mobilité urbaine : plus de multimodalité et moins d’automobiles ?

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mobilité urbaine : plus de multimodalité et moins d’automobiles ?

L’urbanisation est une tendance de fond à laquelle aucune région du monde ne semble échapper. Synonyme de développement, elle charrie aussi son lot de problématiques, en termes de santé environnementale, de qualité de vie, de mobilité… Sur ce dernier point, la voiture individuelle serait-elle son meilleur ennemi ?

  • mobilité partagée
  • transport à la demande
  • véhicule électrique

les modes de déplacement au cœur de la mobilité urbaine

Comme son nom l’indique, la mobilité urbaine est l’ensemble des mobilités en zone urbaine, dans un périmètre strictement intra-muros mais aussi en petite et en grande couronnes. Elle recouvre donc des réalités diverses, que ce soit en centre-ville, en banlieue ou dans le périurbain. L’agglomération s’étend en cercles concentriques : plus le périmètre est large et plus la densité de population et d’infrastructures est faible.

De nouvelles structures territoriales se développent, qui font émerger de nouveaux besoins de mobilité et donc de nouveaux modes de transport. Si la voiture individuelle reste synonyme de mobilité, elle n’est pas l’unique solution pour couvrir les besoins économiques, sociétaux et culturels d’une population aux profils de plus en plus divers.

l’urbanisation, ses opportunités et ses défis

Depuis les années 1980 on observe, à l’échelle mondiale, une croissance du nombre et de la taille des villes. De plus en plus peuplées, les plus grandes d’entre elles concentrent les atouts économiques, politiques et culturels. La circulation des personnes, les échanges financiers et les flux d’informations sont facilités au sein de l’agglomération, mais aussi entre chacune d’elles. Parmi les métropoles, certaines exercent une influence mondiale comme New York, Londres, Tokyo et Paris. On voit même émerger de véritables mégalopoles, vastes régions urbanisées qui relient des mégapoles entre elles.

Aujourd’hui, 56 % de la population mondiale vit en ville, et les villes génèrent plus de 80 % du Produit Intérieur Brut mondial. Cette proportion s’accroit régulièrement. Les études prévoient un doublement du nombre de citadins d’ici 2050. A cet horizon, on considère que quasiment 7 personnes sur 10 dans le monde vivront en milieu urbain.

Le pouvoir d’attraction des villes est immense, mais il ne fait pas oublier les problématiques associées : pollution atmosphérique, canicules à répétition, insécurité, etc. Pour les habitants, les enjeux de l’urbanisation se situent aussi au niveau de la qualité de vie la plus élémentaire, tant les nuisances dues à la densité de population sont potentiellement nombreuses. Pour y faire face, les décideurs et les citoyens œuvrent pour repenser la ville en profondeur.

une seule mégapole pour une variété de besoins de mobilité

Au sein d’une grande ville, les modes de vie sont très différents selon qu’on habite plutôt dans le centre ou plutôt en périphérie. Pour prendre l’exemple de la mégapole d’Île-de-France, les trajets qui concernent Paris intra-muros – que ce soit pour le point de départ, pour le point d’arrivée ou pour les 2 – représentent 30% des trajets de la région, mais ne pèsent que pour 10% des trajets en voiture de la région. La part modale de la voiture y est donc 3 fois moins importante que dans le reste de la mégapole. Cette tendance est confirmée par l’analyse de la possession automobile. A Paris intra-muros, 60% des ménages n’ont pas de voiture ; en petite couronne ils sont 24% à ne pas en posséder ; alors qu’en grande couronne, ils ne sont que 9%.

Les centre-villes bénéficient d’une densité d’infrastructures particulièrement pratique au quotidien. Les distances entre chaque point d’intérêt sont donc relativement courtes. Si l’on ajoute à cela le fait que ces zones sont efficacement pourvues en transport en commun, on comprend mieux pourquoi les citadins ont peu besoin de prendre la voiture pour des trajets qui concernent le centre-ville. De plus, avec la multiplication des restrictions de circulation, notamment les Zones à Faibles Emissions, la voiture individuelle – surtout thermique – n’y est plus la bienvenue.

Cependant, cette désaffection pour la voiture individuelle est à relativiser. En Europe, les centre-villes ont tendance à se vider de leur population, leur fréquentation correspondant de plus en plus à des usages récréatifs, culturels ou touristiques, et de moins en moins aux usages traditionnels de l’habitation de long terme. Avec 2,1 millions d’habitants à ce jour, Paris a perdu près de 123 000 habitants en 10 ans. Les Parisiens qui quittent la capitale s’installent en majorité dans la région Île-de-France, d’abord en petite couronne puis dans la grande couronne. En valeur absolue, le nombre de personnes concernées par l’absence de voiture individuelle décroît à mesure que le nombre de de personnes concernées par l’usage d’une voiture individuelle croît.

la mobilité urbaine et la mobilité partagée

Les besoins de mobilités étant très différenciés, les solutions de mobilité le sont aussi. Les villes innovent et deviennent de véritables laboratoires de la mobilité. L’une de ces nouvelles mobilités urbaines émergeantes est sans conteste l’autopartage, notamment l’autopartage sans stations de retrait ni de dépôt, à savoir l’autopartage en free-floating.

Le terrain de jeu de l’autopartage coïncide en effet avec ces zones de démotorisation que sont les centre-villes, car on y est de moins en moins enclins à posséder une voiture. Ces lieux ont plusieurs caractéristiques. Tout d’abord la densité de commerces et de services, qui permet à chacun de ne pas avoir un besoin crucial de la voiture au quotidien ; mais aussi la densité des équipements qui facilite l’accès à la voiture partagée, que ce soit à pied, à vélo ou en transport en commun. Les lieux de démotorisation favorables à l’autopartage ont également pour particularité d’offrir une variété d’alternatives à la voiture individuelle, notamment pour les déplacements domicile-travail, grâce au maillage des transports en commun et/ou au réseau de pistes cyclables. Enfin, il s’agit également de lieux où trouver à se garer est un vrai défi. L’absence de stationnement aisé et abordable près de chez soi ou de sa destination, est de nature à décourager la possession automobile et à encourager de nouvelles mobilités urbaines comme l’autopartage.

