nouvelles dynamiques ?

Je pense qu’un élément clé, dans le cas de cette transformation de la façon de consommer sa mobilité, qu’elle soit dans un cadre professionnel ou personnel, c’est de bien travailler tous ensemble au niveau des entreprises, des acteurs de mobilité et également au niveau des régulateurs, des organismes qui régulent ce secteur-là. Et ça, c’est hyper important derrière, qu’on soit dans un schéma de co-construction.

Mais pas de la co-construction où on va frapper aux portes des villes et des territoires en leur disant : « Voilà ce qu’on a sur étagère. » De la véritable co-construction où justement, on discute avec ces villes, ces territoires, d’abord, pour comprendre leurs besoins. Les villes n’ont pas forcément les mêmes besoins et Mobilize – ce que je n’avais pas encore mentionné avant – a une empreinte mondiale. C’est-à-dire que la manière de consommer la mobilité à Rio de Janeiro diffère totalement de la manière avec laquelle on consomme de la mobilité à Paris ou à Londres ou à New York. Notre volonté derrière, c’est de pouvoir avoir des solutions très locales, en fait très personnalisées aux besoins d’une région, et de répondre à la problématique, aux frictions qu’on peut avoir.

Et ça, de nouveau, la dimension de co-construction, on peut la faire qu’en comprenant les attentes : vos attentes en tant qu’individu, les attentes en termes de transports également pour les employés, pour les entreprises et comment ça s’inscrit dans le paysage des offres publiques et privées.

Si on se projette dans le futur et pour les plus jeunes qui ont besoin de se déplacer au quotidien. Quelles possibilités Mobilize offre-t-il à cette génération qui ne souhaite plus acheter de voiture ?

Aujourd’hui, si vous prenez un peu les offres que nous avons, nous avons des offres de car sharing. Si vous prenez par exemple Paris, Madrid et bientôt Lyon, nous avons Zity. Nous avons également des solutions de location courte durée et autopartage en stations : là, c’est la marque Mobilize Share. Nous avons également harmonisé les marques avec le lancement de Mobilize.

On a également voulu élargir notre périmètre de solutions. L’année dernière, nous avons fait l’acquisition d’une startup espagnole, l’une des meilleures de la place quand on parle de souscription, abonnement, un peu le Netflix pour les voitures, c’est multi-brands. C’est-à-dire que derrière, vous allez bipicar.fr, ou bipicar.es, peu importe, si vous avez envie d’avoir une voiture pour un mois, pour trois mois… en fait, vous, vous avez la voiture pour la durée qui correspond à vos besoins. Puis si vous avez envie d’avoir une voiture plus petite ou plus grande, c’est également possible. Ça, c’est typiquement des solutions totalement flexibles.

Derrière, ce qui est hyper important, c’est qu’on veut s’adresser vraiment au plus grand nombre. Renault est un fabricant de voiture populaire, au bon sens du terme. On veut également, côté Mobilize, avoir cette dimension populaire, généraliste, s’adresser au plus grand nombre, pas à des marchés de niche, mais vraiment voir comment nous, avec d’autres partenaires, on est capable d’adresser vos besoins avec une dimension d’accessibilité sur les deux points, avoir la bonne offre au bon endroit et surtout que cette offre soit vraiment compétitive.

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Mobilize, dessine-moi une expérience

Story

Mobilize, dessine-moi une expérience

01.04.2021

  • connectivité
  • design
  • mobilité partagée
  • transport à la demande

Répondre aux enjeux et problématiques de déplacement en zone urbaine, concevoir une expérience globale, partir non pas de la table à dessin mais du smartphone… C’est ainsi que EZ-1 Prototype est né : la matérialisation d’une expérience de mobilité pensée pour les nouveaux besoins des consommateurs, des villes et des opérateurs. Patrick Lecharpy, directeur du Design de Mobilize, revient sur cette « épopée créative » inédite.