Et quand on ne souhaite pas conduire soit même, que ce soit pour attraper un train ou rentrer de soirée, le taxi ou le véhicule avec chauffeur est une autre alternative à la voiture individuelle. Autopartage, transports en commun, marche, vélos et autres mobilités douces… les solutions sont variées et facilement accessibles aux citadins.

le péri-urbain et des modes de transport à réinventer

Si la possession d’une voiture individuelle reste d’autant plus incontournable qu’on s’éloigne du centre-ville, des alternatives apparaissent, qui contribuent à réduire le nombre de véhicules dans les foyers multi-motorisés, dans les zones péri-urbaines comme dans les petites villes ou les campagnes. Il s’agit de la location automobile de courte durée, de l’utilisation de pools de voitures de services pour des besoins privés, de l’autopartage entre particuliers ou encore du covoiturage. Mais ça n’est pas tout.

Pour répondre aux soucis des automobilistes en matière de gestion de leur véhicule au quotidien, d’entretien et de revente, il est aujourd’hui possible d’opter pour un schéma différent, qui privilégie l’usage à la possession : celui du Vehicle-as-a-Service (VaaS). Ce schéma est vertueux du point de vue de l’optimisation des ressources, puisque fondé sur l’économie circulaire. Il est également facile à vivre et dans l’air du temps : chacun profite d’un véhicule et d’un panel de services associés, en fonction de ses besoins du moment et sans engagement. Une nouvelle approche de l’automobile, au-delà de l’objet « voiture ».

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bornes de recharge de véhicules électriques : où et quand charger sa voiture ?

bornes recharge electrique
NOTICE

bornes de recharge de véhicules électriques : où et quand charger sa voiture

Pour faire le plein de carburant d’une voiture thermique, les stations-service font partie du paysage familier, notamment péri-urbain. Leurs architecture, signalétique et implantation les rendent repérables et accessibles par tous les automobilistes. Et pour faire le plein d’énergie d’une voiture électrique ou hybride rechargeable ? Les solutions sont à la fois plus diverses et moins visibles. Les bornes de recharge électrique ont autant de caractéristiques qu’elles ont de types de localisation, et donc de typologies d’usage… Suivez le guide.

  • véhicule électrique

1) stations de recharge sur voie rapide : profiter d’une pause sur le parcours

Quand elles sont installées sur des voies rapides, comme des autoroutes ou des grands axes, les stations de recharge offrent une puissance élevée, d’au moins 43 kW, adaptée à une pause de courte durée. Bientôt, le réseau de recharge ultrarapide Mobilize Fast Charge proposera 200 nouvelles stations à travers l’Europe… L’angoisse de la panne n’est plus de mise ! Les bornes de recharge rapide peuvent charger les voitures électriques en moins de trente minutes, soit de quoi passer d’une batterie quasi-vide à une batterie quasi-pleine. Le temps pour le conducteur, lui aussi, de recharger ses batteries avant de reprendre la route. Notons que le coût de l’électricité ainsi délivrée est supérieur à celui d’une recharge plus lente, car le prix du kW/h est intimement lié à la puissance du courant.

Les infrastructures de recharge rapide délivrent généralement un courant électrique continu (DC), et les véhicules électriques conçus pour faire de la route sont équipés de chargeurs DC. Par exemple, grâce à la puissance de recharge élevée permise par leurs chargeurs DC, la recharge des Renault E-TECH Électrique Mégane et Zoé, s’insère dans le déroulé naturel du trajet. Départ en vacances ou déplacement professionnel au long cours, les grands trajets routiers sont ponctués de pauses qui permettent de se reposer et de se restaurer. Sur autoroute, la charge rapide de Mégane ou de Zoé E-TECH Électrique met à profit ces arrêts pour récupérer, en quelques dizaines de minutes, une autonomie suffisante pour atteindre la prochaine étape ou la destination finale.

2) bornes de recharge électrique dans les centres commerciaux : charger sa voiture en temps masqué

Pourquoi ne pas faire le « plein » de sa voiture électrique en même temps que son « plein » de courses ? Cela est d’autant plus séduisant que l’utilisation des bornes de recharge situées sur les parkings de grandes surfaces et de centres commerciaux est bon marché, voire gratuite. Pour de nombreuses chaînes de magasins, la recharge des voitures électriques s’annonce comme le « nouveau wifi », c’est-à-dire un service incontournable pour leur clientèle au quotidien.

Les commerçants répondent déjà à cette attente, ou se préparent à y répondre, de diverses manières : avec des bornes classiques en courant alternatif (AC), généralement entre 7 et 22 kW, comme avec des bornes rapides en courant continu (DC), capables de libérer des puissances de plus 50 kW. Plus la borne est puissante et plus le rythme de recharge est soutenu pour l’automobiliste, mais plus sa mise en place est coûteuse pour l’enseigne. La puissance de chaque point de charge est donc adaptée au juste nécessaire de la durée moyenne de stationnement dans le lieu. À titre d’exemples, la Renault Mégane E-TECH Électrique récupère jusqu’à 160 kilomètres de conduite urbaine en une heure de charge sur une borne publique AC 22 kW et la Dacia Spring a besoin de moins d’une heure pour se recharger à 80% sur une borne DC 30 kW.

3) bornes de recharge pour voitures électriques en voirie : récupérer de l’autonomie à chaque stationnement

Le chiffre de 400 000 bornes d’accès public présentes en Europe est impressionnant mais cache de nombreuses disparités géographiques. En étoffant les réseaux de recharge en voirie, les collectivités territoriales jouent un rôle important dans le développement de la mobilité décarbonée. Le déploiement de ces infrastructures publiques facilite les recharges des usagers de véhicules électriques ou hybrides, notamment pour les citadins qui, à domicile, n’ont ni leur propre emplacement de stationnement, ni – a fortiori – leur propre solution de recharge. Les centres-villes disposent d’opportunités de recharge, dans la rue ou dans les parkings, fréquemment assorties d’un stationnement gratuit. De quoi mettre à profit un repas au restaurant ou une pause shopping pour recharger la batterie de sa voiture électrique. Et pour le futur, Mobilize Iléo Concept propose un aménagement urbain pour recharger son véhicule, assis à l’abri des intempéries ou de la canicule.

Les bornes de recharge de véhicules électriques que l’on trouve sur la voie publique délivrent du courant alternatif (AC) dont la puissance varie de 7 à 22 kW. Une simple pause d’une demi-heure branchée à une borne de 22 kW suffit à la Twingo E-TECH Électrique pour regagner environ 80 kilomètres d’autonomie, et la Zoé E-TECH Électrique récupère jusqu’à 125 kilomètres de rayon d’action en 2 heures de recharge sur une borne de 11 kW, pour effectuer des trajets mixtes.

4) prise renforcée ou wallbox : bénéficier d’une station de recharge à domicile

Quoi de plus agréable que de ne pas avoir à faire un détour par la station-service, ni à faire la queue pour faire le plein ? Avec la mobilité électrique, tous les lieux privés peuvent potentiellement se transformer en « station-service », que ce soit, bien sûr, le domicile dans lequel on vit, mais aussi le bâtiment de l’entreprise dans laquelle on travaille ou, pourquoi pas, la maison des grands-parents, chez lesquels on passe la journée. Si brancher sa voiture sur une prise de courant classique n’est pas conseillé, il est facile de faire installer une prise renforcée, d’une puissance de 3,2 kW, voire une borne murale, encore appelée « wallbox », capable de délivrer des puissances allant de 3,7 à 22 kW en courant alternatif (AC). Les services de Mobilize Power Solutions accompagnent les particuliers comme les professionnels dans la conception, l’installation et l’entretien de leur propre solution de recharge.

La grande majorité des recharges de voiture électrique se font à domicile, en maison individuelle ou en copropriété ; une recharge complète étant alors souvent réalisée pendant la nuit. Pour une Dacia Spring par exemple, moins de neuf heures sont nécessaires pour une charge de 0 à 100% sur une wallbox de 3,7 kW et moins de quatorze heures sur une prise domestique de 2,3 kW. La Renault Megane E-TECH Électrique, quant à elle, récupère jusqu’à 400 kilomètres en conduite mixte en huit heures sur une wallbox 7,4 kW. Outre la praticité évidente de ce mode de recharge, c’est aussi un moyen particulièrement économique de faire le plein. Quand on a toute la nuit devant soi, on peut se contenter d’une charge lente, c’est-à-dire d’une faible puissance… pour un faible coût ! De plus, la charge à domicile permet à l’automobiliste de facilement la programmer pour qu’elle se lance quand le tarif de l’électricité est le plus bas si son contrat prévoit des heures creuses. Il peut même profiter de la recharge intelligente qui ajuste le rythme de charge du véhicule à la disponibilité de l’électricité sur le réseau, de manière à consommer une énergie la moins carbonée et la moins chère possible. L’application Mobilize Smart Charge s’occupe de tout.

Mobilize propose des solutions de recharge adaptées au quotidien de chacun, que ce soit pour les particuliers et les entreprises ou pour les professionnels de la mobilité des secteurs de l’autopartage ou de la voiture avec chauffeur. De quoi faire de la mobilité électrique une évidence pour tous.

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comment la voiture électrique épouse l’évolution des nouvelles mobilités

voiture electrique
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comment la voiture électrique épouse l’évolution des nouvelles mobilités

Acheter une voiture, en profiter et l’entretenir pendant quelques années, puis en changer ? Objectivement, le schéma traditionnel de la possession automobile n’est pas toujours le plus intéressant pour l’utilisateur. Sans compter qu’il impacte négativement les ressources naturelles. Autopartage, transport à la demande, covoiturage… Des solutions émergent, qui se fondent sur l’objet « voiture », tout en dépassant le modèle de la voiture individuelle. Pour minimiser les coûts d’usage et les impacts environnementaux, les nouvelles mobilités sont essentiellement électriques.

  • mobilité partagée
  • transition énergétique
  • transport à la demande
  • véhicule électrique

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le véhicule électrique, allié de l’autopartage, de la location automobile de courte durée et de la voiture avec chauffeur

Faire l’expérience de l’autopartage automobile, c’est bien souvent découvrir les atouts de la mobilité électrique, tant les véhicules 100% électriques sont surreprésentés dans le parc de voitures partagées. Qu’il s’agisse d’un autopartage en free floating majoritairement présent dans les grandes villes car la voirie y est dense, ou d’un autopartage avec stations de retrait et de dépôt assimilable à de la location de courte durée accessible sur smartphone, les offres d’autopartage font la part belle à la mobilité électrique. Mobilize déploie une palette de solutions de nouvelles mobilités, de l’autopartage à la location automobile de courte durée, grâce à ses offres Zity by Mobilize et Mobilize Share. Savez-vous qu’un véhicule reste garé en moyenne 95% du temps, dont un quart correspond à un stationnement hors domicile ? L’autopartage électrique met à profit ces périodes d’immobilisation, car chaque stationnement est potentiellement une opportunité pour recharger le véhicule.

Le secteur d’activité de la voiture de transport avec chauffeur, aussi, est en pleine expansion. Il devrait quasiment doubler en 10 ans en Europe. Taxis et VTC sont particulièrement représentés dans les grandes agglomérations. Ils viennent, en complément des transports en commun urbains, répondre à des besoins ponctuels de transport flexible, sûr et confortable. Les entreprises du secteur comme les chauffeurs indépendants, sont séduits par l’électrique, notamment pour des raisons de coût d’usage contenu. Mais aussi parce qu’une voiture électrique permet de circuler dans les centre-villes et les Zones à Faible Émission (ZFE) réservés aux véhicules les moins polluants. Un avantage concurrentiel certain !

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la mobilité électrique, au centre du modèle de Mobility as a Service (MaaS)

Regarder n’importe quels film ou série n’importe quand ? Écouter un album ou une playlist dans toutes les circonstances ? Rester informé via différents canaux selon les périodes de la journée ou de la semaine ? Choisir son repas et se le faire livrer dans l’heure ? Dans de multiples domaines, chacun s’habitue progressivement à tout consommer à la demande. Pourquoi en serait-il différemment pour la mobilité ? Les innovations technologiques, fondées sur la connectivité en général et l’emploi du smartphone en particulier, ouvrent le champ des possibles.

Le modèle traditionnel de la possession d’une voiture individuelle peut être perçu comme contraignant, car associé à des problématiques d’entretien, d’assurance, de parking, etc. La liberté ressentie au volant de son véhicule pourrait être éclipsée par la charge mentale et financière supportée. La marque de Renault Group dédiée aux nouvelles mobilités, Mobilize, répond à cette problématique. La voiture – bien sûr 100% électrique – est conçue comme l’élément central de l’offre, sans pour autant que l’achat soit le seul mode d’acquisition. La micro-citadine Mobilize Duo en sera un exemple dès 2024. La voiture est surtout indissociable d’une panoplie de services complémentaires, qu’ils soient liés à l’assurance, à l’entretien, à la charge du véhicule, etc. Le package peut être commercialisé sous la forme d’un abonnement et s’adapte en fonction de l’évolution des besoins de l’utilisateur, pour une flexibilité maximale.