“C’était la première fois que l’on nous demandait d’imaginer une solution de mobilité qui réponde parfaitement aux nouveaux besoins des usagers, des villes et des opérateurs. Un vrai défi !”
Patrick Lecharpy
Directeur du Design de Mobilize

Un défi que Patrick Lecharpy a relevé avec d’autant plus d’enthousiasme que l’entité Design de Mobilize qu’il dirige a été spécialement créée pour « penser global » et prendre en compte l’écosystème de mobilité dans son ensemble.

Préambule à cette démarche : la prise en compte des attentes de chacun.

Côté opérateurs et municipalités, les besoins sont multiples : stationnement, encombrements, multimodalité, réduction de l’impact environnemental, économies d’énergie, économie circulaire.

Les utilisateurs, urbains et périurbains, recherchent quant à eux des solutions de déplacement adaptées à leurs impératifs professionnels ainsi qu’à leurs besoins personnels… sans être obligés pour autant d’investir dans un véhicule.

Quoi qu’il en soit, une expérience de mobilité ne peut se concevoir sans partir d’une application pour smartphone. C’est par elle que les utilisateurs débutent leur expérience, elle est leur premier point de contact avec le service. Dans cette approche, c’est elle également qui doit permettre de reconnaître le véhicule à distance, de l’ouvrir ou bien encore de bénéficier d’une visite virtuelle de l’espace intérieur.

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Le smartphone, centre de l’expérience de mobilité proposée par Mobilize

À demande inédite, réponse inédite

« Une fois tous ces éléments réunis, notre mission était très claire,» sourit Patrick Lecharpy : « il fallait créer un véhicule qui apporte un service qui réponde à l’ensemble des besoins de l’ensemble des clients pour l’ensemble des usages possibles. Et qu’il soit beau bien sûr ! »

Il fallait donc inventer une nouvelle approche créative !

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Emmanuelle Dauboin, Chef de projet Design Mobilize

L’équipe Design de Mobilize bénéficie pour cela d’un atout majeur : elle est structurée comme une start-up, composée de créatifs usagers de la ville au quotidien en phase avec les attentes des futurs clients et aptes à les exprimer en termes d’expérience et de design.

Si les collectivités locales et les opérateurs ont apporté beaucoup d’éléments de réflexion, Patrick Lecharpy a voulu aller plus loin et capter les nouveaux ressorts culturels et émotionnels contemporains.

« La meilleure démarche, c’était d’envoyer mon équipe directement à la source, pour obtenir les informations les plus précises, sur le terrain. »

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Eduardo Lana-Y-Costa, Designer Mobilize

Toute l’équipe s’est mobilisée : certains ont testé les offres existantes quand d’autres ont expérimenté pendant quelques mois tous les modes de transport partagés.

Chacun a ensuite échangé ses ressentis et les usages observés avec Eduardo, designer, qui a alors sketché les premiers storyboards. Petit à petit, EZ-1 Prototype a pris forme…

Une expérience nouvelle de la mobilité partagée

« Cette nouvelle démarche nous a permis de capitaliser sur toutes ces expériences et à notre grande surprise, d’avancer beaucoup plus vite sur un mode très réactif et interactif », se souvient Patrick Lecharpy.

Pour l’équipe Design, c’était la première fois qu’autant d’expériences étaient mises en commun autour d’un seul projet. Et toutes se sont avérées indispensables pour concevoir l’expérience la plus pertinente autour d’un véhicule connecté, électrique, recyclé, recyclable et dédié à l’autopartage. Plus qu’un simple moyen de transport, EZ-1 Prototype constituera une expérience nouvelle de la mobilité partagée.

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Mobilize EZ-1 Prototype

« Nous voulons offrir au plus grand nombre la possibilité d’accéder à un moyen de transport simple d’accès, facile à vivre, joyeux voire ludique, sans la nécessité d’acquérir l’objet,» précise Patrick Lecharpy. « En termes de mobilité, nous sommes véritablement en train d’écrire “l’histoire d’après“. »

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