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la voiture électrique, symbole de l’automobile propre

Le véhicule électrique est donc le plus adapté aux nouvelles mobilités, qui remplacent la notion de possession automobile par la notion d’usage automobile. Il ne s’agit plus de puiser dans les ressources naturelles pour fabriquer un produit, de consommer ce produit, puis de le jeter, selon le modèle traditionnel de l’économie linéaire. Le principe d’économie circulaire prend alors tout son sens. Un même véhicule servant à plusieurs personnes, les études montrent qu’une voiture en autopartage remplace 5 à 8 voitures particulières.

L’électro-mobilité est aussi intimement liée à l’écomobilité. Malgré l’impact environnemental de la production de sa batterie, une voiture électrique qui roule en Europe émet, tout au long de son cycle de vie, quasiment 3 fois moins de gaz à effet de serre qu’un véhicule thermique équivalent. La mobilité électrique est donc un levier non négligeable de la lutte contre le réchauffement climatique.

Zéro émission lors du roulage, hors pièces d’usure, la voiture électrique n’émet pas de CO2… et son moteur n’émet pas non plus de polluants ! Cet atout est particulièrement appréciable en ville, où densité du trafic et densité démographique se superposent. Les modélisations montrent que l’électrification de 20% du parc roulant en centre-ville y fait baisser de 45% la concentration en composants volatiles et de 25% la concentration en particules fines. Le véhicule électrique a donc un rôle à jouer sur le plan environnemental comme sur le plan de la santé publique, notamment en matière de mobilité urbaine.

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chap. 2 : le smartphone… vers une mobilité toujours plus durable

ARTEFACT

le smartphone vers une mobilité toujours plus durable [chap. 2]

Artefact est la série de vidéos conçue par Mobilize qui raconte la mobilité à travers ses objets.

Découvrez l’épisode centré sur ce couteau suisse des temps modernes qu’est le smartphone. Artefact nous montre comment il facilite la mobilité, mais aussi comment il l’optimise, y compris pour limiter ses impacts sur l’environnement.

  • connectivité
  • mobilité partagée
  • transport à la demande
  • véhicule électrique

 

L’épisode sur le smartphone et la mobilité se décompose en deux vidéos. Ici, dans le second chapitre, Artefact explique comment le smartphone n’est pas qu’une nouvelle boussole répondant aux besoins de mobilité de chacun. Son caractère connecté en fait un pilier de l’échange de datas, en temps réel et à large échelle. Optimiser les recharges, encourager les usages partagés… Le smartphone contribue à maximiser les bénéfices de la mobilité et à limiter ses impacts négatifs sur les écosystèmes.

 
Précédemment, dans le premier chapitre, Artefact expliquait le rôle du smartphone pour une expérience fluide de la mobilité…

le smartphone facilitateur de mobilité [chap. 1]

Le smartphone est avant tout ce petit compagnon que nous avons tous dans notre poche et dont nous ne pouvons plus nous passer. Trouver une station de recharge sur le chemin, louer ou partager un véhicule, héler un taxi ou réserver une voiture avec chauffeur… Le smartphone aide à répondre à tout type de besoin de mobilité.

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Marie Huyghe, Consultante en mobilité et membre de la SCOP Odyssée Création, Ingénieure de recherche chez Laboratoire CNRS-CITERES, et Anne-Lise Castel, Directrice des services de mobilité de Mobilize, vous emmènent à la rencontre de la mobilité loin des métropoles.

chap. 1 : le smartphone… facilitateur de mobilité

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  • transport à la demande
  • véhicule électrique

 

L’épisode sur le smartphone et la mobilité se décompose en deux vidéos. Ici, dans le premier chapitre, Artefact explique comment le smartphone simplifie l’automobilité électrique, qu’elle soit individuelle, avec son propre véhicule, mais aussi partagée, avec une voiture en location ou en autopartage, ou encore à la demande, via l’utilisation d’un taxi ou d’un véhicule avec chauffeur. Accéder à une mobilité sur-mesure se fait aujourd’hui d’un simple tap !

 
Vous voulez en découvrir plus ? Le second chapitre approfondira les bénéfices d’une mobilité optimisée grâce au smartphone.

le smartphone vers une mobilité toujours plus durable [chap. 2]

Le smartphone n’est pas qu’un outil pratique et confortable, qui permet à chacun de profiter de la mobilité la plus appropriée. À une plus large échelle, c’est aussi un objet connecté susceptible d’optimiser les trajets, les flux d’énergie, la consommation des ressources, etc.

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recharges électriques : le nouveau jeu des 1 000 bornes

1000 bornes
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recharges électriques : le nouveau jeu des 1 000 bornes

Plus écologique, plus économique, plus responsable : rouler en électrique est incontestablement un choix raisonnable pour se déplacer au quotidien. C’est aussi une source de nouvelles questions. Parmi elles, celles liées aux bornes de recharge est particulièrement prégnante. Comment recharger ses batteries ? Où le faire ? Toutes les bornes se valent-elles ? Avec tout ça, on réinvente pour vous le jeu des 1 000 bornes.

  • connectivité
  • véhicule électrique

1/ Une borne ou mille bornes ?

Si vous prenez la route au volant de votre véhicule électrique, il est fort probable que la question de la disponibilité des bornes de recharge électrique sur votre itinéraire et de leur compatibilité avec votre véhicule se pose rapidement. En Europe, ce ne sont pas 1 000, mais 500 000 bornes qui sont aujourd’hui disponibles sur le territoire. Pour l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), ces chiffres dissimulent de fortes disparités en matière de répartition géographique puisque 70% des bornes de recharge électriques sont aujourd’hui implantées entre les Pays-bas, la France et l’Allemagne. Des pays où, précisément, le développement des véhicules électriques est le plus dynamique. Mais l’important est que le coup d’envoi est aujourd’hui donné, et que ce déséquilibre se réduit progressivement.

2/ La puissance de charge, un atout-maître

Si la multiplication des bornes est encore en cours, l’offre est d’ores et déjà diversifiée en terme de puissance. Pour résumer, plus la borne est puissante, plus la recharge est rapide… ce qui signifie que les bornes sont d’autant plus puissantes qu’elles se trouvent dans des lieux de brefs passages.

Les recharges les plus classiques s’appuient sur le courant alternatif (AC). Il s’agit – de la moins puissante à la plus puissante – de la prise domestique traditionnelle de 10A/2,3 kW (courant monophasé) que l’on trouve dans toutes les habitations, de la prise domestique renforcée de 16A/3,7 kW (courant monophasé), de la borne domestique de 32A/7,4 kW (courant monophasé) encore appelée « wallbox », de la borne que l’on peut trouver dans les lieux privés comme en voirie de 16A/11 kW (courant triphasée) et de la borne publique de 32A/22 kW (courant triphasé) qui équipe notamment des parkings d’aires commerciales. Les recharges les plus rapides sont quant à elles réservées aux grands axes routiers. Les bornes délivrent alors un courant continu (DC) allant jusqu’à 400 kW, pour récupérer plusieurs centaines de kilomètres d’autonomie en 30 minutes de charge.

Côté voiture, la prise Combo, qui équipe notamment les véhicules électrifiés Renault Group, permet de se brancher à toutes les bornes, AC comme DC. Votre voiture se recharge potentiellement dès qu’elle est garée.

3/ Recharges publiques : dégainez la carte « as du volant »

Une fois sur la route, c’est avant tout les bornes de recharge publiques et ses nombreux réseaux de distribution qui vont vous intéresser. La différence entre les opérateurs réside pour le moment surtout dans les tarifs, le jeu de la concurrence contribuant toutefois à une harmonisation progressive des prix. À noter par ailleurs que de nombreux centres-villes et certaines grandes surfaces donnent accès à un stationnement gratuit à côté des bornes, voire à une recharge électrique gratuite : de quoi attirer les véhicules les moins polluants.

D’une manière générale, il peut être parfois difficile de trouver une borne disponible lorsqu’on en a besoin. Mobilize Charge Pass, c’est un peu la carte « botte secrète » du jeu des mille bornes, qui donne accès à plus de 500 000 stations de charge dans 25 pays d’Europe. Accompagnée d’une application localisant les stations de recharge disponibles sur votre trajet, c’est un véritable sésame. Au moment de la charge, elle sert à l’enclencher et à la payer à l’unité.  Vous avez déjà la carte Mobilize Visa Card pour vos paiements en France ? Qu’à cela ne tienne. Elle vous servira à régler vos recharges suivant le même principe. Continuer à jouer… alors que les autres passent leur tour !

4/ Espaces privés : vitesse limitée, mais feu vert sur les installations

Que ce soit sur le lieu de travail ou à domicile, avouons qu’un véhicule est plus souvent à l’arrêt sur une aire de stationnement qu’en mouvement sur la route. La bonne nouvelle est que ces moments sédentaires sont propices au chargement des batteries, rendant cruciale la question de la capacité de recharge dans de tels espaces privés. Que ce soit à domicile, sur un parking d’entreprise ou dans un local collectif, à titre personnel ou à destination de clients et de visiteurs, plusieurs solutions d’installation existent. Ici peu de problématique de vitesse de charge, mais plutôt la question déterminante de l’installation et du raccordement de la borne.

Mobilize a la réponse grâce à Mobilize Power Solutions, qui permet au client de passer la commande d’une solution de recharge et son installation à domicile, en même temps qu’il commande son véhicule en concession. Selon le type de point de charge choisi ainsi que l’emplacement où celui-ci sera installé, Mobilize Power Solutions calcule un prix fixe et sans surprise. Pour les professionnels, Mobilize Power Solutions apporte des solutions clé en main, du conseil à l’installation des bornes, jusqu’à l’exploitation du service de recharge et l’optimisation énergétique.

5/ Mobilize Fast Charge : jouez la carte « véhicule prioritaire »

Reste que le développement des bornes d’accès public est une condition essentielle de l’essor des véhicules électriques, appelé de ses vœux par les politiques européennes de décarbonation des transports. La Commission européenne a annoncé un objectif d’1 million de bornes installées d’ici 2025. Un objectif ambitieux qui montre que la tendance est à la multiplication du nombre de bornes d’accès public.

Un mouvement de fond auquel Mobilize participe activement avec le déploiement de Mobilize Fast Charge, un réseau de charge ultra rapide qui doit compter 200 stations de recharge en Europe d’ici 2024. Ces stations seront disponibles à proximité des autoroutes, afin de couvrir les besoins lors des longs trajets. Au-delà de l’infrastructure de recharge, Mobilize Fast Charge est une proposition complète qui intègre une gestion intelligente de l’énergie en la stockant pour la redistribuer au moment le plus propice où elle pourrait venir à manquer. Le réseau Mobilize proposera également des espaces-détente où il sera possible de jouer à des jeux de console et des zones de télétravail dotées d’un accès Wifi accessibles à ses clients. De quoi patienter utilement en attendant de faire le « plein ». Et pourquoi pas se lancer dans une partie de 1 000 bornes « in real life » cette fois-ci. À vous la main…

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Recharger son téléphone portable, objet devenu indispensable au quotidien, n’est pas un souci. Pourquoi recharger une voiture électrique le serait-il ? Patrick Lecharpy, Directeur du Design Mobilize, et Patrick Jouin, Spécialiste du Design urbain, nous expliquent comment Iléo Concept est né de l’observation de l’usage des nouvelles mobilités, notamment électriques et partagées.

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Mobilize propose un concept d’aménagement urbain qui apporte l’énergie au plus près des besoins. Mobilize Iléo Concept permet non seulement de recharger sa voiture, mais aussi de profiter de cette pause pour s’assoir, lire, ou encore vivre un moment de convivialité, tout en étant abrité de la pluie ou de la chaleur. Facilement repérable de loin et harmonieusement intégré à la ville, ce mobilier urbain compose un véritable paysage.

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Une citadine pour aller à un rendez-vous professionnel, un véhicule utilitaire pour ramener des meubles, une routière pour partir en week-end… À chaque fois Mobilize Share a la réponse, grâce à une réservation facile via son app, à un large choix de véhicules, et à un maillage géographique optimum adossé aux 6000 points de vente du réseau de concessionnaires Renault Group en Europe.

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Les localités au secours de la mobilité – Les localités au secours de la mobilité – 

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Dans une société confrontée aux conséquences du réchauffement climatique et de plus en plus soucieuse de son impact sur l’environnement, les voitures individuelles deviennent le symbole d’une époque dépassée. Alors comment les décideurs des différentes communes qui constituent les territoires choisissent-ils de répondre à ces enjeux ? Quelles solutions mettent-ils en place pour assurer à leurs habitants une mobilité à la fois durable et pratique ?

Marie Huyghe, Consultante en mobilité et membre de la SCOP Odyssée Création, Ingénieure de recherche chez Laboratoire CNRS-CITERES, et Anne-Lise Castel, Directrice des services de mobilité de Mobilize, vous emmènent à la rencontre de la mobilité loin des métropoles.

Intervention de Marie Huyghe, Consultante en mobilité :

Aujourd’hui, nous voyons au quotidien que nos habitudes de déplacement sont en train de changer. À quoi ressemble la mobilité aujourd’hui en milieu rural ou périurbain ? Et quels sont les principaux enjeux auxquels ces territoires sont confrontés ?

On peut caractériser cette mobilité avec pas mal de différents éléments. Je vais en retenir deux pour le moment. La question des parts modales, d’une part, c’est-à-dire quel pourcentage des trajets sont faits avec la voiture, les transports en commun, etc. Aujourd’hui en rural, il faut bien avouer que la voiture est totalement majoritaire, mais avec des parts modales voiture qui tournent autour de 80, voire 90 % dans certains territoires et pour certains motifs.

Donc, une voiture qui a encore toute la place, une voiture dont la part modale ne diminue pas tellement. Si on regarde les différentes enquêtes qui sont faites à l’échelle nationale, il y en a une en 2008 et il y en a eu une plus récemment. On voit que cette part modale voiture ne change pas tellement, mais il faut quand même noter que, notamment depuis le confinement, il y a des signaux faibles qui sont intéressants, si on regarde ce qui se passe du côté du vélo, avec une pratique du vélo pour le quotidien et surtout pour les déplacements loisirs, qui est en très nette augmentation dans ces territoires ruraux et périurbains.

La part modale, c’est un premier indicateur. L’autre élément qui est intéressant à creuser, ce sont aujourd’hui les distances qui sont parcourues par les ménages en rural. Si on regarde les distances moyennes et en particulier les distances moyennes pour les déplacements pendulaires, donc domicile-travail, on est à des distances qui sont autour de 15-17 kilomètres. Donc, ce sont des distances importantes tant en distances qu’en temps et en coût pour les ménages. Ça, c’est une première chose.

Et on estime que, au quotidien, les ménages font autour de 30 kilomètres par jour. Ça, c’est important. Néanmoins, ce qui me semble intéressant quand on parle d’évolution des pratiques et notamment de report vers des modes actifs vélo et marche, c’est de noter qu’aujourd’hui, il y a 40 % des déplacements en rural en France qui font moins de 5 kilomètres. Et 5 kilomètres, on considère que c’est une distance qui est faisable à vélo à assistance électrique. Pas pour tout le monde, évidemment, pas tout le temps, mais en tout cas, c’est une distance qui concrètement se fait bien autrement qu’en voiture. Alors que je vous le disais, aujourd’hui, ces déplacements sont faits très majoritairement encore en voiture.

Vous parliez de la question des grandes distances. Face à ces contraintes et aux besoins de ses habitants, quelles sont leurs réactions dans ces territoires et est-ce qu’ils souhaitent modifier leurs habitudes ?

Il y a deux choses. Leur réaction : il faut un peu, par exemple, regarder ce qui se passe en ce moment, ce qui se passe depuis le renchérissement des carburants avec la guerre en Ukraine, etc. On voit bien qu’on a de plus en plus d’habitants et de salariés qui font remonter à leurs élus ou à leurs employeurs leurs difficultés de mobilité. Donc aujourd’hui, on ne peut plus considérer que la dépendance à l’automobile qu’on observe dans ces territoires et qu’on observe dans les pratiques des ménages, est satisfaisante. On le savait. Aujourd’hui, on a toute une partie de la population qui est exclue de ce système automobile et qui se retrouve avec des difficultés de mobilité, d’accès à l’emploi, d’accès aux commerces, etc.

On savait que ce système tout automobile n’était pas satisfaisant, mais aujourd’hui, c’est de plus en plus criant et les ménages le font remonter. Ça, c’est du côté des réactions. Après, votre question, c’était : est-ce qu’ils veulent modifier leurs habitudes ? La réponse n’est pas si simple. On a tendance, comme quand on parle de transition écologique, à en mettre beaucoup sur le dos des individus, à dire : « Vas-y, laisse un peu ta voiture et passe à autre chose ». Pour que les ménages puissent adopter d’autres pratiques, il faut d’abord qu’ils soient dans un environnement qui leur permette de le faire.

Aujourd’hui, je dirais qu’il y a trois acteurs qu’il est important de faire travailler. Il y a les collectivités dont aujourd’hui, c’est le rôle de faire évoluer l’environnement dans lequel on se déplace, d’aménager les territoires de façon moins dépendante à la voiture, de développer des alternatives à la voiture. Il y a les employeurs qui sont un acteur très intéressant, notamment pour faire de l’animation autour de la mobilité, pour encourager leurs salariés à se déplacer autrement. Et il y a les individus, qui eux, ont à charge de faire évoluer un peu leurs habitudes, encore une fois, quand l’environnement le permet.

Vous accompagnez les élus dans leurs réponses face à ces enjeux. Comment les territoires répondent-ils ? Est-ce qu’ils ont évolué ces dernières années et quels sont les freins ou les encouragements auxquels ils font face ?

Est-ce que ça a évolué ces dernières années ? Oui. Quand j’ai commencé à travailler sur la question, il y a une dizaine d’années, je parlais régulièrement avec des collectivités qui me disaient : « Ne vous inquiétez pas, il n’y a pas de problème. Et de toute façon, on a le véhicule électrique ». Puis, ça a changé au fil des ans, véhicule hydrogène, voire véhicule autonome. En tout cas, il y avait une solution technique qui était toute trouvée dans la tête des décideurs. Et surtout, on avait des enjeux environnementaux que vous évoquiez au départ, qui n’étaient absolument pas pris en compte. On ne considérait pas que l’impact de la mobilité en termes d’émissions de gaz à effet de serre, c’était un problème. Tout ça, je pense que ça évolue et aujourd’hui, on peut réellement dire que la mobilité est considérée comme une question dont les collectivités doivent s’emparer. Ça, ça a changé.

Néanmoins, je dirais qu’il y a encore des sujets qui sont un peu tabous quand on évoque la question de la mobilité et notamment celle de la réduction de la place de la voiture. Aujourd’hui, la voiture n’est pas du tout détrônée dans les territoires. Par contre, ce qu’on voit, c’est que les collectivités cherchent à développer des offres complémentaires à la voiture, mais pas des offres alternatives à la voiture. On ne cherche pas à remplacer la voiture, simplement à pouvoir se déplacer quand la voiture n’est pas disponible. Je pense qu’on est un peu au milieu du gué et qu’on peut encore faire du chemin.

Mais encore une fois, il y a quand même beaucoup de choses qui encouragent les collectivités à bouger et notamment, il faut le souligner, de très nombreux appels à projets avec de l’apport de financements qui sont proposés par le gouvernement, par France Mobilités, par l’ADEME. Et qui encouragent réellement les collectivités à développer des solutions, à développer des documents stratégiques, etc.

Et concrètement, quelles sont les réponses des territoires qui parviennent à dépasser ces freins ? Quelles sont les innovations que vous voyez apparaître de votre côté ?

Je ne dirais pas qu’on parle d’innovations. Il faut arrêter d’espérer qu’on va trouver une solution, une innovation miracle qui permettrait de remplacer la voiture, qui est un outil absolument magique. Aujourd’hui, on n’a rien qui va remplacer ça. On va parler d’un bouquet de solutions. Très concrètement, qu’est-ce qui va permettre de se déplacer autrement qu’en voiture solo ? Ça va être un bouquet de solutions : transports en commun, covoiturage, modes actifs, autopartage, si on pense aux évolutions de l’usage de la voiture.

Puis j’évoquais tout à l’heure, il faut aussi travailler sur la demande de mobilité, c’est-à-dire ne pas chercher à assurer nos déplacements autrement, mais aussi chercher à diminuer nos besoins en déplacement. Et ça, ça va se faire, par exemple, en développant des territoires dans lesquels les différentes fonctions du territoire, résidentielle, emploi, commerce, etc., ne sont pas à des distances tellement importantes qu’on est obligé de les réaliser en mode motorisé. Penser des territoires un peu plus denses, un peu plus mixtes, c’est aussi ça qui fera qu’on pourra se déplacer plus facilement à pied ou à vélo.

Et selon vous, est-ce que ces changements sont aussi favorisés par l’arrivée d’une population urbaine dans ces territoires ? Avec les départs de grandes villes et le télétravail, est-ce qu’on peut imaginer que ces nouveaux arrivants, qui sont plus à l’aise avec une offre de mobilité multiple, participent à faire accepter ce changement plus rapidement ?

Il y a deux choses sur lesquelles je voudrais rebondir. La première chose, c’est que oui, quand on a des populations qui arrivent dans un village ou dans une ville moyenne, en disant : « Nous, on vient d’une grande ville et on n’a pas du tout envie d’arriver ici et de devoir acheter deux voitures et de subir cette dépendance à la voiture ». Quand on a ces demandes-là, cette pression-là, qui est exercée auprès des élus, oui, évidemment, ça participe à faire bouger les lignes. Tout comme tout le travail que font les associations cyclistes, de marcheurs, etc., quand ils mettent la pression sur les élus pour que les choses bougent. Ça, c’est une première chose. Oui, l’arrivée de nouveaux habitants avec de nouvelles attentes, de nouvelles valeurs, d’autres cultures de la mobilité, ça participe à faire changer des lignes.

Je voulais rebondir sur la question du télétravail. On a beaucoup vu le télétravail, comme encore une fois, une solution miracle. On espère toujours des miracles. Mais le télétravail, en soi, c’est intéressant. Ce qui est sûr, c’est que c’est intéressant en termes de rééquilibrage vie privée, vie perso. Et qu’effectivement, certains jours de la semaine, on n’est plus obligés de subir les déplacements longs, contraignants, pour aller au travail. Néanmoins, il ne faut pas considérer que le télétravail, ça aboutit à une baisse des distances parcourues.

Ce qu’on observe, c’est un peu l’inverse, c’est que les individus qui pratiquent le télétravail de manière régulière et plusieurs jours par semaine, ont au contraire tendance à avoir plus de déplacements et à parcourir plus de distance globale. Parce qu’ils se déplacent moins pour le travail, mais, soit ils vont avoir d’autres activités de loisirs, qui fait que de toute façon, ils vont se déplacer aussi. Soit, ce qu’on observe, c’est que ce sont aussi des habitants qui vont, par exemple, profiter de la possibilité de télétravailler pour s’éloigner, pour aller habiter en rural, en périurbain, etc. Et des individus qui avant se déplaçaient, par exemple, en transports en commun ou à vélo parce qu’ils étaient proches de leur lieu de travail, là, deviennent dépendants de la voiture. En tout cas, il faut aussi considérer les effets rebonds auxquels ça va aboutir.

On le sait, quoi qu’il en soit, la question de la transition des mobilités, on est sur une question de transition profonde qui concerne tous les habitants des territoires, quel que soit leur rôle. Est-ce qu’on peut imaginer que ces changements puissent enclencher un cercle vertueux qui permette une réponse adaptée à l’urgence climatique ?

Est-ce que ça peut enclencher un cercle vertueux ? Oui. Là en tout cas, on peut espérer que toutes les crises qu’on observe, tout ce qui est, crise économique pour les individus, crise environnementale dont on perçoit les conséquences de plein fouet, on peut espérer que ça fasse bouger les gens. Mais je dirais : « On peut espérer. » Parce que quand on regarde ce qui se passe, oui, il se passe des choses, mais on est encore très loin du compte. Je le disais, la voiture n’est pas du tout détrônée aujourd’hui. On est très loin du compte. Il faut aller beaucoup plus vite, il faut faire beaucoup plus. Sauf que, concrètement, quand on regarde les freins aujourd’hui, il y a des freins financiers. Si on regarde du côté des collectivités dont je disais qu’elles doivent agir en premier lieu. Aujourd’hui, les collectivités ont des difficultés aussi à financer ces projets de mobilité. Ça, c’est un premier frein.

Il y a des difficultés en termes de compétences et d’ingénierie aujourd’hui dans les territoires ruraux, que ce soit à l’échelle communale ou à l’échelle intercommunale, ce qui est plus pertinent pour travailler sur la mobilité. Mais on n’a pas nécessairement les compétences. Concrètement, ça veut dire qu’on n’a pas de chargés de mission mobilité qui puissent travailler cette thématique sur le long terme. Et c’est là toute la difficulté. Aujourd’hui, on fonctionne beaucoup sur la base d’appels à projets qui durent deux ans, trois ans. Et la grosse difficulté, c’est de mener des politiques sur le long terme parce qu’on a besoin de long terme pour que les gens fassent évoluer leurs habitudes. Ce qui se passe sur le temps.

Et il y a une troisième difficulté aussi aujourd’hui, je disais financière, en termes d’ingénierie et de compétences. C’est aussi, je pense, que pour certains élus, la question est tellement énorme. On leur demande tout simplement de faire évoluer un système qui a prévalu pendant 60 ans et dont on a considéré qu’il était absolument satisfaisant pendant 60 ans.

Et on leur demande de changer ça du tout au tout. On leur demande aussi, dans un certain sens, de s’opposer ou d’imposer des contraintes à leurs concitoyens et à leurs électeurs. On comprend bien aujourd’hui que c’est extrêmement difficile pour ces élus d’avancer sur cette question. Concrètement, il y a un vrai besoin d’accompagnement de ces territoires, de la part de l’État, de la part de régions et de la part d’instituts de formation qui vont apporter des compétences, et apporter un peu de confiance à ces élus et à ces décideurs et leur dire : « Oui, vous pouvez agir à votre échelle ».

Intervention de Anne-Lise Castel, Directrice des services de mobilité de Mobilize :

Comment Renault et Mobilize s’adaptent-ils à la diversification des mobilités dans les zones rurales et périurbaines ?

Déjà, je pense que la mobilité rurale est en train d’évoluer parce que, de plus en plus, les gens sont sensibles à l’usage de l’automobile. D’une part, parce que l’automobile devient un produit assez rare et cher. Du fait, notamment, de la crise des composants que l’on peut subir en ce moment en partie, et du fait aussi du peu d’usage que les citoyens peuvent avoir de leur véhicule. C’est un déplacement un peu pendulaire, c’est-à-dire que les citoyens vont de leur lieu, de leur ville, de leur maison jusqu’à leur lieu de travail, peuvent poser leur véhicule, voire prendre un transport public ensuite. Et leur véhicule n’est pas utilisé pendant 90 % du temps. C’est un moyen de transport quand on le possède, qui est assez peu rentable quand on acquiert un véhicule. Ce que l’on propose chez Mobilize, c’est de ne pas acquérir le véhicule, d’en être le locataire pour certains services et de ne payer qu’à l’usage.

C’est-à-dire qu’on va partager des moyens de transport qui sont des moyens de transport privé en complément des moyens de transport public. Et ça, ce sont des demandes que l’on a de plus en plus de la part des villes, y compris des petites communes qui souhaitent mettre des véhicules en autopartage à disposition des citoyens. Pour qu’ils puissent faire en autopartage, par exemple, ces transports un peu pendulaires, ou aussi pour pouvoir faire, par exemple, des déplacements plus spontanés dans la journée, sans forcément devoir acquérir un véhicule. Donc l’usager ne paie que l’usage de sa mobilité en complément souvent du transport public.

Et quelles sont les propositions que vous avez mises en place avec les territoires pour répondre à ces enjeux ?

On peut citer par exemple la ville de Nice qui est une des grandes villes avec laquelle on travaille depuis quelques années maintenant, avec la marque Mobilize Share qui propose ce service d’autopartage que l’on peut prendre un peu partout dans la ville. Et dans ces cas-là, c’est le concessionnaire Renault localement qui possède les véhicules, qui met à la disposition de la ville de Nice ces véhicules sur la voie publique. Ces véhicules sur la voie publique ont des emplacements réservés. Ça, c’est le partenariat que l’on peut avoir par exemple avec la ville de Nice.

Et les citoyens peuvent prendre ces véhicules, ouvrir, grâce à une application Mobilize Share, le véhicule, et payer en fonction de l’usage qu’ils en auront fait. On travaille aussi avec des petites villes en zone rurale. Je vais citer une petite commune qui s’appelle Luitré-Dompierre, qui est dans l’ouest de la France et qui est venue vers nous pour avoir quelques véhicules à proposer à ses citoyens pour faciliter la mobilité de ces citoyens-là. Il s’agit de quelques véhicules, entre 2 et 5 véhicules.

Même chose aussi — et ça, ça fonctionne bien — en Belgique, où le concessionnaire local devient acteur de la mobilité, une mobilité locale, une mobilité de proximité et propose ce service à la commune qui le souhaite. La commune, là, je cite le cas de la Belgique, a souhaité utiliser et paye une partie du loyer de ces véhicules pour ses besoins propres. C’est-à-dire pour ses collaborateurs, afin que les personnes travaillant à la mairie puissent se déplacer, travailler la journée. Ils réservent sur certaines tranches horaires ces véhicules et le reste du temps, c’est mis à la disposition des citoyens qui peuvent eux-mêmes réserver leur véhicule avec l’application. Et comme je vous l’ai dit, payer à l’usage, et remettre ce véhicule là où ils l’ont trouvé. Ça profite à tout le monde, à la fois pour des besoins professionnels des collaborateurs de la mairie et pour des besoins personnels et professionnels aussi des citoyens qui vivent dans ces petites villes.

Et pour vous, quels sont les enjeux de ce nouveau monde de mobilité et quel est le rôle de Mobilize pour répondre à ces enjeux ?

Mobilize a vraiment pour vocation de rendre accessible à tous de la mobilité au travers de l’autopartage, de la mobilité partagée, mais aussi accessible, une mobilité durable puisque la majeure partie de nos véhicules sont aujourd’hui des véhicules électriques. C’est accessible au travers d’une application, mais c’est aussi accessible en termes de coûts puisque les usagers payent à l’usage et ne possèdent pas le véhicule. Donc l’idée, c’est vraiment ça, c’est de passer à un autre mode de mobilité en proposant des mobilités que l’on peut utiliser comme bon nous semble, facilement, et pour lesquelles on ne paye que l’usage.

Et ce sera le mot de la fin. Merci Anne-Lise Castel et Marie Huyghe, d’avoir partagé avec nous vos idées et vos réflexions. Merci à vous de nous avoir suivis, et à très bientôt pour de nouveaux épisodes d’Open World avec Mobilize et Usbek & Rica.

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